C’est juste révoltant.
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Il y a sept ans, le 13 novembre 2015, 300 personnes ont été assassinées au Bataclan et dans les cafés environnants. Les terroristes islamistes étaient à l’œuvre.
Le 13 novembre 2022, la gauche s’est rassemblée place de la République. Pour honorer les morts du Bataclan ? Pour condamner les terroristes ?
Que nenni ! L’appel de Mélenchon, qui était présent sur la place de la République, était de manifester contre « l’extrême droite et le racisme ». Pas question de dénoncer les islamistes. Mélenchon et les siens ont jugé que ce serait stigmatiser les musulmans !
Le patron de LFI en a profité pour apporter son soutien à Carlos Martens Bilongo. Le député Insoumis qui fraye avec les antisémites et qui, ceint de son écharpe tricolore, prêche dans une mosquée de Villiers-le-Bel.
Ainsi, on assassine pour une deuxième fois les morts du Bataclan. Que l’on sache, ils n’ont pas été assassinés par l’extrême droite.
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