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Société21 décembre 2016
Reuters
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Retour du blasphème

Affaire de la tête de cochon sur une mosquée de Mayotte : pourquoi la notion de violence morale à l’égard d’une communauté religieuse, musulmane ou catholique ne peut être retenue

En septembre 2014, trois personnes sont condamnées à de la prison, dont une avec sursis à Mayotte pour avoir déposé une tête de cochon dans le patio de la Mosquée. C’était à l’issue d’une soirée très arrosée de la Saint Sylvestre 2013. En appel, elles viennent d’être relaxées. Une décision logique qui montre bien que le délit de blasphème n’existe plus depuis 1789. Pourtant, l’association propriétaire de la mosquée a formé un pourvoi en cassation. La haute juridiction opérera-t-elle un revirement de jurisprudence en estimant que le dépôt de cette tête de cochon était un délit commis contre l’Islam ?

Affaire de la tête de cochon sur une mosquée de Mayotte : pourquoi la notion de violence morale à l’égard d’une communauté religieuse, musulmane ou catholique ne peut être retenue