"On ne naît pas blanc, on le devient". La faute à nos parents qui nous ont fait subir d'affreuses manipulations <!-- --> | Atlantico.fr
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Des étudiants sur le campus de l'université de Berkeley, en Californie.
Des étudiants sur le campus de l'université de Berkeley, en Californie.
©JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / GETTY IMAGES VIA AFP

Epouvantable

Et il est à craindre que cela soit irréversible.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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C'est un professeur de Berkeley, une des plus célèbres universités américaines qui l'écrit. Il s'est penché sur la détresse des misérables leucodermes que nous sommes. Et voilà ce qu'il a trouvé. 
"Nous naissons humains", déclare-t-il. "Mais nos parents abusent de nous physiquement pour nous transformer en blancs". Un crime contre l'enfance dont l'abomination n'échappera à personne. 
Selon ce professeur, passablement dérangé comme nombre de ses collègues américains, nous perdons donc notre statut d'être humain en devenant blanc. Comment ne pas lui donner raison quand nous nous regardons dans une glace ?
Nous sommes laids, difformes et de couleur cadavérique. Par la faute de nos parents qui n' ont pas voulu que nous devenions noirs. Ces derniers, eux, sont des êtres humains qui atteignent la perfection. 
Je suis blanc et c'est la faute de mes parents. Pourquoi ont-ils fait une chose pareille ? Pourquoi m'ont-ils empêché d'être un être humain ? Honte à eux ! Sans doute étaient-ils racistes. Et c'est pourquoi ils m'ont privé de la belle couleur noire qui m'irait si bien au teint...

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