"Freedom Ship" : 25 étages et 1,5 km de long, habiteriez-vous sur la ville flottante qui ferait le tour du monde en 2 ans ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Freedom Ship
Le Freedom Ship
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Projet fou

Une société américaine rêve de construire cette ville sur la mer. Le coût est estimé à 7 milliards d'euros.

Quoiqu'on entende rarement des gens exprimer le souhait de vivre au milieu de l'océan, l'idée déchaîne les passions dans le milieu des croisiéristes comme dans celui des promoteurs. Dernier projet en date, le Freedom Ship. Sur le papier, ce bateau a été pensé pour être une véritable ville flottante, capable d'accueillir 50 000 personnes et contenant des parcs, des écoles, un hôpital et un aéroport pour petits avions privés et commerciaux, le tout réparti sur 25 étages.S'il se construit, il devrait mesurer près de 229 mètres à la poutre, 107 mètres de haut et 1 372 mètres de long, soit quatre fois plus que le Queen Mary II (345 mètres).

Freedom Ship pourra ainsi naviguer tout en permettant à ses habitants de mener leur vie. Le bateau devrait passer 70% de son temps ancré au large d'une grande ville et voguer entre les différents pays du monde le reste du temps. Alimenté par des panneaux solaires et l'énergie des vagues, la ville flottante irait de la côte Est des Etats-Unis vers l'Europe et dans la Méditerranée avant de prendre la direction du Cap de Bonne Espérance, à la pointe de l'Afrique. Il voguerait ensuite vers l'Australie et rentrerait enfin vers la côte Ouest de l'Amérique du Nord. Un tour du monde qui lui prendrait deux ans.

Selon Roger M Gooch, directeur et vice-président de Freedom Ship International, "le Freedom Ship sera le plus grand navire jamais construit et la première ville flottante". L'entreprise basée en Floride a toutefois besoin de lever plus de 7 milliards d'euros pour concrétiser ce projet de ville flottante datant des années 1990. "Ce sera un projet très fortement capitalisé et l'économie mondiale n'a pas été très accueillante ces dernières années envers les projets progressistes comme le nôtre", estime-t-il.

Alors que le Freedom Ship ne dépassait pas le stade d'utopie depuis de nombreuses années, l'initiative de Roger Gooch consistant à en parler à la presse semble porter ses fruits. "Au cours des trois ou quatre derniers jours, nous avons été inondés de mails et la plupart d'entre eux ont - très honnêtement - été très favorables", se réjouit l'homme d'affaires de 60 ans, marketeur de formation : "Notre projet provoque de plus en plus d'intérêt et nous espérons lever 600 millions d'euros pour commencer la construction". Un projet pharaonique.

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