« Oui il y a un privilège blanc » (Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’Egalité femmes – hommes). Tiens on croyait que c’était réservé aux Indigénistes…<!-- --> | Atlantico.fr
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Elisabeth Moreno ministre gouvernement
Elisabeth Moreno ministre gouvernement
©JOEL SAGET / AFP

Elle en sait des choses

Nous profitons de notre privilège pour vous dire qu’elle est passablement stupide.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La ministre a joint sa voix à celle de Rokhaya Diallo, de Danièle Obono, de Houria Bouteldja en proclamant qu’il y avait « un privilège blanc ». Elle a été très explicite. Voici l’intégralité de son propos. « Il est plus facile pour un homme blanc et pour une femme blanche d’obtenir un emploi ou un logement que si l’on est un homme asiatique, noir, maghrébin ou une femme asiatique, noire, maghrébine ».

Voilà qui est bien envoyé. Avec une réserve toutefois : que viennent faire les Asiatiques dans cette liste ? Ils n’ont aucune difficulté à trouver un emploi et un logement. Et leurs enfants brillent dans nos universités. Il y aurait donc un « privilège jaune » qu’Elisabeth Moreno ne tardera pas à dénoncer. Ce privilège est attesté par le fait – rions un peu – que nos villes sont couvertes de salons de massage thaïlandais, chinois et vietnamiens. Or force est de constater la déplorable absence de salons de massages noirs et maghrébins. Nous protestons vigoureusement contre cette insupportable discrimination. Elle n’a pas lieu d’être car les hommes qui ont recours aux amours tarifés ne sont aucunement racistes.

Nous avons voulu mieux connaître Elisabeth Moreno dont la pensée ne manque pas de nous éblouir. Elle est originaire du Cap Vert et elle est noire. En dépit de ce lourd handicap, comment a-t-elle fait pour parvenir au sommet de la hiérarchie républicaine ? A l’issue d’une laborieuse enquête nous avons trouvé la réponse. Macron l’a achetée sur un marché aux esclaves. Puis il l’a traînée, dûment enchaînée, vers les champs de coton dont il est propriétaire.

Là-bas, Elisabeth Moreno trime et trime avec pour seule récompense une maigre pitance. Et quand elle ne donne pas satisfaction à son maître, elle est fouettée. Avant elle, Sibeth Ndiaye a enduré les mêmes souffrances. Mais comme elle était fidèle, docile et ne rechignait pas à la tâche, Macron l’a finalement affranchie. Si elle se tient bien, un jour pareil viendra pour Elisabeth Moreno. 

A lire aussi : Ces énormes angles morts de la pensée de ceux qui croient à un « privilège blanc »

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