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Puy-du-Fou : la préfecture explique la dérogation accordée pour qu'il accueille 9000 spectateurs
©LOIC VENANCE / AFP

Polémique

La préfecture de Vendée a autorisé le Puy du Fou à accueillir jusqu'à 9 000 personnes samedi 15 août pour sa Cinéscénie. La décision a fait polémique.

C'est la polémique du weekend : la préfecture de Vendée a autorisé le Puy du Fou à accueillir jusqu’à 9 000 personnes pour son spectacle nocturne, la Cinéscénie, le samedi 15 août. Or, mardi dernier, l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes, initialement en vigueur jusqu’au 30 août, a été prolongée jusqu’au 30 octobre. Alors que les chiffres de l'épidémie en France sont mauvais, cette dérogation a beaucoup surpris, certains accusant le parc d'être l'objet de favoritisme.

Face aux réactions négatives, la préfecture de Vendée a publié un communiqué, samedi soir.  "En temps normal, la capacité maximale des tribunes de la Cinéscénie est de 13 069 spectateurs", écrit-elle, avant de préciser que les spectateurs ont été répartis dans trois tribunes de 3 000 personnes séparées par du plexiglas, que les flux de circulation ont été adaptés et qu'il y avait 4 000 places libres pour permettre la distanciation physique. Le port du masque y était obligatoire et du gel hydroalcoolique était mis à disposition.

En outre, "avec un taux d'incidence hebdomadaire pour 100 000 habitants de 3,66 tests positifs au Covid-19 et un taux de positivité de 0,65%, le département de la Vendée connaît pour l'instant une circulation du virus en net retrait par rapport au niveau national (17,35 cas pour 100 000 habitants et 2,15% de taux de positivité)", précise la préfecture, qui souligne que "les campagnes de dépistage réalisées ces derniers jours montrent que le département connaît pour l'instant un niveau de vulnérabilité limité".

Malgré l'amitié entre Emmanuel Macron et Philippe de Villiers - mise en avant lors de la réouverture du parc dès le 11 juin, qui avait aussi fait polémique - le président de la République n'est pas intervenu, affirme l'Elysée. Au JDD, un proche du chef de l'Etat a même soufflé que Macron aurait été "surpris" par la décision préfectorale et aurait "appelé à la vigilance et à l'équité" dans le contexte du Covid-19.

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