Ouïghours : Antoine Griezmann décide de rompre son « partenariat » avec Huawei<!-- --> | Atlantico.fr
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Antoine Griezmann équipe de France de football Huawei Ouïghours
Antoine Griezmann équipe de France de football Huawei Ouïghours
©DANIEL LEAL-OLIVAS

Soupçons

La star de l’équipe de France de football Antoine Griezmann a mis fin à son partenariat avec Huawei, en raison de « soupçons » sur la participation du géant des télécoms à la surveillance de la minorité ouïghoure en Chine, via un logiciel de reconnaissance faciale.

Après son message sur les réseaux sociaux dans le contexte des « violences policières » suite à l’interpellation d’un producteur de musique, le footballeur français Antoine Griezmann vient de prendre position sur un autre dossier sensible. Le joueur du FC Barcelone a annoncé ce jeudi 10 décembre qu'il mettait « un terme immédiat à (son) partenariat » avec la marque chinoise Huawei, selon des informations d'Europe 1. Cette décision serait liée aux « forts soupçons » sur la participation du géant des télécoms chinois à la surveillance de la minorité musulmane ouïghoure par les autorités chinoises. L'attaquant de Barcelone et de l'équipe de France avait un contrat d'ambassadeur de la marque depuis 2017. Il a publié un message sur les réseaux sociaux pour officialiser cette décision : 

« Suite aux forts soupçons selon lesquels l'entreprise Huawei aurait contribué au développement d'une « alerte Ouïghour » grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, j'annonce que je mets un terme immédiat à mon partenariat me liant à cette société ».  

Le joueur invite « Huawei à ne pas se contenter de nier ces accusations mais à engager au plus vite des actions concrètes pour condamner cette répression de masse » de la minorité ouïghoure « et user de son influence pour contribuer au respect des droits de l'Homme et de la Femme au sein de la société ». 

Selon des informations du Washington Post et de l'agence spécialisée en vidéo-surveillance IPVM, le géant chinois aurait contribué au développement d'un logiciel de reconnaissance faciale qui serait capable d'envoyer des alertes à la police chinoise quand il estime avoir détecté une personne appartenant au peuple ouïghour. Cette technologie viserait donc à renforcer la répression sur cette minorité, en majorité de confession musulmane. Mais s'il a bien été testé, aucune preuve n'établit le déploiement en condition réelle d'un tel logiciel.

Les Ouïghours constituent le principal groupe ethnique du Xinjiang, une immense région de la Chine qui a notamment des frontières communes avec l'Afghanistan et le Pakistan.

Europe 1

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