Les chats seraient de meilleurs chasseurs que les tigres, selon une étude<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Insolite
Les chats seraient de meilleurs chasseurs que les tigres, selon une étude
Les chats seraient de meilleurs chasseurs que les tigres, selon une étude
©Reuters

Ronronnements

Les petits félins plus féroces que les gros ? C'est ce qui ressort des expérimentations menées dans le cadre de "Cat Watch", une série documentaire consacrée à ces animaux de compagnie.

Bien installé sur vos genoux, le ronronnement régulier et la respiration fluide, votre chat n'a pas forcément l'air d'un féroce prédateur. Détrompez-vous : son instinct de chasseur, qui peut ressortir sans que vous ne vous y attendiez, n'a rien à envier à personne. Et surtout pas à ses grands frères félins...

Les chats seraient en effet de meilleurs chasseurs que les tigres, ont conclu les équipes de "Cat Watch 2014", cette émission de la BBC dont nous vous parlions il y a de cela quelques jours. Ces chercheurs ont en effet analysé les comportements d'une centaine de chats équipés de balises GPS dans trois différents environnements urbains : leur but, comprendre la logique du chat dès qu'il s'agit de conquérir et d'attraper des proies.

Le résultat est sans appel. Le chat est, sur un plan physique, un meilleur chasseur que le tigre : il est plus agile et plus puissant dans l'action que son grand frère félin. Un chat peut, par exemple, sauter l'équivalent de cinq fois sa taille dès qu'il s'agit d'atteindre son objectif : imaginez un humain réussir un saut de neuf mètres en hauteur (le record mondial est pour l'instant de 2,45 mètres). Cette impressionnante détente se conjugue à une flexibilité rare, due à leur structure squelettique particulière.

Ces chasseurs nés que sont les chats (et les félins en général, les différences étant faibles sur un plan technique) ne sont toutefois pas nés avec un instinct de tueur : dans l'action, pourtant, il peut abréger la vie d'une souris en l'espace de deux secondes. La récente domestication de cette espèce dans l'histoire n'est pas étrangère à cette évolution, les chats sauvages devant lutter au quotidien pour leur survie mais aussi pour la maîtrise de leur territoire quand ils ne ronronnent pas sur vos ventres. L'éducation de leur mère est également un facteur explicatif : elle éduque ses petits dans les huit premières semaines vis-à-vis de leur environnement du moment, qui peut tout à fait être hostile.

Par conséquent, lorsque vous ferez languir vos matous en reculant, par jeu, l'heure du repas, vous saurez désormais que vous encourez une sanction immédiate : le réveil d'un instinct enfoui sous des heures de câlins.

Vu sur le Daily Mail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !