Fruits et légumes : à cause du mauvais temps, ils ont du retard<!-- --> | Atlantico.fr
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Les fruits et légumes de saison accusent un retard de deux à trois semaines.
Les fruits et légumes de saison accusent un retard de deux à trois semaines.
©Reuters

Temps de chien

Le joli mois de mai s'étant transformé en horrible mois d'octobre, les fruits et légumes de saison accusent un retard de deux à trois semaines.

Votre salade de fruits estivale va encore devoir patienter. Pluie, vent, températures dignes d'un mois d'octobre... la France n'est vraiment pas gâtée et connaît cette année un "printemps pourri". Résultat : les fruits et légumes de saison accusent un retard de deux à trois semaines, ce qui compromet la situation de certains producteurs dans diverses régions de France, rapporte l'AFP. "Ce n'est pas encore la catastrophe mais il y a de quoi s'inquiéter au regard des prévisions météo pour les semaines à venir", résume Emmanuel Demange, directeur de la Fédération des producteurs de fruits et légumes (FNPF).

Pour les asperges, les fraises, les salades et les concombres, la saison est déjà gâchée à cause du trio infernal "froid, pluie, manque de lumière". Dans le sud de la France, les fortes pluies "ont retardé la mise en place de certaines cultures (cerises, tomates, maïs…) et font craindre l’apparition de maladies, comme dans les vignobles du Var, attaqués par les champignons", explique de son côté Ouest France. Les cerises se font par exemple attendre avec 10 à 15 jours de retard. Pour les tomates, la production est en moyenne nationale inférieure de 20% pour l'ensemble des régions françaises et la consommation de l'ordre de 30%. Or, les charges sont augmentées par les frais de chauffage sous serre.

Sur l'ensemble des maraîchers, "de Brest à Perpignan", le chiffre d'affaires est déjà en baisse de 15 à 20% par rapport à l'an dernier prévient Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France. "Et comme on nous annonce encore des baisses de températures pour jeudi et vendredi, dans ce secteur les pertes seront irréparables", ajoute-t-il.

Lu sur le Nouvel Observateur

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