Bertrand Cantat : Kristina Rady vivait un "vrai cauchemar" avec le chanteur<!-- --> | Atlantico.fr
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Bertrand Cantat était la figure du groupe Noir Désir.
Bertrand Cantat était la figure du groupe Noir Désir.
©Reuters

Le vent l'emportera

L'ex femme de Bertrand Cantat s'est suicidée six mois après avoir laissé un message téléphonique à ses parents, révélé pour la première fois dans son intégralité, et qui jette le trouble sur le personnalité du chanteur de Noir Désir.

C'est un message téléphonique, révélé pour la première fois dans son intégralité et qui jette le trouble sur le personnalité de Bertrand Cantat, le chanteur de Noir Désir condamné pour le meurtre de sa compagne Marie Trintignant en juillet 2003 à Vilnius (Lituanie). Dans leur livre-enquête «L'amour à mort» sur l'affaire  et Bertrand Cantat, les deux journalistes Stéphane Bouchet et Frédéric Vézard retracent l'enchaînement fatal qui a conduit à la  de l'actrice française d'origine hongroise, Kristina Rady. 

Six mois avant son suicide en 2010, elle laisse un message de 7 minutes sur le répondeur de ses parents. Elle n'avait jamais mis en cause publiquement le père de ses enfants, cette fois, elle ne cache pas «l'enfer» qu'il lui faisait vivre : "Hélas, je n'ai pas grand-chose de bon à vous offrir [...] Bertrand l'a empêché et l'a transformé en un vrai cauchemar qu'il appelle amour. Et j'en suis maintenant au point - alors que j'avais du travail pour tout ce mois-ci, ce qu'il ne supporte pas - qu'hier j'ai failli y laisser une dent [...] Il m'a jeté quelque chose, de telle façon que mon coude est complètement tuméfié et malheureusement un cartilage s'est même cassé, mais ça n'a pas d'importance tant que je pourrai encore en parler [...] j'essaie de vivre de telle manière que je ne sois pas obligée de fuir, car soit il sera déjà trop tard pour fuir faute d'être encore en état pour le faire, soit je réunis mes forces maintenant et je m'enfuis avec Liszka [le diminutif d'Alice, leur fille, NDLR], mais sans même savoir où."

Bertrand Cantat a payé sa dette à la société concernant la mort de Marie Trintignant. Après un retour discret, il prépare un album solo dont la sortie ne manquera de provoquer le débat.

Les deux journalistes qui ont également eu accès aux comptes-rendus d'auditions et interrogatoires des témoins clés, ainsi qu'aux dossiers de la police lituanienne et de la brigade criminelle de Paris, s'interrogent sur les conditions de la libération conditionnelle de prison de Bertrand Cantat en 2007.

Lu sur Le Parisien

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