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Bernard Arnault décide de renoncer à son salaire, LVMH propose un dividende diminué de 30%
©ERIC PIERMONT / AFP

Exemplarité

Face à l’impact de la crise du coronavirus sur le groupe LVMH, le PDG Bernard Arnault va renoncer à une partie de son salaire. Une baisse de 30% du dividende au titre de l'exercice 2019 sera également proposée lors de la prochaine assemblée générale, selon des annonces du géant du luxe.

Bernard Arnault, première fortune de France et troisième fortune mondiale, "renonce" à sa rémunération "pour les mois d'avril et mai 2020", "ainsi qu'à toute rémunération variable au titre de l'année 2020", selon des informations de Challenges. Le montant de ce salaire brut variable ne sera fixé qu'au terme de l'exercice en cours. 

Le PDG Bernard Arnault et quatre autres dirigeants de LVMH vont renoncer à leur salaire d'avril et mai en raison de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, qui aura "un impact sur les ventes et résultats annuels". Bernard Arnault ainsi qu'Antoine et Delphine Arnault, Nicolas Bazire et Toni Belloni, dirigeants de LVMH vont donc renoncer à une partie de leur salaire.

 LVMH a annoncé une baisse de 15% sur un an de ses ventes au premier trimestre, à 10,6 milliards d'euros. 

Dès la fin du mois de mars, le groupe et ses 75 maisons (dont Louis Vuitton, Dior, Guerlain, Sephora, Dom Pérignon ou bien encore Bulgari) avaient indiqué tabler sur un recul de ses ventes compris entre -10% et -20% au premier trimestre.

Le groupe a publié un communiqué :  

"LVMH témoigne d'une bonne capacité de résistance dans un environnement économique perturbé par une grave crise sanitaire. Les fermetures de sites de production et de magasins dans la plupart des pays du monde pendant le premier semestre auront un impact sur les ventes et les résultats annuels [qui] ne peut être précisément évalué à ce stade, sans connaître le calendrier de retour à la normale dans les différentes zones d'implantation. "On ne peut qu'espérer que la reprise se fasse graduellement à partir des mois de mai ou juin après un second trimestre qui devrait être encore très affecté par la crise, en particulier en Europe et aux Etats-Unis".

Challenges

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