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Le 24 mars 2015, Andreas Lubitz s'était enfermé seul dans le cockpit, avant de propulser contre une montagne l'appareil censé relier Barcelone à Düsseldorf.

Le pilote avait confié à son médecin ses craintes de perdre la vue, deux semaines avant le crash.

Selon les éléments dont disposent les enquêteurs français et allemands, le copilote de 27 ans était sujet à une grave dépression et à des tendances suicidaires.

Une information judiciaire va être ouverte pour homicides involontaires et non pour assassinat, car le copilote a péri dans le crash. Ce dernier avait consulté 41 médecins en cinq ans.

Dans les semaines précédant le crash de l'A320, Andreas Lubitz avait répété une manœuvre de descente volontaire de l'appareil.

Le jour-même du drame, le copilote aurait entamé cette descente qui ne présentait "aucune justification aéronautique".

Pour certains, le copilote a commis un "suicide altruiste", entrainant les passagers du vol sans sa chute en pensant les libérer tandis que pour d'autres, il n'était qu'un égoïste, dépourvu de toute considération pour l'existence de son prochain.

Si tous les indices convergent vers un suicide du copilote, Matt Andersson rappelle la vulnérabilité des avions de ligne en matière de contrôle informatique.

Le portrait du copilote de la Germanwings se précise encore laissant percevoir un peu plus un homme manipulateur.

Mercredi, l'hebdomadaire a expliqué avoir visionné une vidéo tournée à l'intérieur de l'Airbus de la Germanwings au moment du drame. Mais les enquêteurs doutent de l'existence d'un tel film.

Paris Match et le journal allemand Bild affirmaient avoir pu visionner des images.

Quelques jours après le drame, des arrêts de travail datés du jour de l'accident avaient été retrouvés par les enquêteurs au domicile du copilote.

Cette estimation, réalisée par l'assureur Allianz, inclut la perte de l'avion, évaluée à environ 6,02 millions d'euros, les opérations de secours et de recherches, les frais juridiques et l'indemnisation des proches des victimes.

C'est ce que le procureur de Düsseldorf a confié ce lundi à l'issue d'une conférence de presse.

Les détails autour de la vie du copilote montrent un homme impulsif, capable de s’acheter deux voitures de sport sur un coup de tête ou complètement obsessionnel lorsqu'il s'agissait de commander une pizza.

Le journal Bild relate dans son édition de dimanche les derniers échanges dans le cockpit avant la destruction de l'appareil.

Ce vendredi, le tabloïd allemand Bild révèle que le jeune homme de 28 ans avait déjà connu en 2009 un épisode de grave dépression qui l'avait forcé à interrompre sa formation de pilote.

Le journal allemand Bild raconte les dernières années de Andreas Lubitz et révèle une récente déception amoureuse, tandis qu'il a fréquenté un hôpital psychiatrique en 2009.

Selon l'analyse des trente dernières minutes d'enregistrement de la boite noire du "Cockpit voice recorder" (CVR), le copilote était habité par la "volonté de détruire l'avion", a-t-on appris ce jeudi 26 mars. Retour sur une journée de révélations effrayantes.