Il me prend dans ses bras, me dit que je ne suis pas obligée de rester, je peux attendre dans la voiture. Je crains la rencontre avec des gens que je ne veux pas voir. Avec des amis ou des relations, n’importe, je ne veux pas sentir leur regard posé sur moi, sur mon corps, mon changement. Je ne veux pas remarquer leur effarement, ni la compassion qu’ils auront pour mon homme, lui qui me porte et qui pourrait s’écrouler à tout moment. Extrait du livre de Anne-Véronique Herter, "Le cri du corps' aux éditions Michalon. 2/2
29 juillet 2018