Rachida Dati règle ses comptes à l'UMP

La route vers la reconquête de la mairie de Paris pour la droite est un (très) long chemin. Après les renonciations de Borloo et Jouanno conjuguées à l'arrivée de NKM la semaine dernière, c'est au tour de Rachida Dati, candidate aux primaires de longue date, d'avancer ses pions.

Invitée de BFM TV ce matin, elle en a profité pour régler ses comptes avec d'autres pontes de la droite parisienne...

Les attaques de Claude Goasguen, député-maire du 16e arrondissement de Paris ? "C'est un soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet" précise immédiatement Rachida Dati, avant d'ajouter : "Il considère que je ne suis pas légitime pour me présenter à Paris". Plus précisément, comme le précise Jean-Jacques Bourdin, Goasguen lui a dit, lors d'un déjeuner d'élus UMP : "tu ne vas pas te présenter à des primaires parce que tu n'es pas en mesure d'être maire de Paris. Tu ne vas pas faire la loi, tu n'es pas en Seine-Saint-Denis. Ne ramène pas dans la capitale tes mœurs du 9-3". "C'est ignoble", répond tout simplement Dati.

Pour Brice Hortefeux, "qui soutient Nathalie Kosciusko-Morizet juste pour m'écarter de cette candidature" précise-t-elle tout de go, elle tire un bilan... direct de son action : "Hortefeux a été débarqué du gouvernement par Nicolas Sarkozy parce qu'il a été un très mauvais ministre, il a opposé les Français les uns aux autres, il a stigmatisé une certaine catégorie de la population".

Voilà comment mettre de l'ambiance pour le premier colloque parisien de l'Association des Amis de Nicolas Sarkozy, qui s'ouvre aujourd'hui à la Maison de la Chimie et que préside un certain... Brice Hortefeux.