Liens familiaux avec une société liée à des paradis fiscaux : Agnès Pannier-Runacher dénonce des « allégations fausses et calomnieuses »<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Crédits Photo: Martin BUREAU / AFP
Agnès Pannier-Runacher a dénoncé des « allégations fausses et calomnieuses » après les révélations de l'enquête de Disclose.

Disclose

Liens familiaux avec une société liée à des paradis fiscaux : Agnès Pannier-Runacher dénonce des « allégations fausses et calomnieuses »

Les enfants d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique, sont associés d'une société, en lien avec l'entreprise pétrolière Perenco, basée sur des fonds domiciliés en partie dans des paradis fiscaux, selon des révélations du média d'investigation Disclose.

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a ouvert mardi une enquête sur la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, après des révélations sur des parts détenues par ses enfants dans une société basée sur des fonds domiciliés en partie dans des paradis fiscaux. Selon le média d'investigation Disclose, les enfants de l'intéressée sont associés d'une entreprise française, non mentionnée sur la déclaration d'intérêts de la ministre. 

Interpellée par le député Insoumis Aurélien Saintoul lors des questions au gouvernement ce mardi après-midi, Agnès Pannier Runacher a dénoncé des « allégations fausses et calomnieuses ». Interrogée par Disclose, la ministre renvoyait déjà sur l'origine des fonds vers son père, ancien dirigeant de la société pétrolière Perenco.

Le père de la ministre, Jean-Michel Runacher, a créé en 2016 en France cette société civile, nommée Arjunem, dans le cadre d'une transmission de patrimoine, y apportant pour environ 1,2 million d'euros de parts, selon l'enquête de Disclose. 

Agnès Pannier-Runacher a indiqué qu'elle n'avait « pas à déclarer cette structure », car la loi l'oblige à déclarer uniquement ses participations directes et celles de son conjoint, et pas celles de ses enfants. La HATVP confirme d'ailleurs qu'elle n'avait pas à déclarer les participations de ses enfants.

Quatre des petits-enfants de Jean-Michel Runacher sont les associés de l'entreprise citée. Dont les enfants d'Agnès Pannier-Runacher, qui étaient alors mineurs, et pour lesquels la ministre a signé en tant que représentante légale. Elle a expliqué dans une réponse détaillée qu'ils étaient nus-propriétaires et ne touchaient donc aujourd'hui aucun dividende, Jean-Michel Runacher restant l'usufruitier. Elle a également ajouté qu'Arjunem était bien « soumise à la fiscalité française ».

Selon Disclose, ce patrimoine provient de fonds spéculatifs, installés dans le Delaware, en Irlande et à Guernesey, et dans lesquels Perenco détenait aussi des investissements. 

Les produits financiers sont déposés dans une banque au Luxembourg, a indiqué Agnès Pannier-Runacher : 

« Il ne s'agit pas de mon patrimoine, mais de celui de mes enfants qui, eux-mêmes, n'ont aucun pouvoir de gestion de la société à ce jour », a précisé la ministre à Disclose.

Pour voir la vidéo : cliquez ICI

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !