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Déchirée

Les larmes d’une ministre italienne face à la rigueur

Elsa Fornero, en charge des Affaires sociales, n’a pu retenir son émotion à l’annonce de coupes budgétaires pour les retraités.

Voilà une ministre qui ne prend pas ses responsabilités à la légère. Elsa Fornero, reconnue comme une des principales expertes italiennes sur les retraites, a pris le portefeuille des Affaires sociales dans le nouveau gouvernement de Mario Monti. Un gouvernement appelé à mettre en œuvre un plan de rigueur drastique pour éviter la faillite du pays.

Et ce plan passe par des coupes dans les allocations sociales. Ce que la ministre a du mal à supporter : quand elle explique que la pension des retraités ne sera plus indexée sur l’inflation à partir de 2012 et évoque des "sacrifices" qui devront être faits,  Els Fornero avoue que ces décisions lui ont "coûté psychologiquement", puis laisse son émotion la surpasser.

"La ministre a transmis avec efficacité la notion de sacrifices", a repris Mario Monti, légèrement ironique, après elle. Le président du Conseil a lui annoncé qu’il renonçait à ses salaires de chef du gouvernement et de ministre des Finances pour montrer l’exemple, mais a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’une décision personnelle qui n’obligeait pas ses ministres à en faire de même.  

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