Crédits Photo: Capture Dailymotion
Le bel esprit
Léa Salamé à François Hollande : "C'est une plaisanterie ?"
Déstabilisé, François Hollande l'a été jeudi 14 avril sur France 2. Notamment par la remarque de Léa Salamé, après qu'il ait indiqué tenir les mêmes positions qu'Angela Merkel sur les migrants.
Au niveau du buzz médiatique, il semble que France 2 ait fait le bon choix en la personne de Léa Salamé, pour interroger le président de la République dans l'émission Dialogues citoyens diffusée jeudi soir en direct par la chaîne.
La journaliste questionnait le Président sur Manuel Valls, lorsque ce dernier s'est prononcé contre Angela Merkel sur la question des migrants.
En visite en Allemagne en février dernier, le Premier ministre avait déclaré que l'Europe ne pouvait pas "accueillir davantage de réfugiés", suite à l'annonce de la chancelière allemande de sa volonté d'ouverture des frontières allemandes aux réfugiés et aux migrants.
Garde haute sur le plateau de France 2, Léa Salamé lance : "Vous imaginez qu'un ministre allemand vienne en France critiquer votre politique ?", demande-t-elle à François Hollande, plutôt habitué au ton de David Pujadas.
Alors que le Président affirme alors tenir une position "identique" à celle d'Angela Merkel sur les migrants, Léa Salamé insiste, et rétorque : "C'est une plaisanterie !?"
Dans les cordes, François Hollande tente un début de réponse : "Je ne parle pas (sic) qu'il faille plaisanter sur ce sujet", articule-t-il, décontenancé.
Léa Salamé ne mâchait déjà pas ses mots dès le début du programme, ce qui faisait déjà vaciller le chef de l'Etat. Interrogé sur les manifestations contre le projet de loi Travail et le mouvement Nuit debout, François Hollande s'était adressé à la chroniqueuse d'On n'est pas couché en ces termes : "Léa Salamé, je vais vous faire une confidence, j'ai eu vingt ans et je me suis aussi mis dans le mouvement parce qu'il y avait des injustices, parce que je pensais que le monde n'allait pas comme il devait aller".
Pour questionner François Hollande, Léa Salamé avait été préférée à Nathalie Saint-Cricq, la responsable du service politique de France 2, en compagnie de David Pujadas, Karim Rissouli et de quatre citoyens Français.
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