Le patron de l'AP-HP fustige l'intrusion de manifestants dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Crédits Photo: KENZO TRIBOUILLARD / AFP

1er-Mai

Le patron de l'AP-HP fustige l'intrusion de manifestants dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière

Jeudi 2 mai, Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a annoncé au micro de franceinfo qu'il porte plainte après l'intrusion mercredi soir de dizaines de manifestants dans l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. "Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences", a-t-il affirmé.  "On est passés au bord de la catastrophe", a-t-il ajouté, dénonçant des "débordements gravissimes" et "inédits". "Vous vous rendez compte si j'étais là ce matin devant vous pour expliquer qu'il y a des patients qui ont été bousculés et qui ont pu mourir au sein d'un des meilleurs hôpitaux d'Europe ? Je n'ose pas l'imaginer", a lancé Martin Hirsch, alors que certains manifestants ont tenté de pénétrer dans le service de réanimation chirurgicale. Il a également déclaré qu'il remettra à la justice des vidéos de la tentative d'intrusion qui ont été tournées par le personnel de l'hôpital.

"Je n'accuse personne, mais j'appelle tout le monde à faire solidarité"

"Ce qui est inédit c'est qu'il y a un certain nombre de personnes qui ont tenté de forcer une porte derrière laquelle ils voyaient qu'il y avait des soignants qui criaient : 'Attention, malades, danger !'", a-t-il déploré. Et de préciser : Au sein de ce service de réanimation, il y a des "patients intubés, ventilés, extrêmement sensibles". "On en a d'abord forcé les grilles et ensuite on a essayé de forcer une porte d'un bâtiment dont on voyait que c'était un bâtiment où on était en train de soigner des patients graves", a poursuivi le directeur général de l'AP-HP, tout en louant "le courage" des soignants.

Selon lui, "il ne pouvait pas y avoir de méprise" de la part des manifestants. "Je n'accuse personne, mais j'appelle tout le monde à faire solidarité, à rappeler les valeurs et à essayer qu'on ne se mette plus dans des circonstances qui permettent (…) ces débordements gravissimes", a conclu Martin Hirsch.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !