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Abracadabrantesque

Jacques Chirac et l'art des petites phrases

L'ancien président était un grand adepte des "punchlines". Petit florilège.

Si l'on doit se interroger le grand public sur ce qu'on retiendra de Jacques Chirac, ses phrases-choc, qu'elles soient tenues en privé ou public, figurent en tête de liste. Passage en revue :

"Qu'est-ce qu'elle veut de plus cette ménagère (ou mégère) ? Mes couilles sur un plateau?"

Alors que Jacques Chirac, alors Premier ministre, se trouve à un sommet européen en février 1988, il oublie que son micro est resté ouvert et lance cette phrase légèrement insultante à propos de Margaret Thatcher. Et provoque quelques embarras aux diplomates français.

"A nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent !"

En mars 1992, alors qu'il  est en déplacement pour soutenir la candidature de Jean-Louis Debré, il reprend à son compte ce toast classique des régiments de la cavalerie.

"Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre"

La "classique" Chirac. Jean-Louis Debré rapporte que cette expression était l'une des favorites de l'ancien président, qui l'utilisait allègrement.

"Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur"

La phrase polémique. En 1991, face à des militants du RPR, Jacques Chirac parle de l'immigration et lâche une phrase qui a fait grincer des dents. Il prend l'exemple "d'une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler !". Avant d'ajouter "si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur. Eh bien le travailleur français sur le palier devient fou".

Ouest-France

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