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Beaucoup de Russes tentent de fuir la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine.

Dilemme

Faut-il accueillir les Russes qui fuient la mobilisation ? Les Européens sont divisés

La mobilisation partielle décidée par Vladimir Poutine, qui concerne 300 000 réservistes, encourage certains Russes à quitter le pays. Les pays européens restent divisés sur leur accueil.

Les pays européens sont partagés au sujet de l'accueil des Russes fuyant la mobilisation. Beaucoup de Russes tentent de quitter le territoire mais les frontières terrestres se referment petit à petit. 

Les pays baltes, la Finlande et la Pologne sont rétifs à l'idée de recevoir des Russes. Sur Twitter, le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics a fait part de sa fermeté : "De nombreux Russes qui fuient à cause de la mobilisation étaient d'accord pour tuer des Ukrainiens. Ils n'ont pas protesté à l'époque."

À l'inverse, l'Allemagne a ouvert ses portes pour ceux qui seraient en réel danger. La ministre de l'Intérieur allemande Nancy Faeser a affirmé que "celui qui s'opposerait courageusement à Poutine et se mettrait ainsi en grand danger peut demander l'asile politique en Allemagne". 

De son côté, en l'absence de consensus européen, l'Union européenne a déclaré "suivre très attentivement la situation", le choix de l'accord du statut de réfugié ou de visas est laissé à la discrétion de chaque État membre. Pour Bruxelles, il faut d'abord s'assurer que les Russes qui souhaitent venir au sein de l'UE sont bien des opposants au Kremlin et non pas des agents de Moscou. 

"Chacun a toujours, pour des raisons importantes, le droit de demander l'asile. Nous ne connaissons pas la situation personnelle des nombreuses personnes qui essayent de rejoindre actuellement l'Europe", explique Marie De Somer, responsable du programme migration au European Policy Centre. "Je comprends les arguments mais cela ne devrait pas être une raison pour laquelle nous devrions saper potentiellement le droit individuel des gens à demander l'asile", a-t-elle précisé. 

Euronews

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