Dieudonné : insultes, hurlements, référence au IIIe Reich... l'audience de son avocat tourne au n'importe quoi

Une pagaille monstre, des cris, des injures, des vols de dossiers… autant de faits et gestes que l'on ne voit normalement pas dans un tribunal. Et pourtant, tout ceci s'est bien déroulé lors de l'audience de Me François Danglehant, avocat pénaliste et défenseur de Dieudonné. Celui-ci devait être jugé la semaine dernière par ses pairs pour avoir manqué à certaines règles déontologiques, mais il n'en a rien été car la séance a été reportée à cause d'un trop grands nombres de débordements. Comme le rapporte BFMTV, ce vendredi, vidéo à l'appui, Dieudonné s'est rendu sur place avec quelques amis pour semer le trouble.

Comme on peut le constater sur les images, les dérapages ont débuté  avant l'audience. Dans le hall de la Maison des avocats de Paris déjà, Me Danglehant, Dieudonné et ses proches, distribuent des tracts et jurent au complot politique. L'accueil des autres avocats est tout aussi musclé : il se déroule sous les cris et les injures faisant parfois référence au IIIe Reich : "Les collabos sont protégés !"; "Faussaires" ; "C'est pour l'épuration qu'on fait ça ! Oui, celle qui n'a pas eu lieu en 44 !", peut-on ainsi entendre. 

Toujours selon BFMTV, le conseil disciplinaire a tout de même débuté. Mais pas sans d'autres débordements. Ainsi, Me François Danglehant lui-même, dénonce une "cabale" contre lui, menée par "des francs-maçons", et va jusqu'à dérober le dossier au président du conseil. Le tout sous les rires d'une partie de l'assemblée composée essentiellement de Dieudonné et ses acolytes.

Finalement, l'audience a fini par être reportée à une date ultérieure. Une décision que l'humoriste et ses compagnons ont célébré en chantant la Marseillaise. Interrogé par BFMTV, Me Danglehant est revenu sur cette affaire : "Il y avait quelques personnes pour lesquelles je travaille, dont le valeureux Dieudonné M'Bala M'Bala, et des personnes qui ont compris que les avocats sont un peu trop souvent victimes de pressions et de menaces". Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour outrage et injures. L'intégralité de cette vidéo (24 minutes) est disponible ici :