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Crédits Photo: Reuters
Seins nus, le buste barré de lettres noires clamant "Personne ne me soumet", elles ont crié leurs slogans en français et en arabe.

Intervention choc

Deux Femen interrompent le discours de deux imams au salon de la Femme musulmane à Pontoise

Seins nus, le buste barré de lettres noires clamant "Personne ne me soumet" pour l'une, "Je suis mon propre prophète pour l'autre", elles se sont saisies des micros pour crier leurs slogans en français et en arabe.

Deux militantes du mouvement féministe Femen ont perturbé ce samedi 12 septembre un Salon consacré à la femme musulmane, à Pontoise (Val-d’Oise). Peu avant la fin de l’événement, vers 20 h 30, "deux Femen sont montées sur la scène, habillées de djellabas qu’elles ont enlevées, avant d’être prises en charge par le service de sécurité du Salon et remises à la police", a déclaré une source policière. Deux femmes ont été "entendues samedi soir" et "nous allons poursuivre l’enquête et les auditions pour savoir ce qui s’est passé", a fait savoir, pour sa part, le parquet de Pontoise, qui précise que leur garde à vue a été "levée dans la nuit" et que les organisateurs du Salon ont annoncé leur intention de porter plainte.

Inna Shevchenko, porte-parole des Femen à Paris a mis en ligne une vidéo a mis en ligne une viédo ce dimanche, qui depuis a été retirée. Elle raconte que les "deux imams étaient en train d'évoquer le fait de battre ou non sa femme", quand les deux militantes âgées de 25 et 31 ans, sont montées sur la scène, a raconté Inna. Elles ont crié, en arabe et en français, des slogans qui étaient peints sur leurs seins et leur dos: "personne ne soumet, personne ne me possède, je suis mon propre prophète", a-t-elle ajouté, précisant que les deux jeunes femmes étaient d'origine algérienne et tunisienne. Aussitôt, des "sales putes, il faut les tuer" ont fusé dans la salle et une "quinzaine d'hommes ont sauté sur la scène et leur sont tombées dessus", a poursuivi Inna Shevchenko, reconnaissante à l'égard de la police qui est intervenue très vite pour les protéger. On voit, en effet, sur les imgaes des hommes donner des coups de pied.

Les Femen ne sont pas seules à fustiger l'organisation de ce salon. Ce dimanche à 15 heures, l'Observatoire départemental de la laïcité a prévu de manifester devant les portes du salon pour dénoncer la « façon intolérable » de « considérer la femme » de plusieurs des intervenants conviés.

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