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Crédits Photo: Capture d'écran Youtube

Fleurs et bougies

Attentats à Paris : le père et le fils qui ont ému le monde entier témoignent

Le petit Brandon, six ans, qui avait expliqué que "les méchants, c'est pas très gentil" et avait été rassuré par son père, a témoigné dans le Petit journal.

Il s'appelle Brandon, il a six ans et est en CP. La semaine dernière, une discussion avec son père devant le Bataclan a fait chavirer le monde entier. Pendant un moment de recueillement, capté par les équipes du Petit Journal, il avait résumé la situation d'un simple "les méchants c’est pas très gentil", avant de s'inquiéter de devoir "changer de maison" car "il y a des méchants, ils ont des pistolets". "Ils ont des pistolets mais on a des fleurs", avait répondu son papa. "Les fleurs ça fait rien", avait répondu Brandon. "Si, tu vois, tout le monde pose des fleurs, c’est pour nous protéger des pistolets", avait répondu le père.

Toute la famille était présente vendredi soir sur le plateau du Petit journal, sur Canal+ [à partir de 11:20 sur la vidéo], pour témoigner de l'impact de cette vidéo, vue des dizaines de millions de fois dans le monde entier.

"J'avais décidé d'aller rendre hommage à ces personnes", a expliqué le père, Angel, indiquant que Brandon "commencait à poser pas mal de questions". Ce n'est "pas évident d'expliquer ça à un enfant de six ans", d'où sa volonté de se rendre sur place, a-t-il poursuivi.

Arrivé du Vietnam à l'âge de 3 ans, Angel explique que si sa réaction a touché tant de monde, c'est parce que lui et son fils ont "parlé avec [leur] coeur". Il a expliqué qu'en tant qu'homme d'origine asiatique, mais "Français de coeur", il avait été particulièrement touché par les évènements. "J'ai reçu un commentaire qui m'a fait marrer : 'la vache, si c'est Jacky Chan qui représente la France, on est dans la merde'. Ca m'a fait beaucoup rire", a-t-il témoigné.

Brandon, visiblement impressionné d'être sur le plateau du Petit journal, a de son côté expliqué que ses copains l'avaient bien vu à la télévision : "Ils ont dit : 'comment t'as fait pour passer à la tv ?'", explique-t-il. Espiègle, ou tout simplement innocent, il explique qu'il n'a pas pu s'empêcher de parler pendant la minute de silence organisée dans sa classe.

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