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Valérie Trierweiler, reine incontestée des hebdos en 2012 : tout sur la folle année de la première dame de France
©DR

Revue de presse des hebdos

En analysant ses chiffres de trafic 2012, la rédaction d'Atlantico s'est rendue compte que sur les 50 revues de presse des hebdos faites depuis le début de l'année, celles consacrées à Valérie Trierweiler trustaient les meilleures places. Best of d'une année où la frontière entre les magazines généralistes et les revues people s'est encore largement estompée.

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Revue de presse du 10 mars : à un mois de l'élection les hebdos et magazines commencent à s'intéresser de plus près à la compagne de François Hollande. Et déjà à une de ses colères... 

Furieuse, furax, en pétard, Valérie Trierweiler. La compagne de François Hollande n’a pas du tout, mais alors pas du tout, apprécié de se retrouver en couverture de “ Paris Match ” où elle est grand reporter. Evidemment, ça doit faire bizarre de se voir à l’affiche du journal qui vous emploie. En même temps, en même temps… Valérie, hmm…, ça devait forcément arriver un jour ou l’autre, non, ce genre de petit désagrément ? Que dit le papier — constitué en fait des bonnes feuilles du livre “ Valérie, Carla, Cécilia, Bernadette et les autres, en campagne ” (Tallandier) ?

Quand François et Valérie préféraient “ s’éviter pour ne pas déraper ”

“ C’est en 1988 (alors qu’elle travaille à “ Profession politique ” où elle est chargée de suivre le PS) que Valérie rencontre pour la première fois François Hollande, raconte Constance Vergara. (…) La journaliste, entrée à “ Paris Match ” en 1989, se souvient que c’est à partir de 1997 qu’ils sont devenus “ complices ”. Au fil des reportages, des interviews, des voyages partagés, “ la complicité s’est transformée sans que nous n’y prenions garde ”. A partir de 2001, Valérie et François préfèrent s’éviter, tant la nécessité d’être ensemble se fait pressante, donc anormale ”. (...) Comment la journaliste peut-elle éviter le patron du PS alors que c’est le “ sujet ” dont elle est chargée ? ” Bonne question, Constance ! Merci de l’avoir posée… 

Revue de presse du 7 avril : Valérie bouche cousue, bouche ouverte... 

Valérie Trierweiler a-t-elle bien fait de s'abstenir de parler ? Après avoir dit non à "L'Obs", la compagne de François Hollande a visiblement été saisie d'un remords... Dans "Libération" de ce samedi matin, surprise !, la journaliste s'épanche sur deux pages. "Pourquoi vous exprimer aujourd'hui ?", lui demande le quotidien. -"Parce que le silence donne lieu à des interprétations pas toujours justes sur mon rôle, ma pseudo-influence et des polémiques qui n'ont pas lieu d'être. Pendant la période de diffusion de mon émission sur Direct 8, je ne voulais pas qu'on me reproche de tirer parti de ma situation personnelle pour en faire bénéficier mon émission. Voilà. Je suis libre maintenant". Yipee !
Valérie première dame : "Je continuerai à travailler"

Synchro, les deux amoureux le sont un peu moins sur la question "Première dame"... Interrogé dans "Match" sur la Première dame que pourrait être Valérie Trierweiler, François fait cette réponse : "La question est prématurée. Vous le lui demanderez si cette situation se produit". Petit couac ? Interrogée à son tour sur le sujet par "Libération", la candidate Première dame, s'estimant peut-être "en situation", loin de se dérober, fait front : "Puisque rien n'est écrit, dit-elle, tout reste à inventer. Mais je continuerai à travailler d'une façon ou d'une autre si François est élu. Tout simplement parce que j'ai besoin de gagner ma vie. J'élève mes trois enfants et je ne suis pas rentière. Je ne veux pas vivre aux frais de l'Etat. Lorsque ma présence sera requise, ce sera différent, mais je continuerai à assumer ma vie personnelle


Revue de presse du 17 mai : Valérie, "dossier quasi diplomatique" et déjà une question en Une de l'Express, Valérie Trierweiler en fait-elle trop ? 

Valérie Trierweiler, un “ dossier quasi diplomatique ”

Même “ Valérie ” semble difficile à “ gérer ”. “ Ah, les anniversaires roses !, s’exclame “ L’Obs ”, sourire en coin. Celui de Julien Dray, durant l’entre-deux-tours, en compagnie de DSK, est encore dans toutes les mémoires. A commencer par celle de Valérie Treirweiler, qui, ce mercredi 9 mai, a éjecté le pauvre “ Juju ” ( ? !) du pot offert aux équipes de campagne de Hollande. Encore une fois, celui-ci n’a rien dit. Il a laissé faire. Tant pis pour les amis… La compagne du président n’entend pas être une “ potiche ”. Les hollandais la surnomment “ Cécilia ”.Pour le prochain locataire de l’Elysée, c’est un dossier quasi diplomatique, tout aussi complexe, hélas — que ceux que soulève la terrible Mme Merkel ”. Bé, y’a pas qu’un maître à la maison, on dirait !

Valérie fait “ un coup en douce ”

“ Valérie Trierweiler en fait-elle trop ? ”, s’interroge, du coup, “ L’Express ” qui annonce en couverture une “ enquête sur l’influence de la Première dame ”. Tadam ! Mais qu’y a-t-il donc dedans ? Le 6 mai, à Tulle, commence le news, “ deux accordéonistes et une clarinettiste font leur apparition près du pupitre et entonnent l’air de “ La vie en rose ”. Hollande n’était pas au courant. La surprise est signée Valérie Trierweiler, avec la complicité (du maire de la ville), Bernard Combes. Un clin d’œil à la fois politique et intime — une ambivalence qu’elle savoure. (…) Trois jours plus tôt, l’élégante journaliste de 47 ans a eu l’idée de mettre cette chanson à l’honneur et a monté son coup en douce. La direction parisienne de l’équipe de campagne n’a pas été consultée. L’image la plus regardée de la soirée, celle qui restera dans la mémoire collective, leur a échappé ”. Mouais… perso, on n’est pas choqué choqué. Autre chose ?


Revue de presse du 24 mai : la première dame met les points sur les i dans un entretien au Point

Valérie Trierweiler : “ Je ne peux pas me supporter en photo ”

Pas dans le secret, Valérie ? Enervée, en tout cas, de tout ce qu’on dit sur elle… à tel point qu’elle a tenu à “ mettre les choses au point ” dans… “ Le Point ”. “ “ Ce n’est pas moi qui demande à être prise en photo, explique-t-elle au mag. Jamais je n’ai accepté d’être suivie par un photographe ou une caméra. J’ai horreur de me mettre en scène. Rien que ce matin, j’ai refusé neuf demandes ! ” Et de confier : “ Je ne peux pas me supporter en photo ” Elle est servie, commente le journal. Ses moindres gestes sont reproduits à l’envi. Et commentés ”. Ben, ça, c’est vrai, ça !, comme dirait la mère Denis.

Le Point ” ajoute : “ Elle reconnaît avoir du caractère, ce qui serait à l’origine de bien des commentaires désagréables : “ Quand les femmes ont du caractère, on les accuse de tout, s’offusque-t-elle. Mais ils finiront par s’habituer à moi ” ”. 

Quand Valérie tentait encore de dire du bien de Ségolène Royal... 

Aujourd’hui, elle ne veut retenir que les côtés positifs de la présidente de la région Charentes-Poitou : “ Elle a très bien su détecter des talents féminins. Delphine Batho et Aurélie Filipetti, par exemple, sont des femmes formidables ! Je les aime beaucoup ”. Et non, elle n’est pour rien non plus dans l’absence de Ségolène Royal le 15 mai à l’Elysée ! La décision en reviendrait à la seule ex-candidate à la présidentielle ”.

Revue de presse du 14 juin : l'affaire du tweet a éclaté, le Point a des révélations, François et Valérie s'étaient disputés avant qu'elle le publie. Et avant le tweet, le Point le révèle, il y avait eu un SMS ravageur

Miracle de la technologie ! A part “ L’Express ” et “ VSD ” (moins souples, apparemment, côté bouclage), tous vos hebdos rebondissent ce jeudi sur l’affaire qui agite tout le monde depuis mardi — on veut parler, bien sûr, du tweet-soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni. Signe que le message de la Première dame — rebaptisée “ Première gaffe de France ” par “ Libération ” mercredi — a tout renversé sur son passage : comme le quotidien de gauche hier, “ Le Point ” ose ce jeudi une comparaison — et un rapprochement — insensés. Entre qui et qui ? On vous le donne en mille : François Hollande et… Nicolas Sarkozy !

Valérie, "talon d’Achille" de François

“ Voilà un paradoxe, souligne en effet “ Le Point ” : Hollande, qui aura mis un point d’honneur à prendre le contre-pied de Sarkozy sur tous les terrains, s’inscrit, sur celui (du mélange des genres), dans une étrange continuité. Il en est aujourd’hui de Valérie Trierweiler comme il en fut naguère de Cécilia : elles sont le “ talon d’Achille ” de leur président d’homme, selon l’expression employée par Brice Hortefeux au sujet de Cécilia. “ Valérie est le plus gros problème de François ”, chuchote un conseiller du chef de l’Etat. En hollandie, on ne dit du mal de la “ First girlfriend ” qu’à voix basse, en regardant autour de soi ”. La presse, visiblement — et heureusement ! — n’est pas soumise aux mêmes diktats. Les chuchotis, elle connaît pas.

Mais pourquoi Valérie s’acharne-t-elle ?

Plus franco de port, “ Le Point ” s’interroge : “ Mais pourquoi (Valérie Trierweiler) s’acharne-t-elle sur Royal maintenant qu’elle prend si bien la lumière ? D’autant plus que, en face, la présidente de la région Poitou-Charentes est fort peu belliqueuse. Depuis le soir où elle a recueilli 7 % des voix au premier tour de la primaire socialiste, elle a muselé la “ femme trahie ” pour ne faire entendre que la “ personnalité politique de premier plan ”, ainsi qu’elle se présente. C’est peu de dire qu’elle s’est montrée “ impeccable ” — le mot est de Hollande — vis à vis de son ancien compagnon, au point d’accepter de faire meeting commun avec lui sous les yeux de Trierweiler. ”

Valérie ménagée par François

L’ “ acharnement ” de Valérie Trierweiler est d’autant moins compréhensible, souligne “ Le Point ”, que François Hollande semble vouloir la “ ménager ” le plus possible. Au meeting de Rennes, raconte en effet le mag, “ sur scène, Ségolène Royal proclama son soutien à “ François ”. Quelques minutes plus tard, il remerciera “ Ségolène Royal ”. “ Valérie n’aurait pas apprécié un “ Ségolène ” tout court, décode un collaborateur de Hollande. C’est comme la bise donnée à Royal, au pied de l’estrade, hors la présence des caméras, pour que leur complicité ne soit pas retransmise sur les grands écrans. Ce que l’on vit, ce fut la poignée de secondes où elle et lui, côte à côte, ont levé les bras pour faire le V de la victoire sans se donner la main, contrairement à l’usage entre camarades. Avant que Hollande, gêné, ne lui désigne la sortie ”.

Valérie à Ségolène : “ Bonjour, madame ”

Mais en quoi consiste cet “ acharnement ” dont parle “ Le Point ” ? L’hebdomadaire le dit : à Rennes, toujours, “ Valérie Trierweiler avait réservé une (mauvaise) surprise à sa “ rivale ” : à peine Royal eut-elle gagné sa place en haut des gradins qu’elle arrivait sur ses talons pour lui serrer la main devant une forêt de caméras conviées tout exprès. Royal a porté beau. Comme elle le fit le 15 mai, à l’hôtel de ville de Paris, quand Trierweiler, qui la connaît depuis vingt ans, a salué d’un “ bonjour, madame ” celle dont elle n’avait pas voulu à l’Elysée, le matin même, pour la passation de pouvoir. “ Si je n’ai pas été invitée, c’est que François n’a pas voulu de drame avec elle ”, se plaindra Royal auprès d’un intime ”.

Valérie : après le tweet, le SMS

“ Le Point ” poursuit : “ Le soir de la victoire, place de la Bastille, il a suffi que le nouveau président ait, sur la scène, un geste affectueux à l’endroit de Royal pour que Trierweiler le prenne par le bras : “ Embrasse-moi sur la bouche maintenant ”. “ Valérie n’est pas méchante, mais elle est épidermique, possessive et rancunière ”, explique l’un de ses confidents, qui raconte avoir reçu, fin octobre 2011, au moment où Royal commençait de convoiter la présidence de l’Assemblée nationale, un SMS furieux de Trierweiler : “ Tout ce qu’elle aura, ce sera déjà trop ” ”. Wow !

Valérie et François : la dispute

Mais “ Le Point ” n’a pas fini : “ (Valérie Trierweiler) n’a pas supporté que Hollande adresse aux électeurs de la Ire circonscription de Charente-Maritime un message assurant que Ségolène Royal pouvait “ se prévaloir de (s)on soutien et de (s)on appui ”, assène-t-il. Son tweet est une mesure de rétorsion. Car ils se sont disputés le 12 juin au matin. A un proche, elle a raconté avoir dit à son compagnon : “ Tu as pris position en faveur de Royal sans me le dire. Tu vas voir de quoi je suis capable ! ” Il a vu. La France aussi ”. Et pas qu’un peu, mon neveu.

Hollande : action, réaction (?)

Comment le “ président-compagnon ” va-t-il sortir de l’ornière ? “ Quand, il y a peu, reprend “ Le Point ”, un ami politique de Hollande est venu le trouver pour le mettre en garde : “ Il faut que tu dises à Valérie de faire attention, elle peut te causer du tort ”, Hollande a répondu : “ Tu as raison, tu devrais lui en parler ” ”. Pas gagné, pétard ! Il y a pourtant urgence et nécessité. (...) Si le chef de l’Etat n’est pas capable de remettre un peu d’ordre dans la circonscription rochelaise et s’il laisse ses proches se saisir de cette bagarre-là pour en régler de bien plus intimes, on peut légitimement s’interroger sur son autorité, au sommet de l’Etat. Là est le vrai danger pour François Hollande. Il lui a fallu du temps, durant la campagne présidentielle, pour effacer l’image qui lui collait à la peau : celle d’un homme indécis ou en tout cas trop peu structuré pour échapper à l’influence de ses proches. C’est cette réputation-là qui peut revenir par la bande, au gré de quelques caprices matrimoniaux ”. Hé oui…

Revue de presse du 21 juin : après le tweet, au tour de Ségolène Royal de régler ses comptes et elle le fait dans le Point

Vous voulez connaître la suite du feuilleton ? Ah, vous ne demandez pas lequel, hein !, vous savez déjà… Comme la semaine dernière, tout, ou presque, est dans “ Le Point ”, même si, de-ci, de-là, on trouve tout plein de petites choses sur les suites du tweet de Valérie Trierweiler (qu’on vous a gardé, ne vous affolez pas). En attendant, la parole à Ségo ! Car oui, c’est elle qui, ce jeudi, s’exprime en grand — et en très fort — dans “ Le Point ” (où BHL, parenthèse, fait son éloge dans sa page “ Bloc-notes ”). Amertume, volonté de rendre coup pour coup ou de liquider l’affaire une fois pour toutes, histoire de passer à autre chose ? A vous de voir… Perso, on en a un peu notre claque que la revue de presse news se confonde avec la people du samedi, mais bon, on commande pas. En même temps… en même temps, il y a peut-être des enseignements à tirer de cette pénible affaire et de ce qu’elle dit de la “ capacité ” de notre président à nous gouverner, hmm… Difficile de prendre de la “ hauteur ”, on ne perd rien à essayer — de toute façon, on n’a pas le choix. On y va ? Allez hop, c’est parti, mon kiki ! Hou, on s’encourage comme on peut, brrr…

“ Je suis ravalée au rang de machin à trois ! ”

“ Que faire contre le tweet de Valérie Trierweiler qui balaie tout, son combat, sa famille, ses amis ”, demande “ Le Point ” à la dame défaite à la Rochelle. “ “ C’est l’inversion des rôles. C’est moi dont la famille a été bousillée, c’est moi qui pourrais avoir de la rancœur, confesse-t-elle après la tempête médiatique, la veille du scrutin. Je lis des articles sur les monarques, leurs maîtresses, leurs femmes. Mais c’est horrible ! Je suis une femme politique, je me bats, et je suis ravalée au rang de feuilleton, de théâtre de boulevard, de machin à trois, de trio ! ” ” Sûr, ça n’est pas glorieux, encore moins agréable.

Les enfants Hollande ne souhaitent plus, pour l’heure, rencontrer Valérie

“ Ségolène Royal raconte qu’elle a dû à plusieurs reprises réconforter sa fille Flora, effondrée au téléphone, poursuit le mag. La benjamine viendra passer la journée de dimanche avec elle à La Rochelle, rejointe par son frère Thomas. Tous deux seront à ses côtés, comme ils étaient là lors de son échec à la primaire socialiste, une nuit d’automne à Paris ”. Dans un entrefilet, “ Le Nouvel Observateur ” indique quant à lui que “ le tweet fatal a (…) choqué les enfants de François Hollande. Thomas, Clémence, Julien et Flora, qui avaient accepté de déjeuner à l’Elysée, malgré leur mise à l’écart de la cérémonie de passation des pouvoirs, ne souhaitent plus, pour l’heure, rencontrer l’ennemie de leur mère, Ségolène Royal. “ Pour François, c’est un gros souci ”, confie un proche ”. On le conçoit.   

François rend visite à Ségolène en cachette de Valérie

Le président est-il capable de dire non à sa compagne et de la “ recadrer ” ? C’est la question que tout le monde se pose… La semaine dernière, “ Le Point ” nous abreuvait d’anecdotes sur les efforts de François Hollande pour ménager la “ susceptibilité ” de Valérie (voir la revue de presse du 14 juin). “ VSD ” en rapporte aujourd’hui une nouvelle, inédite et pour le moins soufflante. “ Au lendemain du premier tour de la primaire socialiste, commence le mag, François Hollande a besoin du soutien de Ségolène Royal pour battre Martine Aubry. Secrètement, il décide de rendre visite à son ex-compagne, sans en informer son staff qui, interrogé, dément, de bonne foi, cette rencontre pourtant bien réelle. Lorsqu’il revient, ses collaborateurs lui demandent les raisons de cette petite cachotterie. “ Je ne l’ai pas encore dit à Valérie ”, s’excuse le candidat. Silence pesant dans le bureau ”. Et pas que là. Et pouf, patatras !

Le président face aux “ rumeurs ” concernant son couple

Alors, François, cap ou pas cap ? Le chef de l’Etat donne le change. En surface, rien ne dépasse. Et tout semble continuer plus ou moins comme “ avant ”. (...) “ Mercredi 13 juin, nous informe “ Le Nouvel Obs ”, à sa sortie des studios de Public Sénat, François Rebsamen a reçu un appel de François Hollande. Le président tenait à le féliciter pour ses déclarations concernant… sa compagne Valérie Trierweiler : “ Il faut qu’elle apprenne la réserve qui doit être la sienne en tant que compagne du président de la République ”, venait de fustiger le maire de Dijon. Pour Hollande, on ne saurait mieux dire… A l’évidence, le tweet de soutien adressé par Valérie Trierweiler à Olivier Falorni (…) a provoqué un rafraîchissement au sein du couple présidentiel ”. Si “ L’Obs ” le dit…

Valérie “ mise à l’amende ”. Ou pas ?

L’hebdomadaire l’affirme : “ Les proches de l’Elysée jurent que l’impertinente a été mise à l’amende. (…) Samedi soir, le couple était attendu au concert de Johnny Halliday au Stade de France. Ce fut l’une des filles de François Hollande qui assista à la performance du rockeur national ”. Plus intéressant : “ L’Obs ” indique que “ Le jeudi suivant l’acte de défi (de Valérie Trierweiler), le président ne l’a pas autorisée, malgré sa demande insistante, à assister à la cérémonie d’hommage aux quatre soldats morts en Afghanistan ”. Ah, ah ! Il y aurait donc bien eu mesure de rétorsion… Pas si vite ! Dans son papier de couv, “ L’Express ” donne une autre information : “ Nul ne l’a su, mais pour exprimer son soutien (aux familles, le chef de l’Etat) a demandé à sa compagne d’être présente (à un entretien privé organisé à l’issue de la cérémonie du 14 juin aux Invalides. Elle l’a rejoint discrètement. Valérie Trierweiler n’apparaîtra nulle part, sur aucune photo.

Mais c’est bien un couple qui a murmuré des paroles de réconfort à des parents dans la peine, après les mots officiels prononcés, au nom du peuple français, par son premier représentant ”. Qu’en conclure ? Que François Hollande a pris la mesure du “ danger ” et fera en sorte, désormais, de “ border ” le périmètre d’action, de présence et de représentation de sa compagne ? Qu’il ne peut s’empêcher, malgré tout, de la “ contenter ” ? Ah, c’est compliqué… Dans son “ Tweet Express ”, l’hebdomadaire du même nom signale que, “ conséquence du “ Tweetgate ”, l’Elysée (a supprimé) de son site Internet la page sur Valérie Trierweiler ”. Est-ce bon signe ? No lo sé. Tout ce qu’on sait, François, c’est qu’on a besoin d’être rassuré. Par les temps qui courent, on a besoin d’un geste, d’une action, d’un truc qui dit que tu es le chef et qu’on peut compter sur toi, hmmm ?

Revue de presse du 30 août : les hebdos lisent les livres de la rentrée consacrés à la première dame et une question apparaît : François Hollande a-t-il tenté un retour chez la mère de ses enfants ? 

A l’heure où François Hollande dégringole dans les sondages, où la presse, de droite comme de gauche, lui tombe dessus à bras raccourcis rapport à son "inertie", voilà-t-y pas que deux ouvrages, touchant à sa vie privée, cette fois, viennent un peu plus semer la zizanie. N’en jetez plus ! Mais… procédons par ordre et attaquons le volet privé, voulez-vous, histoire d’en être débarrassés.

Dans leur "Entre deux feux", Anna Cabana et Anne Rosencher lèvent pourtant un lièvre, et un gros… dont “ Gala ” se fait comme il se doit l’écho : “ Un ami du couple, raconte le mag, a confié aux deux auteures que “ François a voulu retourner avec Ségolène après la campagne de 2007. Il y a eu un moment de flottement. Il a même été question qu’ils partent en vacances ensemble pour se retrouver ”. Bigre ! Ca, c’est un scoop ! Si tant est qu’il soit vrai…

La vraie/fausse “ thèse du retour ”

Dans “ L’Ex ” (Editions du Moment), dont “ Le Nouvel Observateur ” publie ce jeudi les bonnes feuilles, le journaliste Sylvain Courage démonte en effet la “ thèse du retour ”. En décembre 2007, écrit-il, “ la rupture (de Ségolène et de François) — pour avoir été officialisée — est loin d’être franche. A la rentrée, l’Ex laisse entendre que François regrette sa vie de famille et qu’il est prêt à reconsidérer la situation ! (…) Ségolène Royal donne à nouveau crédit à cette “ thèse du retour ” dans son livre “ Ma plus belle histoire, c’est vous ” : “ Aujourd’hui, tout cela est passé. Je goûte cette nouvelle liberté, cette sérénité reconquise, même si elle fut douloureuse à reconquérir. Et quand François Hollande récemment a parlé de revenir, je lui ai dit que ce n’était pas une bonne idée ”. (…) Ces affirmations, que François Hollande rejette aussitôt avec vigueur, n’ont sans doute qu’un objectif, conclut le journaliste : semer la zizanie dans le nouveau couple que son ex-compagnon forme désormais officiellement avec Valérie Trierweiler ”. Heu… convaincus ?

Ségolène convoque Valérie dans son bureau

Si les deux ouvrages n’ont pas la même version des faits sur ce chapitre particulier, ils distillent souvent, disons-le, grosso modo les mêmes informations. Comme Anna Cabana et Anne Rosencher, Sylvain Courage raconte, par exemple, mais de manière plus détaillée, “ la première confrontation ” entre Ségolène et Valérie. “ Au mois de février 2003, rapporte-t-il, Ségolène Royal aborde la jeune journaliste dans la salle des Quatre-Colonnes. Elle demande à la voir le plus vite possible. Rendez-vous est pris pour le surlendemain. La députée des Deux-Sèvres reçoit Valérie Trierweiler dans son bureau de l’Assemblée nationale. “ Vous devinez pourquoi je vous ai fait venir, demande Ségolène Royal. Vous êtes au courant de la rumeur… ” “ Je ne me fie pas aux rumeurs ”, lui répond Valérie Trierweiler. Les deux femmes se jaugent. La journaliste ne se démonte pas. “ Vous avez trois enfants. J’en ai quatre, faites très attention ”, conclut Ségolène ”. Tadam ! 

Revue de presse du 4 octobre : C'est officiel, un sondage l'indique, Valérie Trierweiler est devenue la première dame la moins appréciée des Français

Valérie Trierweiler, “ la mal aimée ”

De qui est-il question ? De Dominique Desseigne et de la fille qu’il aurait eue, d’après Lepoint.fr, avec Rachida Dati ? Nope : le news ne soulève même pas la question dans son format papier. De qui, alors ? Bé, de Valérie Trierweiler… encore, hé oui... “ La mal aimée ”, tonne en couverture “ VSD ” qui publie des extraits de “ la première bio qui dit tout ”. Houlà ! Ca s’annonce crunchy, cette affaire… d’autant que le livre, publié aux éditions First, s’intitule “ La dame de pique ”. Ouille, ça promet ! 

La famille de Valérie : des grands bourgeois déclassés

A la lecture, malheureusement, les passages tirés de l’ouvrage de Nadia Le Brun et Alain Bourmaud se révèlent plus sirop que piquants. Les Massonneau (nom de jeune fille de Valérie) ? “ Des grands bourgeois déclassés ” victimes d’une “ banqueroute qui a traumatisé toute une famille ”. Cette banqueroute, de surcroît, serait en partie liée à l’accident, dûment relaté, dans lequel le père de la première dame a perdu une jambe. “ Bouleversé par l’accident de son fils ”, Jacques, le grand-père banquier, “ a (en effet) multiplié les prêts et les dons aux prisonniers ”, creusant des “ déficits abyssaux ” qui ont “ alerté la Banque de France ”, avant d’abandonner femme et enfants “ pour emménager dans une splendide demeure ” et s’adonner tout entier à “ son attrait pour le beau sexe ”. Rôôô, ça ressemble limite à du Balzac mâtiné de Dumas, cette histoire…

Valérie T., le record : 67 % de mauvaise opinion

Le news accompagne les extraits de “ La dame de pique ” d’un sondage Louis Harris qui, pour le coup, ne va pas mais alors pas du tout dans le sens du sucré… et justifie, de fait, ce titre de couv' sur “ Valérie T., la mal aimée ”. “ Dans l’histoire de la Ve République, c’est un record, entame le mag. Jamais, en effet, une première dame n’avait été si mal perçue par nos concitoyens. (…) Aujourd’hui, seuls 29 % des sondés jugent favorablement Valérie Trierweiler, soit vingt points de moins qu’à la mi-juin. Et, score tout à fait impressionnant, 67 % en ont une mauvaise opinion, le reste ne se prononçant pas ”. Wow, wow, wow !

Pour les Français, Valérie T. nuit à l’image de François Hollande

Mais il y a plus grave… “ 42 % de nos sondés, indique en effet le news, estiment que l’exposition publique de leur vie privée — notamment cet été où le couple présidentiel s’est fait photographier sous tous les angles — nuit à l’image du président de la République. De la même manière, 44 % des Français interrogés reprochent à Valérie Trierweiler d’occuper une place “ trop importante dans la vie politique ”. Ce désamour s’explique par son attitude, souvent jugée autoritaire, hautaine et maladroite, autant que par la confusion qu’elle entretient elle-même entre vie publique (le rôle de première dame qu’elle n’assume pas totalement) et vie privée (la journaliste qu’elle souhaite toujours être) ”. Le plus cruel, peut-être, dans l’histoire, c’est que ce sondage, pour le moins accablant, tombe pile poil le lendemain de l’interview de la première dame dans “ Ouest France ”, où, comme vous le savez, Valérie Trierweiler a reconnu avoir commis une erreur en balançant son tweet de soutien à Olivier Falorni et annoncé qu’elle renonçait à animer une émission de reportages sur D8. Le sort s’acharne, on dirait… en même temps, en même temps, l’aurait pas pu faire ça plus tôt, la Valérie, hmmm ?

Quand Ségolène considère qu'enfin, la vérité est dite dans les ouvrages non autorisés sur le triangle Hollande/Royal/Trierweiler ! 

Ironie du sort ? Du hasard ? A l’heure où paraît la biographie de la compagne du président, Ségolène Royal confesse le plaisir — la satisfaction, tout du moins — qu’elle a eue à lire les ouvrages “ non autorisés ” publiés sur le “ triangle ” qu’elle forme avec le couple Hollande/Trierweiler. Ben oui… Comble du drôle : elle le fait dans… “ VSD ” — oui, encore ! “ Vous avez réagi positivement et même remercié les auteurs des ouvrages sur François, vous et Valérie Trierweiler. Les intrusions dans votre vie intime ne vous ont pas gênée ? ”, demande l’hebdo. —“ Quand des choses se retrouvent sur la place publique, à cause d’initiatives regrettables, c’est violent pour moi, pour mes enfants ; mais dans cette violence, si des choses vraies sont dites, autant en prendre acte de façon objective et positive. Si des journalistes font bien leur travail, à quelques imprécisions et erreurs factuelles près, je leur en donne acte. Ces mots, je n’aurais jamais pu les dire. Les faits, vous les connaissez maintenant. Autant que les choses soient dites dans un souci de vérité ”. Ah ben, ça alors, si on s’était attendu…

Revue de presse du 11 octobre : où l'on apprend que Nicolas Sarkozy aurait dragué Valérie Trierweiler et où celle-ci aurait rétorqué à François Hollande qui lui conseillait de travailler dans l'édition "je peux aussi aller m'inscrire à Pôle emploi". 

Et puisqu’on parle de l’ancien président, figurez-vous qu’on en apprend de belles sur ses relations avec… avec… ah, là, c’est plus compliqué à deviner, ah, ah ! Langue au chat ? Avec Valérie T. ! Quoi, Valérie Trierweiler et Nicolas Sarkozy ? Ensemble ? Noooon ? Non, en effet ! Mais c’est pas l’envie, apparemment, qui lui manquait à “ l’ex ”, si l’on en croit le livre “ La frondeuse ” (Editions du Moment) dont “ L’Express ” publie aujourd'hui les bonnes feuilles. C'est à noter : le magazine ne cite pas l'extrait dans lequel Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn évoquent une liaison entre la journaliste et l'UMP Patrick Devedjian qui, on l'a appris hier soir, a conduit Valérie Trierweiler à porter plainte contre les deux auteurs... Méfiant ou prudent, "L'Express" ? L'a eu le nez creux, en tout cas. Mais revenons à nos moutons, et aux tentatives de drague — malheureuses — de Nicolas Sarkozy. “ La scène se déroule lors d’une garden-party, au milieu des années 2000, relatent les journalistes Alix Bouihaguet et Christophe Jakubyszyn. Jacques Chirac est encore président et Nicolas Sarkozy, son ministre de l’Intérieur. Il déambule dans les jardins du Palais, noir de monde, comme chaque année le jour du 14 juillet. Il tient sa femme Cécilia par la main. Le couple croise Valérie Trierweiler. Discrètement, Nicolas Sarkozy, sans lâcher la main de sa femme, se penche vers la journaliste de “ Paris-Match ” et lui murmure à l’oreille : “ Qu’est-ce que t’es belle ! ” Cela fait quelque temps déjà que Nicolas Sarkozy a repéré la splendide trentenaire ”. Ah, oui ? Mais encore ?

“ Si je veux savoir où tu habites, je demande et on me donne l’information dans les dix minutes… ”

“ C’est lors d’un déjeuner avec un groupe de journalistes féminines que Nicolas Sarkozy décide de jeter son dévolu sur Valérie Trierweiler, racontent Bouilhaguet et Jakubyszyn. (…) Profitant d’une remarque de Valérie Trierweiler sur l’une de ses récentes déclarations, il répond : “ Oui, mais toi, tu es une petite-bourgeoise ! Tu habites dans le XVIe, donc tu ne peux pas comprendre ce qui se passe dans les quartiers. Comme tous les journalistes, tu as un avis sur tout ”. Piquée au vif, elle réplique : “ Je ne vous permets pas. Et d’ailleurs, je n’habite pas le XVIe arrondissement ”. Si Nicolas Sarkozy n’est pas gêné qu’on lui tienne tête, il aime aussi montrer sa puissance : “ Ah bon, tu n’habites pas le XVIe ? Mais, tu sais, je suis ministre de l’Intérieur. Si je veux savoir où tu habites, je demande, et on me donne l’information dans les dix minutes… Tu veux voir ? ” Cash, hein, Nico… 

“ Comment a-t-il fait pour séduire un canon pareil ? ”

“ Amorcée par ces deux épisodes, poursuivent les auteurs de “ La frondeuse ”, la relation entre Nicolas Sarkozy et Valérie Trierweiler demeure conflictuelle. Il disait parfois à des proches : “ Mais pour qui elle se prend, celle-là ? Je ne suis pas assez bien pour elle ? (…) Lorsqu’il apprend la liaison de Valérie Trierweiler avec François Hollande, la première remarque de Nicolas Sarkozy ne manque pas d’intérêt, si l’on se projette en 2012 :“ Comment a-t-il fait pour séduire un canon pareil ? ” ”.

Contre les billes et les tomates : le pétard

Manoeuvre politique ou vengeance de séducteur éconduit ? En mars 2012, pour contrer la fuite concernant les jets de billes et de tomates de Louis Sarkozy sur une policière en faction à l’Elysée, le président-candidat “ demande aux services de police d’éplucher les incidents éventuels ayant pu concerner François Hollande et sa compagne. Les services tombent sur une affaire mineure mais qui apparaît très vite aux yeux du candidat Sarkozy comme une pépite : un procès-verbal de police citant l’un des fils de Valérie Trierweiler interpellé dans la rue en possession d’un pétard, quelques semaines plus tôt ! Dès le samedi après-midi, quelques heures après la révélation de RTL, les équipes du candidat font savoir à plusieurs journalistes que l’un des fils de Valérie Trierweiler a fait l’objet d’un contrôle, il détenait de la drogue. Interrogée par les journalistes “ alertés ” par l’Elysée, l’équipe de François Hollande s’efforce de donner la version précise de l’incident. Billes et tomates contre pétard… La plupart des rédactions, jugeant que la campagne méritait mieux et, surtout, que les enfants ne doivent pas être placés sur la champ de bataille, feront l’impasse sur ces informations ”. 

François à Valérie : “ Et pourquoi tu n’irais pas travailler dans l’édition ? ”

Mais “ La frondeuse ” évoque aussi les relations du couple Hollande/Trierweiler et le souhait, marqué par la première dame, de continuer à travailler… “ “ Et pourquoi tu n’irais pas travailler dans l’édition ? ”. La question brûlait les lèvres de François Hollande depuis des semaines, notent les auteurs. (…) Il le pensait déjà pendant la campagne mais, depuis son élection, le chef de l’Etat mesure combien il sera compliqué pour elle de continuer à exercer sa profession de journaliste. Il en appelle depuis des années à une “ République irréprochable ”. Et cette obstination de sa compagne à rester journaliste lui fait craindre un mélange des genres préjudiciable à sa présidence. Valérie Trierweiler le fusille du regard. Et décoche aussitôt : “ Mais je n’ai aucune envie d’aller travailler dans l’édition ! ” Certains patrons lui tendent pourtant les bras, comme Arnaud Lagardère. Le PDG du groupe du même nom, propriétaire de plusieurs maisons d’édition, lui a proposé de l’accueillir au sein de l’une d’elles. “ Ca ne règle pas le problème, poursuit-elle avec fermeté. On m’attaquera sur autre chose et, notamment, sur mon employeur ”. François Hollande en convient ”.

La "marquise de Pompatweet" : “ Je peux aussi aller m’inscrire à Pôle emploi ! ”

Le président, pourtant, ne désarme pas. “ Quelques jours plus tard, reprennent les deux journalistes, nouvelle offensive élyséenne. Cette fois, elle émane d’un membre du cabinet du président. “ Pour vous, ça va être compliqué de continuer à travailler ”, glisse le haut fonctionnaire au détour d’une réunion. Piquée au vif, Valérie Trierweiler se fige et décoche : “ Si vous voulez, je peux aussi aller m’inscrire à Pôle emploi et demander des bourses pour mes enfants ! ” Brisant le silence consterné de l’assemblée, elle assène en guise de conclusion : “ Je reste journaliste, ou j’arrête tout ! ” Même Manuel Valls, pragmatique, ose : “ Valérie pourrait mettre sa carrière entre parenthèses et espérer la retrouver demain. Mais elle vit ça comme un déchirement. Je ne dis pas qu’elle va renoncer. Je dis que ça va être très difficile ” ”. Effectivement... En même temps, c'est Patrick Rambaud qui va être content. "Le Nouvel Obs" nous l'annonce en effet : "L'auteur des truculentes chroniques de "Nicolas Ier", durant le précédent quinquennat publiera en janvier, toujours chez Grasset, l'histoire de "François IV". Hollande, le quatrième après François Ier, François II et Mitterrand. Il sera évidemment question de la nouvelle première dame, Valérie Trierweiler, présentée sous les traits de "la marquise de Pompatweet". Sacré Patrick ! 


Revue de presse du 20 décembre : François Hollande et Valérie Trierweiler aurait conclu un nouveau pacte, ceux qui misaient sur la disgrâce de la première Dame "ont la trouille"

Hollande/Trierweiler : le nouveau pacte

Comme si l’équilibre n’était pas assez fragile comme ça, voilà que se profile un autre danger pour le chef de l'Etat… “ Trierweiler, le retour ”, titre “ Le Nouvel Obs ”. “ La première dame, dit-il, a mis du temps à entrer dans son rôle. Sa métamorphose tombe à point nommé pour compenser les difficultés d’un président plus isolé que jamais. (…) A l’Elysée, un nouveau pacte a été conclu. En rédigeant une lettre de soutien dans le procès pour atteinte à la vie privée et diffamation qui oppose Valérie Trierweiler aux auteurs et à l’éditeur de “ La frondeuse ”, François Hollande a accompli le geste que sa compagne attendait. “ Elle le lui avait demandé, mais elle n’avait pas insisté ”, croit savoir un conseiller du président ”. Tout va bien, alors ? Ben, en fait, non, pas vraiment…

Valérie, le retour : “ tous ceux qui ont voulu l’enterrer ont la trouille ”

Malgré le geste de son compagnon, “ La première dame ne décolère pas, explique en effet l’hebdo. (…) Prétendant explorer l’ancienne vie de leur consoeur — et amie ! —, Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaguet lui prêtent une aventure avec l’ex-ministre UMP Patrick Devedjian, qui aurait participé à une tentative de rapprochement entre François Hollande et… Edouard Balladur ! “ Ils me font passer pour une pute ”, dit Valérie Trierweiler. Rien d’étonnant à ce que François Hollande conteste, par écrit, la véracité de toute l’intrigue. (…) En attendant, la controverse agit comme un révélateur au Château. “ Valérie est de retour. Tous ceux qui ont voulu l’enterrer après la bourde du tweet ont la trouille ”, grince un conseiller.

Mariage pour tous, Notre-Dame-des-Landes… Valérie joue l’aiguillon

“ Car la journaliste a déjà prévenu qu’elle n’oubliait pas ceux qui lui ont manqué, continue le news. Plus présente que l’été dernier dans les bureaux de la “ partie Madame ”, l’aile de l’Elysée qui lui est réservée, elle jure ne pas s’immiscer dans la vie politique. Et n’aurait mis que trois fois les pieds dans le bureau présidentiel. Pourtant, en faisant savoir qu’elle serait témoin d’une noce homo dès que “ le mariage pour tous ” serait adopté, Valérie a bel et bien apporté son soutien à une réforme en cours. Et aiguillonné un François Hollande hésitant…A Angers, où elle effectuait un pèlerinage symbolique le 9 décembre, Valérie Trierweiler a brièvement reçu trois opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Tollé dans l’opposition, qui a voulu y voir un défi à l’autorité du gouvernement ! “ Les opposants à Notre-Dame-des-Landes menaçaient d’envahir le magasin où elle dédicaçait son album sur la campagne. Elle a pris la lettre plutôt que de risquer un incident ”, raconte un conseiller. Valérie Trierweiler n’a donc rien fait que de pratiquer l’apaisement préconisé en haut lieu ”, commente le journal, visiblement pas tout à fait convaincu…





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