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Kate Middleton enceinte en bikini, Charlotte Gainsbourg nymphomane, Carla un doigt dans le c…
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Revue de presse people

Mais aussi Jean Sarkozy prof de fac testé en live par ses étudiants, Eric Besson et Yasmina re-à la colle, “ Octomom ” réduite aux dernières extrémités pour faire vivre ses enfants et, et, et… tout sur la profession “ casteur de cons ”. Si c’est pas une belle RP pipole, ça !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Alors, ça y est ? Katie a pris du bidou ? Oui, c’est “ Voici ” qui le dit… et qui le montre aussi, en ex-clu-si-vi-té ! “ Jusque-là, le futur bébé du couple princier était encore très abstrait, reconnaît le people. Mais au détour d’une sortie à la plage, un joli petit ventre est apparu, témoin d’un bonheur grandissant… ” Au détour d’une sortie à la plage ? Oh, mais alors, elle est en maillot, Kate ? Hé oui ! Ce qu’on est gâtés, tout de même…

Kate a accepté de voir un hypnothérapeute

“ C’est sur l’île Moustique, où ils ont rejoint la famille de la princesse après une escale en duo à la Barbade, que les amoureux ont choisi de poser leurs valises et de décompresser, raconte “ Voici ”. Là-bas, ils ont loué une luxueuse villa privée avec piscine à débordement, salles de jeux, immense terrasse et vue sur l’océan. Un petit coin de paradis à 35 000 euros la semaine, certes, mais après la période qu’ils viennent de traverser, il leur fallait bien ça. William l’avait juré à Kate : dès qu’elle aurait retrouvé ses forces, il l’emmènerait au soleil. Une promesse qui a motivé la jeune femme puisqu’elle a fait appel à un hypnothérapeute pour retrouver le goût de manger. Et alors ? Ca a marché ! Non seulement l’appétit est revenu, mais en plus, son ventre commence enfin à se voir ! ” Yeehaw !

Kate bidon et seins en pointe

“ En fin de semaine dernière, pour la première fois, explique “ Voici ”, elle s’est autorisée une sortie en maillot de bain sur la Macaroni Beach, exhibant de jolies petites rondeurs. Là, le couple aurait pu se poser sur un transat et lézarder, mais non. Pas le genre de la maison ! Kate et William ont foncé droit devant, sont entrés dans l’eau comme dans un bain et ont nagé de façon très sportive, avant de faire demi-tour et de revenir sur le sable. Imperturbables. Ensuite, ils ont pique-niqué sous une paillote, et fait une partie de volley-ball avec le clan Middleton au grand complet ! ” Ah, bah, le farniente, c’est pas pour les royaux, on dirait… Bon, et sinon, elle est comment la princesse enceinte en maillot de bain ? Ben, pas épaisse. Sûr, on voit bien un petit ventre qui pointe au-dessus de ses longues cuisses fuselées, mais bon, y’a pas de quoi tomber à la renverse non plus, hein ? Comme le dit “ Voici ”, “ Kate est super contente que ça se voie enfin. Qu’elle a pris des seins ”. Mouarf ! Heu, en même temps, c’est vrai qu’elle a le haut du maillot un peu plus, comment dire ? … garni ?

Pippa et son argh, quelle horreur !, fiancé rôturier

Mais qui est le brun aux côtés de Pippa ? “ Voici ” ne le dit pas, mais on peut supposer que le jeune homme en caleçon motif tortues (des bleues, des rose, des blanches…) fait partie de sa vie depuis quelque temps puisqu’il a été invité à séjourner à Moustique avec toute la famille. “ Même s’il est très mignon, précise pourtant le mag, Kate voit cette nouvelle idylle d’un mauvais œil. C’est que la princesse fait tout pour que Pippa renoue avec son ex, George Percy, largué en mars dernier. Parce que mine de rien, le duc de Northumberland est un sacré bon parti, qui cadrerait plus avec l’image de la famille royale… ” Oui, bon, t’es pas obligée de tout faire comme ta sœur, Pippa, en même temps, hmmm ?

On a testé pour vous Jean Sarkozy prof de droit

Et puisqu’on en est à parler “ fils/filles de ”, Gotha et Cie, figurez-vous que ce coquin de “ Grazia ” a eu une idée de génie : l’a carrément envoyé un journaliste assister au cours de Jean Sarkozy à la fac de droit de Créteil où il vient d’être nommé chargé de TD. “ 16 h 48, commence le mag : foule et gloussements devant la salle A 204. Les étudiants ne guettent pas une quelconque pop star, mais le nouveau chargé de TD : Jean Sarkozy. (…) 17 h : le cours précédent n’est toujours pas fini. @jeansarkozy patiente. Les curieux le dévisagent. Une jeune fille minaude avec lui. #fayote. (…) 17 h 09 : “ Nadia… Malia… Audrey… Myriam… Nabila… Valentin… Zouhour… ” #appel. 17 h 09 : ça vanne sec au fond de la classe : “ A chaque fois qu’il dit mon nom, j’ai envie de répondre : “ J’ai rien fait, j’te jure, j’ai mes papiers ” ”.

Et le verdict est…

“ 17 h 16, poursuit “ Grazia ” : @jeansarkozy : “ Ce qu’on a vu la semaine dernière est assimilé par tout le monde ? Des questions ? ” Erreur de débutant. Les questions fusent, commente le mag. 17 h 18 : ça vire à l’interrogatoire. Les étudiants tentent de piéger leur prof sur ses connaissances. Il s’en sort. Et garde le sourire.17 h 22 : bruits dans le couloir. On entend un agent de sécurité “ jouer ” au chat et à la souris avec deux paparazzis. Jeanjean ne bronche pas. (…) 17 h 42 : au premier rang, un garçon laisse échapper un “ Jean ”. Le prof le reprend : “ Monsieur ”. Moins intimidant que “ Monsieur Sarkozy ”. (…) 18 h 07 : après une heure de TD, une dizaine de baîllements réprimés et un mal de tête en embuscade, on se dit que Jeanjean est crédible en prof de droit. (…) 18 h 37 : fin du cours. Des agents de sécurité filtrent le couloir pour interdire l’accès aux journalistes. Et aux demoiselles en pâmoison devant leur “ sex-symbol ” ”. Tu parles d’un cirque… ce qui nous fait penser qu’en son temps, aussi, Mazarine Pingeot avait fait une rentrée à la fac d’Aix-en-Provence en tant que prof de philo, et que ça ressemblait déjà pas mal à ça…

Charlotte Gainsbourg nymphomane

Un peu de sexe, pour changer ? La photo a pas mal circulé sur le Net cette semaine, mais elle fait toujours son petit effet dans “ Voici ”… “ Deux blacks entourant Charlotte Gainsbourg à moitié nue ? La nouvelle photo de “ Nymphomaniac ”, de Lars von Trier, n’y va pas avec le dos de la cuillère question érotisme, note le journal. Elle est cependant raccord avec la promesse faite par le réalisateur : dans cette histoire d’une nymphomane, il y aura des scènes de sexe non simulé et même Shia LaBeouf fera des galipettes pour de vrai ! Et Charlotte ? On ne sait pas. Entre l’envie de faire plaisir à Lars et la peur d’énerver Yvan, elle doit se sentir prise en sandwich… ” Hou, hou, hou… qu’en termes délicats – mais très suggestifs, ces choses-là sont dites… Vous avez l’image, là ? C’est bon, vous la tenez ?

Carla : “ Mets-moi un doigt dans le c… ”

Et puisqu’on a abordé le chapitre cul – appelons les choses par leur nom -, poussons un peu plus loin, voulez-vous ? Au rayon délicatesses et subtilités en tous genres, “ Voici ” nous rappelle dans sa page “ Zapping ” cette étrange confidence faite par Antoine de Caunes sur le plateau de l’émission “ Salut les Terriens ” : “ A l’époque où je présentais l’émission Eurotrash en Angleterre, raconte l’ancien animateur, j’avais demandé à Carla Bruni, qui n’était pas encore mariée au président Sarkozy, de dire dans toutes les langues européennes “ Mets-moi un doigt dans l’cul ”. Et elle l’a fait, c’était excellent et avec une délicatesse qui m’a stupéfié ” ”. “ Délicatesse ”, c’est exactement le mot qui nous manquait…

Eric Besson et Yasmina : c’est pas fini

Mais revenons aux beaux et nobles sentiments, à l’amour, qui fait mal parfois, mais qui, parfois, triomphe aussi… Très en verve, décidément, cette semaine, “ Voici ” nous apprend que le mariage d’Eric Besson n’est peut-être pas tout à fait perdu. “ En décembre dernier, rappelle en effet le journal, (la belle Yasmina Tordjman, presque 30 ans de moins que lui) a déposé une main courante pour signaler qu’elle quittait le domicile conjugal, première étape du divorce (voir la RP du 5 janvier). Tout semblait définitivement parti en eau de boudin, mais en janvier, l’ex-ministre de l’immigration et de l’intégration, puis de l’industrie sous le gouvernement Fillon, a emmené celle qu’il aime toujours passer une semaine à New York, pour tenter de la reconquérir. Apparemment, ça a marché : ils ont été vus la semaine dernière dans les rues de Paris, se tenant la main et s’embrassant comme des ados amoureux. Pour autant, pas de réconciliation officielle pour le moment mais pas de divorce non plus… ” Bah, c’est déjà ça, hein ?

“ Octomom ” esclave de ses enfants

Mais il n’y a pas que le mariage de compliqué : il y a aussi la maternité. Pas facile d’assurer quand on est la mère de quatorze enfants ! “ “ Octomom ” est aux abois,. Cette Californienne d’origine irakienne qui avait accouché de huit bébés en janvier 2009 a bien du mal à joindre les deux bouts nous alerte “ Paris-Match ”. Avant ses octuplés conçus par fécondation in vitro, Nadya avait déjà six enfants obtenus de la même façon, nous explique le mag. Mère célibataire revendiquée, elle a bénéficié un temps des retombées de sa célébrité. Mais les dettes se sont accumulées. (…) Quant à son gynécologue, il a été radié de l’ordre des médecins de Californie pour ne pas s’être assuré de sa santé mentale ”… Aïe, aïe, aïe ! On sentait bien que ça partait mal, cette histoire… A quoi ressemble le quotidien d’Octomom ? C’est ce que “ Match ” nous invite à découvrir et, franchement, ça fait pas envie…

Octomom a une "montée de panique" au supermarché

Passons sur la séance enfilage d’anoraks avant la sortie de l’après-midi, qui “ prend vingt bonnes minutes ”, filons direct au supermarché en compagnie de Nadya et de ses quatorze petits ventres affamés… “ Nadya emmène sa colonie dans un minivan Ford blanc à six roues (dont quatre à l’arrière) et cinq rangées de sièges, relate le journal. Boucler les ceintures de sécurité nécessite un bon quart d’heure de contorsions dans le véhicule rempli de jouets et de bouffe séchée. Une fois garée sur le parking de l’Albertson’s, le supermarché à cinq minutes en voiture de chez elle, Nadya fait monter tout le monde dans deux chariots. Le jour tombe. Nariyah, qui a retiré son anorak et ne porte qu’un petit tee-shirt, hurle dans le froid devenu polaire. Alors maman tracte seule les deux chariots chargés de gamins, qu’elle se dépêche de mettre au chaud. Regard désapprobateur des clients. Une fois à l’intérieur, Nadya se sent mal. Elle a une “ montée de panique ”, dit-elle. Demi-tour. Tant pis, elle achètera plus tard les paquets de corn-flakes pour le petit-déjeuner du lendemain. Une fois que les enfants seront couchés ”. 

Octomom addict au Xanax et au bistouri

“ Dans la maison, poursuit “ Match ”, il n’y a pas de père pour s’en occuper. Les enfants s’agrippent à la moindre silhouette masculine qui débarque. Nadya n’a pas de job, car elle n’a pas le temps. Trois nounous se relaient trois jours par semaine pour l’aider. C’est peu. Leurs initiales sont inscrites sur un tableau qui récapitule la semaine, avec leurs horaires quotidiens de travail. Nadya souffre d’une addiction au Xanax, un anxiolytique qui calme ses crises d’angoisse à répétition. Elle a dû récemment se faire soigner dans un centre de désyntoxication qui lui a coûté une fortune. Ses finances sont chancelantes : quatorze bouches à nourrir, ça coûte des milliers de dollars par mois. “ Rien que ce matin, ils ont dévoré vingt bananes et deux grands paquets de céréales ! ”, calcule-t-elle. Pour justifier l’absence de meubles dans sa grande maison, elle détourne avec humour l’adage d’Anna Wintour : “ Less is more ” (“ Moins, c’est plus ”) ”. Histoire de compléter le tableau, le mag le précise : “ Avec ses grosses lèvres et son maxi tour de poitrine, Nadya est une accro du bistouri et de la célébrité ”. Une maison vide, sans père — ni homme, une mère incapable de bosser, accro aux anti-dépresseurs et à la chirurgie : sont bien lotis, les petits !

Octomom contrainte de tourner un film porno

“ Pour payer les factures, indique le journal, (Octomom) a tourné un film porno, “ Home Alone ” (“ Seule à la maison ”). Elle s’y masturbe tout en faisant la lessive à la main, dans une bassine d’eau mousseuse au-dessous de petites chaussettes et de slips taille XXS en train de sécher sur un fil. Classe ! Mais ça n’a pas suffi pour boucler les fins de mois. Nadya vit de “ food stamps ”, l’aide gouvernementale versée aux foyers les plus démunis — ce qui lui vaut d’être accusée de dilapider l’argent du contribuable pour financer ses folies. Finie la “ preschool ” (crèche) pour les octuplés, qui lui coûtait 6 000 dollars mensuels. L’an dernier, Nadya a été expulsée de sa maison de La Habra, une banlieue sud de Los Angeles, car elle ne remboursait plus son prêt immobilier. Elle était régulièrement dénoncée par ses voisins comme une mauvaise mère. La Ddass locale est venue faire plusieurs contrôles mais n’a jamais trouvé à redire. Car Nadya tient à ses enfants. Et les enfants ont l’air de tenir à elle. Il n’y a pas de drames ni de grandes bagarres chez Octomom ”. Heu… pour l’instant ?

Profession : casteur de cons

Un petit sujet plus léger, mais bien croquignolet, pour finir ? “ Profession : casteur de cons ”, titre “ Grazia ”. “ Casteur de cons ” ? Hue, mais kekcekça ? ! Z’avez pas une chtite idée ? Non, vraiment ? Par “ casteur de cons ”, le mag entend tout simplement les “ chasseurs de têtes vides ”, les “ pêcheurs de couillons ” qui, depuis douze ans et la création de “ Loft Story ”, assurent le succès des émissions de télé-réalité… Comment ces drôles de “ recruteurs ” s’y prennent-ils pour toujours trouver la perle rare ? C’est précisément ce qu’ils ont accepté de révéler au mag — mais sous couvert d’anonymat, seulement… Antantion, chaud devant !

Le “ cocktail idéal ”

“ A écouter Alexia Laroche-Joubert, ex-dirlo de la “ Star Academy ” et papesse de la télé-réalité, commence le journal, le casting requiert une précision chirurgicale : “ Avant de se lancer, il faut maîtriser l’histoire à raconter, le but du programme et la cible que vous voulez toucher ”. Une version officielle que Pierre, quatre ans de cast au compteur, s’empresse de corriger : “ La vérité, c’est que les chaînes veulent toujours la même chose : des gens trash et caricaturaux, des histoires d’amour, des plans cul et des prises de tête entre candidats. Le cocktail idéal, c’est bimbo, rigolo, beau gosse, médiateur et petit coq ” ”. Bien noté, Pierre. Et tu les pécho où, tes bêtes à concours ?

Réseaux sociaux et petites annonces

D’abord sur “ les réseaux sociaux, une mine d’or. “ Quand on cherche des bimbos atomiques, explique Pierre, le plus simple est d’aller sur la page d’un club bling-bling comme l’Arc Paris, de checker les photos qui sont souvent taguées et d’envoyer des messages aux qualifié(e)s ”. Autre étape obligée, complète le mag : les “ lancements ”. Une technique qui, dans le jargon TV, consiste à disposer des petites annonces aux quatre coins du pays dans des lieux stratégiques : salles de sport, ongleries, solariums, centres commerciaux, salons de coiffure… (…) Ne reste ensuite qu’à voir si ça mord. Plus de cinq mille personnes ont ainsi postulé à la quatrième saison des “ Ch’tis ! ” Vous avez bien lu, cinq mille ”.

“ Pister le gibier sur ses terres ”

“ Rien ne remplace cependant le casting sauvage, affine “ Grazia ”. “ Pour “ Les Ch’tis ! ”, on a trouvé le gros du casting en partant en virée dans les clubs ringards de Lille et sa région, explique Fabienne. Un bon candidat, c’est d’abord quelqu’un d’extrêmement caricatural. Si je vois une cagole, les sourcils épilés, le décolleté affriolant et qui mâche très fort son chewing-gum, je sais que c’est bon. Si, en plus, elle a un accent à couper au couteau et qu’elle massacre le français, c’est que du bonus ! ” ” Ca dépote, hein ?

Flatter la bête

Et comment on “ ferre ” le “ gibier ”, une fois qu’il est débusqué, hmmm ? “ “ On peut se faire jeter, mais c’est plutôt rare, constate Fabienne. Il suffit d’être un minimum psychologue, tenace et flatteur ”. Bref, résume le journal, lustrer les pompes et l’ego du casté. “ On leur dit qu’on cherche des gens beaux, qu’ils sont parfaits, qu’ils sont la pièce manquante. On leur vend du rêve, quoi !, raconte Pierre, franc du collier. Mais, que les choses soient claires, on ne force jamais personne, bien au contraire. La nouvelle génération, qui a grandi avec la télé-réalité, n’a aucun scrupule. Ils veulent faire le show. Notre rôle, c’est aussi d’écarter ceux qui sont prêts à faire n’importe quoi pour décrocher le job. Ca donne toujours de mauvais candidats ” ”.

Liquider les “ moules ” pour trouver “ la perle ”

Et on le reconnaît à quoi, le mauvais candidat ? “ “ Je le dis toujours à mes équipes : un bon candidat vous séduit ou vous énerve. Mais s’il vous emmerde, laissez tomber ! ”, professe Alexia Laroche-Joubert. Pour s’assurer que le candidat n’est pas une “ moule ” (en langage real TV, personne qui a la conversation d’un mollusque), sont organisés des “ screens ” (entretiens filmés) où le casté subit un interrogatoire en règle, explique “ Grazia ”. “ On nous rabâche qu’il faut creuser, creuser, creuser, poursuit Fabienne. On doit tout savoir sur les candidats, alors on leur explique que c’est important pour qu’ils soient retenus par la chaîne. Et on compile de gros dossiers sur eux. Pour les faire parler, il faut être subtil. Souvent, c’est au détour d’une phrase anodine que tu découvres que la fille s’est prostituée ou qu’elle a fait du porno, choses dont les chaînes raffolent. D’ailleurs, on nous demande souvent de trouver des candidats qui salissent le programme ” ”. Qui “ salissent le programme ”, voyez-vous ça… ah, le beau métier que voilà !

Des têtes pleines pour recruter des têtes vides

Mais, au fait, ils sont castés comment, les casteurs ? “ On ne s’improvise pas casteur, indique le mag. Contre toute attente, une tête pleine est requise. Les jeunes diplômés d’écoles de communication, de journalisme, voire de Sciences-Po (les effets de la crise ?) constituent le gros des rangs. On trouve aussi des reconvertis du théâtre, de la finance, de la pub ou de la nuit… Le salaire va de 2 000 à 4 000 euros selon l’ancienneté. Pour Fabienne, c’est une porte d’entrée idéale pour la télé, mais “ il ne faut pas traîner des années casteur sur son CV. Le but est d’évoluer rapidement et devenir directeur de casting ou “ journaliste ”, ceux qui construisent les émissions ” ”. Sacrément ironique, tout ça, hmmm ? Faut en avoir envie, en même temps… et pas trop, trop aimer les gens, aussi, accessoirement… Bon week-end, les Mickey, regardez pas trop la télé, hé ?

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