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Sarkozy : le renoncement ?, Saleh : bombe à retardement, Hollande : homme secret, Valérie : les points sur les i
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Revue de presse des hebdos

Sarkozy, le retour : pas gagné ! D’autant que la “ bombe Saleh ”, l’ex-numéro 2 de Kadhafi, qui en sait long comme le bras, a disparu “ dans la nature ” après avoir fait savoir qu’il pouvait “ un jour délier sa langue ”… Tadam !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Coup de tonnerre à la une de “ VSD ” ! “ Nicolas Sarkozy : sa stratégie pour revenir ”, tonne le mag. Pensez si on s’est précipité pour lire le papier ! Las, trois fois hélas, on n’y apprend rien de plus que ce qu’écrivait “ Le Point ” la semaine dernière dans son article sur “ Les faux adieux de Sarkozy ” (voir la revue de presse du 17 mai). Rien, donc, de bien concluant… et cela d’autant plus qu’une nouvelle info est tombée ce jeudi — une info qui laisserait à penser que le président sortant a peut-être, on dit bien peut-être, jeté les gants… Houlà, houlà, qu’est-ce que c’est que ça ?

“ Nicolas Sarkozy ne veut pas d’amis ”

D’après “ Le Point ”, tadam !, “ la création, à l’initiative de Brice Hortefeux, de l’Association nationale des amis de Nicolas Sarkozy, avec Christian Estrosi comme secrétaire général, n’enchante guère l’ancien président de la République : on ne lui a pas demandé son avis. Il n’a aucune envie qu’une association réunisse des personnes qu’il n’a pas choisies et qui n’auraient eu cette idée que pour exister porte son nom. Nadine Morano, Pierre Charon ou Guillaume Pelier, premiers inscrits, apprécieront…", conclut l’hebdo. Vous me direz : ça ne l’empêche pas de monter une autre structure, pas vrai ? En même temps, en même temps, faut bien y mettre des gens dedans… CQFD.

Bachir Saleh et le financement de la campagne de 2007

Mais puisqu’on en est à évoquer l’ancien chef de l’Etat, “ Le Nouvel Observateur ” propose cette semaine une longue enquête sur l’ex-numéro 2 de Kadhafi, on veut parler bien sûr de Bachir Saleh, qui détiendrait de “ lourds secrets ” sur les présidences de Chirac et Sarkozy… et notamment sur le financement de la campagne de 2007. Info, intox ? Comme le note sagement le journal, “ le document publié par Mediapart sur un possible financement de la campagne de Sarkozy en 2007 continue de nourrir la polémique. Bernard Squarcini dénonce “ un faux grossier. Du français traduit en arabe ”. “ Cela correspond aux notes que l’on voyait régulièrement passer ”, corrige un diplomate. Pour Ziad Takieddine, la lettre est “ crédible, mais pas authentique ”. Les pro-Kadhafi en exil, botte en touche le mag, promettent d’autres “ révélations ” ”. Brrrrr !

Saleh, bombe à retardement

Et Saleh dans tout ça ? “ Accueilli discrètement en France en octobre dernier, nous informe “ L’Obs ”, l’ancien homme de confiance de Kadhafi s’est évaporé depuis le début de mai. Loin du Ritz ou du Bristol où il a ses habitudes. Loin de sa propriété de Gex, non loin de Genève. Sa disparition a semé la panique jusque dans son pays. Il faut dire que ce sexagénaire pèse des milliards et détient des secrets explosifs. Secrétaire particulier du Guide, il (…) a été pendant plus d’une décennie l’un des personnages-clés des relations franco-libyennes. Celui avec lequel on a fait des affaires en temps de paix et tenté de négocier en temps de guerre ”. Des choses, il en sait ! D’ailleurs, note en coin le journal, “ avant de partir, (Bachir Saleh) a fait savoir à l’ancien président de la République comme à l’entourage de François Hollande qu’un jour, peut-être, il délierait sa langue ”. Tic-tac, tic-tac…

“ Je te préviens : tu as un quart d’heure pour quitter Kadhafi et la Libye ”

Pourquoi, comment est-il parti ? Cela, “ L’Obs ” l’ignore, et ne le cache pas. Le journal en sait un peu plus, en revanche, sur les “ tractations ” qui ont eu cours entre Saleh et le gouvernement français au moment du déclenchement des frappes sur la Libye. “ Je te préviens : tu as un quart d’heure pour prendre la décision de quitter Kadhafi et la Libye. Sinon, vous allez tous mourir ”, lui lance Nicolas Sarkozy qui le reçoit à l’Elysée le 2 juillet 2011, au plus fort des raids de l’OTAN, raconte l’hebdo. C’est, du moins, ce que Bachir Saleh, ulcéré, raconte aujourd’hui à ses proches. “ Sarkozy m’a parlé comme à un chien. Même les Américains, qui m’avaient proposé l’asile politique, ne m’ont pas traité comme ça ” ”.

Faire sortir le Guide “ par le haut ”

“ En cet été 2011, explique le news, la France espère encore pouvoir convaincre le dictateur libyen de prendre le chemin de l’exil. “ Saleh a participé aux négocations avec le Conseil National de Transition pour faire sortir le Guide par le haut. Kadhafi devait remettre son pouvoir aux chefs tribaux en échange de la vie sauve ”, assure au “ Nouvel Observateur ” Bernard Squarcini, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur. En recevant Bachir Saleh, “ le président de la République voulait faire passer un message direct à Kadhafi ; nous avions même établi une liste de pays où il pourrait se réfugier ”, a raconté pour sa part Jean-David Levitte, l’ex-sherpa de Nicolas Sarkozy au documentariste Antoine Vitkine. Démarche vaine puisque Kadhafi n’a jamais envisagé une seconde de partir, ni même de renoncer au pouvoir qu’il prétendait ne pas détenir dans son pseudo-“ Etat des masses ”. A la mi-août, malgré tout, Saleh est à nouveau approché, à Djerba, cette fois, par les deux inséparables Dominique de Villepin et Alexandre Djouhri, qui se disent missionnés par Sarkozy lui-même ”. Ah oui ?

Le radical de gauche Michel Scarbonchi fait la sieste avec Saleh

Mais Saleh ne négociait pas qu’avec le gouvernement français, ou ses officieux… “ L’Obs ” nous l’apprend, en effet : “ Quelques semaines plus tôt, en juin 2011, Bachir le “ Francaoui ” a reçu dans son ranch au sud de Tripoli un ex-député européen, radical de gauche, élu en 1999 sur la liste de François Hollande : Michel Scarbonchi. Depuis 2005, ce petit-cousin de Bernard Squarcini (…) s’est reconverti dans le conseil aux entreprises en Afrique. Pour “ donner une chance à la paix ”, il s’apprête à mener à Tripoli une délégation d’anciens parlementaires de Strasbourg. “ J’aime les Corses, on les a beaucoup aidés ”, lance Saleh à cet anti-indépendantiste farouche en lui faisant visiter son domaine au milieu des moutons, des dromadaires et d’un lama. “ On a même fait la sieste ensemble, sur le tapis, à l’ombre des orangers, dit Scarbonchi. Il voulait un départ en douceur du Guide pour éviter le chaos ” ”.

“ Son départ a fait l’objet d’un “ gentleman’s agreement ” 

Mais chaos, il y eut. Comment, dans quelles conditions Bachir Saleh a-t-il regagné la France ? Contrairement à ce qu’affirmait “ VSD ” dans l’article qu’il lui consacrait le 19 avril dernier (voir la revue de presse du même jour), l’homme de confiance de Kadhafi n’aurait pas été rapatrié à Paris dans un avion de la République française. Enfin, pas tout à fait… “ Dix jours après la chute de Tripoli, explique en effet “ L’Obs ”, c’est dans sa résidence édénique que (Bachir Saleh) apprend l’arrivée d’un groupe de rebelles venus l’arrêter. Il parvient à fuir in extremis. “ Il a réussi à appeler Paris, qui a négocié sa reddition sans violence et sa mise en résidence surveillée ”, assure un diplomate français. Une milice le retient à Tripoli, dans une villa du bord de mer.  Quelques semaines plus tard, Moustapha Abdeljalil, le président du CNT, l’autorise à rejoindre la France. A la demande de Nicolas Sarkozy ? “ Son départ a fait l’objet d’un “ gentleman’s agreement ” ”, admet-on dans l’entourage de l’ancien président, en jurant toutefois que “ Saleh a voyagé par ses propres moyens en passant par la Tunisie ”. Ou plutôt grâce à ceux d’Alexandre Djouhri, dont on dit qu’il a dépêché un avion jusqu’à Djerba ”.

Un “ certificat de moralité ” signé Villepin

Que s’est-il passé une fois Saleh rapatrié à Paris ? Après l’avis de recherche, “ finalement lancé en mars contre lui par Interpol à la demande de Tripoli ”, Bachir, poursuit “ L’Obs ”, “ commence à collecter, avec l’un de ses avocats, Pierre Haïk, divers “ certificats de moralité ”. Au sommet de la pile, celui… de Dominique de Villepin qui vante ses qualités de “ pacificateur ” lors du conflit. Le trésorier de Kadhafi espère aussi obtenir le témoignage louangeur de Claude Guéant ou de Bernard Squarcini, qui l’a connu lors de ses visites à Tripoli et continue de le “ débriefer ” à Paris. “ Oui, j’ai rencontré Bachir Saleh, confirme le grand flic, un brin agacé. Comme tous ceux qui se soucient de la sécurité nationale, de l’avenir de la Libye et de toute la région. Même certains membres du CNT sont en contact avec lui ” ”.

“ Ses secrets, c’est sa survie ”

“ Jusqu’à la veille du second tour et la fameuse note de Mediapart qui provoque l’affolement dans le camp présidentiel, l’ancien secrétaire de Kadhafi croit pouvoir négocier son immunité, continue le journal. Il tombe des nues quand Claude Guéant se fait brusquement menaçant et feint de découvrir sa présence sur le territoire. “ Je ne sais pas ce qu’il fait en France. Il est arrivé par je ne sais quel moyen ”. Au même moment, un opposant toubou au régime de Kadhafi exilé à Toulouse, Jomode Elie Getty Doby My, l’accuse de l’avoir fait surveiller ainsi que d’autres réfugiés libyens, avec la complicité des autorités françaises. Une semaine plus tard, c’est sa première épouse, la Franco-Libanaise Kafa Kachour, qui fait parler d’elle. Le tribunal de Bourg-en-Bresse la condamne à deux ans de sursis et 70 000 euros d’amende pour esclavage domestique. (…) Début mai, après s’être attablé une dernière fois avec Dominique de Villepin et Alexandre Djouhri dans un restaurant de la capitale, Bachir Saleh se volatilise. (…) A Paris, c’est sa connaissance des rouages financiers de l’ère Sarkozy qui éveille toutes les convoitises. “ Il en sait tant sur l’ancien président qu’il peut assurer la tranquillité à François Hollande pendant dix ans ”, assure l’un de ses confidents. Avant d’ajouter : “ Mais ses secrets, c’est sa survie ” ”.

Hollande : “ la botte du secret ”

Et puisqu’on parle de “ secrets ”, notre nouveau président détiendrait, d’après “ L’Express ”, “ la botte du secret ”. Rôôô ! Mais qu’est-ce qu’il va nous apprendre, là ? “ Pour composer le gouvernement, nous dit l’hebdo, François Hollande a trouvé le moyen d’affirmer son autorité : le secret. Il avait prévenu ses troupes lors de l’ultime comité stratégique de la campagne, le 8 mai : “ Je ne souhaite pas que les informations fuitent. Le Premier ministre sera annoncé officiellement mardi. J’en aurai seulement parlé la veille à l’intéressé. Le mercredi, la journée sera consacrée à composer le gouvernement. Ce sera une “ blitz composition ”. Il a tenu parole. Seuls Laurent Fabius et Michel Sapin ont été prévenus la veille, tous les autres ont dû patienter. Le 15 mai, Vincent Peillon paraît décomposé : il ne dispose d’aucune information et ne peut que s’en remettre à la rumeur, qui le dit chassé par Martine Aubry du ministère de l’Education. Le lendemain, à deux pas de l’Assemblée, Marisol Touraine déjeune avec des proches. A deux tables, se trouve Pierre Moscovici. “ As-tu été appelé ? ” l’interroge celle qui va devenir ministre des Affaires sociales et de la santé. “ Non ”, avoue le futur ministre de l’Economie. Le gouvernement doit être annoncé dans l’après-midi. Les heureux élus sont appelés in extremis, entre 14 h 30 et 17 h 30 ”. Ben, ça…

François Hollande, être insondable

“ François Hollande chef de l’Etat veut demeurer un être insondable, appuie “ L’Express ”. Dans “ L’homme qui ne devait pas être président ”, de Karim Rissouli et Antonin André (Albin Michel, ndlr), il confie : “ Je dis très peu de choses, ce que je ressens profondément, même mes enfants ne le savent pas. Je suis très bavard, mais sur l’essentiel, sur moi, je ne dis rien. Même à mes proches, même à Valérie (Trierweiler). Je pense qu’elle en souffre, d’ailleurs. Au fond, je n’ai pas de confident ” ”. Hue, François ! C’est triste, ça…

Valérie Trierweiler : “ Je ne peux pas me supporter en photo ”

Pas dans le secret, Valérie ? Enervée, en tout cas, de tout ce qu’on dit sur elle… à tel point qu’elle a tenu à “ mettre les choses au point ” dans… “ Le Point ”. “ “ Ce n’est pas moi qui demande à être prise en photo, explique-t-elle au mag. Jamais je n’ai accepté d’être suivie par un photographe ou une caméra. J’ai horreur de me mettre en scène. Rien que ce matin, j’ai refusé neuf demandes ! ” Et de confier : “ Je ne peux pas me supporter en photo ” Elle est servie, commente le journal. Ses moindres gestes sont reproduits à l’envi. Et commentés ”. Ben, ça, c’est vrai, ça !, comme dirait la mère Denis.

“ Ils finiront par s’habituer à moi ”

Parmi ces gestes, notamment…, le “ serrage de mains ” “ des personnalités présentes le jour de l’intronisation du président socialiste ”. “ Le protocole l’avait prévu, assure-t-elle. La descente des Champ-Elysées dans la voiture du nouveau chef de l’Etat ? Encore une décision du protocole. La décision de voyager ici ou là au côté de son compagnon ? Toujours et encore le protocole. “ Je peux être rebelle, mais je me plie scrupuleusement aux consignes ”. “ Le Point ” l’ajoute : “ Elle reconnaît avoir du caractère, ce qui serait à l’origine de bien des commentaires désagréables : “ Quand les femmes ont du caractère, on les accuse de tout, s’offusque-t-elle. Mais ils finiront par s’habituer à moi ” ”.

Valérie sur Dray et Royal

Parmi les faits les plus commentés, il y a, bien sûr, “ l’épisode Julien Dray ” et sa “ rivalité ” supposée avec Ségolène Royal… Sur Dray, “ elle a prévenu François Hollande : elle ne serrerait jamais la main de ce vieil ami de son compagnon. Il aurait eu des mots insultants à son égard, au début de la liaison de la journaliste avec le patron du PS, insinuant qu’elle était à la recherche d’un homme de pouvoir. Elle ne lui pardonnera pas. Elle a également quelques souvenirs douloureux des réactions de Ségolène Royal, qui avait demandé qu’on décharge la journaliste Trierweiler de la couverture professionnelle de celui qui était encore officiellement son compagnon et le père de ses enfants. Aujourd’hui, elle ne veut retenir que les côtés positifs de la présidente de la région Charentes-Poitou : “ Elle a très bien su détecter des talents féminins. Delphine Batho et Aurélie Filipetti, par exemple, sont des femmes formidables ! Je les aime beaucoup ”. Et non, elle n’est pour rien non plus dans l’absence de Ségolène Royal le 15 mai à l’Elysée ! La décision en reviendrait à la seule ex-candidate à la présidentielle ”.

Valérie “ placardisée ” à “ Paris-Match ”

Est-ce à cause de Ségolène ? “ Le Point ” le dit encore : “ Elle a souffert d’être placardisée à “ Match ” quand sa liaison avec François Hollande a commencé à être notoire. Elle est restée deux ans sans rien faire : “ Un seul papier, sur l’eau, entre 2006 et 2008 ! ” Elle estime que c’était du harcèlement moral. Son salaire n’a pas été augmenté en quinze ans. Elle a instamment demandé à être transférée au service culture. Aujourd’hui, elle aimerait continuer à se saisir de sujets non politiques. (…) “ Et comment je ferais autrement que de rester journaliste ? ” C’est son métier et elle a trois enfants à élever à ses frais ”.

Une escapade avec François à Ville d’Avray

Valérie, femme normale ? Elle y aspire. “ Dimanche 13 mai, raconte “ Le Point ”, le couple Hollande a fait une escapade en amoureux sans que personne ne le sache. A 14 heures, Valérie et François se sont attablés pour déguster une glace aux Etangs de Corot, à Ville d’Avray. Ils ont fait une longue balade à pied. Pourront-ils encore s’échapper ainsi ? Valérie Trierweiler l’espère, de même qu’elle veut conduire de temps en temps sa voiture, faire des courses sans être cornaquée par un agent de sécurité, dîner chez des amis tranquillement, comme elle l’a fait le soir où son compagnon était avec Angela Merkel ”.

Valérie, première dame ?

Quid, de Valérie “ première dame ” — “ expression qu’elle déteste, les suggestions sont bienvenues pour la remplacer, nous dit “ Le Point ” ” ? La compagne de François Hollande, nous informe le mag, “  a l’intention de mener une réflexion internationale sur le rôle des “ femmes de… ”. Epouses ou compagnes d’ambassadeur, de préfet, de responsable politique : comment assurer un statut digne à celles qui sont contraintes de vivre dans l’ombre de leur “ moitié ” ? (Valérie Trierweiler) va confier à la brillante chargée de mission de son équipe (la même que celle de Carla, qu’elle conserve en poste) d’enquêter et de proposer des solutions. (Elle) veut aussi aider la fondation Danielle Mitterrand à survivre et donner un coup de chapeau à celle de Carla Bruni-Sarkozy sur le sida ”. Ma, c’est une transition en douceur, on dirait…

Le cadeau de Valérie à Michelle Obama

La douceur n’exclut pas la nouveauté. “ Le Point ” nous en donne l’exclusivité : “ Cette rebelle, qui a refusé de porter le voile lors de ses deux voyages en Arabie saoudite comme journaliste, s’est amusée à modifier — pour une fois ! — le cadeau prévu par le protocole à Michelle Obama. Plutôt qu’un dauphin en cristal de Baccarat, elle a choisi un sac Le Tanneur et une corbeille de produits de beauté Sothys, tous deux produits en Corrèze. Le président — et le protocole ! — s’est dit ravi de l’idée ”. A choisir, nous aussi, on aurait préféré… En même temps, entre le dauphin, d’un côté, le sac et les produits de beauté, de l’autre, bah, c’était pas bien compliqué, hmmm ?

A lire, encore

Les fanfreluches, c’est pas votre truc ? Plutôt que le dossier “ François Hollande Rattrapé par la crise ” de “ L’Express ”, si vous avez le temps, lisez “ La France sous surveillance ” de “ Challenges ” (c’est long et difficile à résumer en deux coups de cuiller à pot) Si vous en avez moins, lisez “ Les six mesures que (François Hollande) doit enterrer ” dans “ Le Point ”.

Pour le fun, et pour faire pendant au papier de “ L’Obs ” sur “ François Hollande et les femmes ”, jetez un œil à la chronique de Patrick Besson dans “ Le Point ”, “ La parité (version Hollande, ndlr), y écrit-il, ça fait partouze straight ”.

En vrac, sinon, dans “ Le Point ” : “ Moscovici, monsieur Sérieux du gouvernement ” ; “ Cahuzac, le cost-killer de Hollande ” ; “ La chanson de gestes d’Ayrault ” sur le décryptage des tics gestuels du nouveau Premier ministre ; “ Le dernier roi d’Ecosse ” sur le nationaliste Alex Salmond ; “ Nos émotions nous manipulent, et c’est tant mieux ! ”, d’où il ressort que “ maîtrisées et bien utilisées, les émotions — plus que “ l’intelligence ” — peuvent nous conduire à la réussite ” Yipee !

Dans “ Le Nouvel Observateur ” : “ Le siège de la Rochelle ” sur les enjeux et les aléas… de la candidature de Ségolène Royal dans la ville de Michel Crépeau ; “ Pépite élyséenne ”, le portrait d’Emmanuel Macron, “ petit génie de la Banque Rothschild ” qui “ devient à 34 ans le numéro 2 de l’équipe de François Hollande ”, à balancer avec l’article “ Pouvoir Academy ” que lui consacre “ L’Express ” ; “ Police : le changement, c’est pour quand ? ” ; “ Les dangereuses liaisons de David Cameron ” révélées par l’enquête sur les écoutes pirates de tabloïds anglais ; “ Une méthode à fabriquer des cancres ” sur la réforme de l’enseignement de l’histoire-géographie ; “ On a trouvé un remède contre l’alcoolisme ” sur les résultats sidérants du Baclofène, un “ vieux ” médicament prescrit depuis 1974 pour soigner “ les contractures survenant au cours d’affections neurologiques ” ; “ Le coût de Koons ” sur l’exposition que la Fondation Beyeler consacre à l’artiste.

Dans “ L’Express ” : “ Dr Mystère au chevet de l’Egypte ” sur le “ Frère musulman Aboul Fotouh ” ; “ Forums santé : les patients se réveillent ”.

Dans “ Challenges ” : “ Des spéculateurs en embuscade ” sur les attaques qui, après les législatives, pourraient viser la dette française ; “ L’Italie de Monti a presque épuisé son crédit ” ; “ L’Espagne de Rajoy ne desserre pas l’étau ” ; “ Intraitable ”, le portrait de Luc Oursel qui a remplacé Anne Lauvergeon à la tête d’Areva ; “ La vérité sur… le bonus différé de Maurice Lévy ”, patron de Publicis, gratifié d’une prime de 16, 2 millions d’euros.

Dans “ VSD ” : “ Présidentielle : le jour d’après ” sur ce qu’ont fait les candidats recalés au lendemain de l’élection ; “ Armée française. Bizutage : quand la tradition dérape ” ; “ “ Perdu de vue ” à la sauce khmère ” sur une émission de télévision cambodgienne qui réunit des familles séparées lors du génocide perpétré par les Khmers rouges ” ; le portfolio, en noir et blanc, et plutôt beau, “ Festival de Cannes : la belle époque ”.

Dans “ Les Inrocks ” : “ Europe : le péril brun ” ; l’hommage à “ Donna Summer of Love ” ; les entretiens avec Robert Pattinson et David Cronenberg qui dirige l’acteur dans “ Cosmopolis ”.

Côté dossiers, “ Les Inrocks ” offrent un supplément “ Critiques en herbe ” rédigé par des lycéens tandis que “ Le Point ” donne dans le “ Spécial placements : ce qu’il faut faire avant le 1er juillet ”. Rayon voyages : “ L’Express ” propose un “ spécial croisières : la nouvelle vague ” et un “ spécial vacances été 2012 ”, “ VSD ” un “ Grand angle évasion : destination Brésil ” et “ Le Point ” un “ Tendances évasion : Vienne, année Klimt ”, ainsi qu’un “ Spécial parfums ”. Ah, sentir bon et ne respirer que du bon… !

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