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Hollande traître ou héros, les milliards dilapidés de la région Ile-de-France et le trésor caché des retraités
©DR

Revue de presse des hebdos

Affaire Bernard Arnault, retoquage de la taxe à 75 %, François Hollande continue de se faire "basher"… pour la bonne cause ? Pendant ce temps-là, les régions, celle de Jean-Paul Huchon en particulier, dilapident nos sous. Et les retraités - attention tabou ! - profitent un peu trop des largesses de l'Etat. Houlà !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Ah, le “ Hollande bashing ”, tout le monde n’a plus que ces mots-là à la bouche depuis une semaine ! Accusés d’accabler le président à peine élu par principe ou par calcul, les journaux procèdent-ils pour autant à un petit examen de conscience ? Pas vraiment. On a eu beau chercher, fouiller, gratter, on n’a, en vérité, rien trouvé qui y ressemble dans les hebdos en kiosque ce jeudi. Ah, si, une chose… dans l’éditorial de Laurent Joffrin…

Le “ Hollande bashing ” justifié selon Laurent Joffrin

“ François Hollande, écrit le directeur de la rédaction du “ Nouvel Observateur ”, a officialisé dimanche le changement de rythme de ses réformes. C’est donc bien que, jusque-là, il était trop lent. (…) La presse, qu’on a parfois moquée pour son “ Hollande bashing ”, n’avait donc pas tout à fait tort de diagnostiquer un trou d’air dans la trajectoire gouvernementale et de stigmatiser une certaine lenteur, justifie-t-il. “ L’Obs ” avait formulé très tôt ces critiques pour les ramasser ensuite dans un titre provocant (“ Sont-ils si nuls ? ”). Le changement de rythme officialisé dimanche soir montre que ces inquiétudes étaient fondées ”. Fin de la discussion (?)

“ Le Point ” emballé par Hollande (oui, oui)

Persiste et signe, la presse ? “ Le Point ”, qui avait tiré le premier — et avec quel entrain ! — sur “ l’inertie ” présidentielle, met cette semaine, et très visiblement, de l’eau dans son vin. “ Au début de son mandat, note Franz-Olivier Giesbert, Hollande cherchait, dans la foulée de sa campagne, à ménager tous ses alliés, les carpes, les lapins et les ratons laveurs, en se claquemurant dans une pensée molle et bénisseuse.Après son premier vrai discours de président, dimanche dernier, il s’est dévoilé. Il a ouvert les volets et les fenêtres. Les relents de naphtaline des dernières semaines se sont dissipés d’un coup et les langues commencent à se délier. Après des années de déni et d’évitement, voilà un président français, de gauche de surcroît, qui annonce au pays que sa situation est déplorable, qu’il entend y remédier et que ce ne sera facile pour personne. (…) Après avoir pataugé dans la “ normalitude ” à l’aube de sa présidence, il a fini par donner, sur un ton martial, un horizon aux Français ”. Ben, dis donc, Franz : le changement de ton, c’est maintenant, on dirait…

Audrey Pulvar : “ On nous prend pour des cons ? ”

Mais tous les hebdos ne virent pas leur cutie, loin s’en faut ! Si les annonces de dimanche dernier ont emballé “ Le Point ” et ne déplaisent pas foncièrement à “ L’Obs ” (“ L’Express ” n’en dit mot en raison de sa date de bouclage), elles ont carrément mis hors d’eux deux journaux. Hé oui ! “ François Hollande : le renoncement, c’est maintenant ! ”, titre, rageur, “ VSD ”. A cause de quoi ? De l’assouplissement de l’impôt à 75 % : “ en transformant la nouvelle tranche d’imposition à 75 % en taxe ponctuelle, indique le news, le chef de l’Etat a renoncé à l’une de ses mesures phares. En quatre mois, ce n’est pas la première fois ”, appuie-t-il. Même son de cloche — quoique un peu plus, comment dire ?,… marqué — aux “ Inrockuptibles ” où Audrey Pulvar explose littéralement de colère : “ Que fait la gauche au pouvoir ? Elle recule, écrit-elle. Les 75 % ? Oh, n’ayez pas peur, c’est juste pour deux ans hein, pas jusqu’en 2017 comme on se l’était dit en campagne… Et puis tous ces petits trucs du genre dividendes, intérêts, plus-values, stock-options, bref, les revenus du patrimoine, soit les deux tiers des revenus des grandes fortunes de France, eux, n’entreront pas dans le calcul. Il ne faut pas décourager la réussite. On nous prend pour des cons ? Pensez-vous ! ” Remontée, l’Audrey…

Le rabotage des 75 % vu des coulisses

Ah, ces cris, ces gesticulations ! Une analyse méthodique, sérieuse, chiffrée des avantages et des inconvénients des mesures annoncées dimanche par le président, c’est trop demander ? Visiblement. Aucun journal — pas même “ Challenges ” — ne s’y est collé. Que penser de l’assouplissement des 75 % ? Bah, c’est vous qui vous voyez, on vous laisse vous débrouiller tous seuls, hmmm ? En revanche, y’a pas de problème, on peut vous raconter le malaise qui a accompagné la décision finale de raboter l’impôt à 75 % : “ Les Inrocks ” l’ont fait. Embarqué dans le voyage officiel de François Hollande à Londres, le mag raconte que c’est juste avant la conférence de presse avec David Cameron qu’est arrivée “ sur les smartphones des conseillers et des journalistes, la rumeur d’un reniement : François Hollande serait prêt à rogner sur son engagement majeur de campagne pour ne pas braquer les très riches. La taxe à 75 % serait vidée de sa substance, dévitalisée. (…) Les collaborateurs de François Hollande sont rapidement encerclés par les journalistes. “ Ca vient de Bercy, grommelle l’un d’eux, mais rien n’est décidé, tout ce qui circule est bidon et non, le Président ne réagira pas ”. Pour un peu, on se croirait dans un roman policier, ou un drame, dis donc…

Quand “ François Hollande force la main de ses communicants ”

“ François Hollande est quand même interpellé sur le sujet, reprend l’hebdo. Regards noirs des hommes de l’Elysée. “ Rien n’est arrêté, il y aura des modalités ”, répond-il tranquillement, ce qui veut tout dire, c’est-à-dire rien. A peine vingt minutes plus tard, on devine que, prenant soudain conscience des dégâts potentiels d’une telle annonce en pleine bataille de reconquête de l’opinion, François Hollande a forcé la main de ses communicants — SMS d’un conseiller : “ En off, les 75 % seront appliqués. Les modalités sont à l’étude. Tant que les arbitrages ne seront pas rendus (au plus tard dans les quinze jours), les hypothèses circulant avant n’ont pas de valeur ” ”. “ Regards noirs ”, “ hommes de l’Elysée ”, “ dégâts potentiels ”, “ forcé la main ”, “ off ”… c’est pas qu’une impression : ça ressemble sacrément à un thriller politique, cet article.

“ Le trouble du chef de l’Etat est palpable ”

C’est pas fini. “ Le lendemain (…), poursuivent “ Les Inrocks ”, dans l’hélicoptère Super Puma qui le conduit en Savoie — oublié le président normal qui voyageait en train —, François Hollande a convié Thomas Wieder, journaliste au “ Monde ”. Le trouble du chef de l’Etat est palpable tout au long de l’entretien, qui porte sur son style de présidence. François Hollande se réfugie dans la posture du commentateur. Pendant toute sa campagne, il disait qu’il était “ prêt ” à présider et le voilà qui explique qu’il lui “ revient de façonner une conception nouvelle de la présidence de la République ” (en quoi est-ce contradictoire ? Désolée, “ Les Inrocks ”, on comprend pas). “ Un style, cela s’imprime au fur et à mesure ”, ajoute (le chef de l’Etat), évoquant aussi l’impréparation de son équipe gouvernementale : “ La plupart découvrent ce que c’est d’être ministre ”. S’il voulait donner du grain à moudre à ceux qui raillent son indécision et sa prudence, François Hollande ne s’y prendrait pas autrement, remarque le journal. L’impression est d’autant plus fâcheuse que ce samedi tombe une nouvelle tonitruante : Bernard Arnault, patron de LVMH, première fortune de France, a demandé la nationalité belge. La déduction est immédiate : il veut s’exiler fiscalement pour échapper à la taxe des 75 % ”. Tadam ! Pour du rebondissement, c’est du rebondissement, dis donc ! On l’aurait écrite à l’avance, cette annonce du départ d’Arnault, qu’on n’aurait pas mieux fait… Mauvais feuilleton pour François Hollande ? On dirait. Quant à savoir qui tire les fils de l’intrigue, on vous laisse juge… Une chose est sûre : on n’en a pas fini avec le “ Hollande bashing ”. Pas fini non plus avec le “ story-telling ”.

Pourquoi Bernard Arnault veut s’exiler

Et puisqu’on a abordé le chapitre “ Bernard Arnault ”, poursuivons, hmmm ? Si le patron de LVMH (rebaptisé, nous dit “ L’Obs ”, “ Le Vilain Monsieur Hyperégoïste ” par le dessinateur Chimulus) a demandé la nationalité belge, c’est, d’après “ Challenges ”, parce que “ le régime fiscal belge est quasi paradisiaque pour les plus fortunés : pas d’ISF et, surtout, “ les donations illimitées, ne sont taxées qu’à 3 %, voire à zéro pour les dons manuels, explique l’avocat spécialisé Philippe Kenel. En pratique, la transmission de patrimoine peut donc se faire en quasi-franchise d’impôts ”. Une affaire très tentante pour Arnault, qui a toujours forgé un destin dynastique pour son empire du luxe. La condition ? “ Le système fiscal belge taxe, comme en France, selon le lieu de résidence ”, rappelle Kenel : Bernard Arnault devra résider au moins six mois par an en Belgique, comme ses héritiers ”. Ah, y’a quand même des contraintes…

Avoir la double nationalité pour… avoir le choix

“ Le changement de nationalité, précise “ Challenges ”, apporte une sécurité supplémentaire, en permettant de se prémunir contre l’instauration éventuelle d’un “ régime d’imposition mondiale ”, où les Français seraient taxés quel que soit leur lieu de résidence. Un projet sur lequel planche Bercy. En France, malgré les fortes exonérations pour les transmissions d’entreprise, la facture — avec des taux de droits de succession supérieurs à 45 % — s’élèverait encore à plusieurs milliards d’euros pour ses cinq enfants. Acceptable pour un patrimoine de plusieurs dizaines de milliards, mais “ Bernard Arnault est pragmatique et cherchera toujours la meilleure solution pour l’avenir de son groupe ”, poursuit un de ses proches. Avec sa double nationalité complétée par une double résidence, il est donc assuré de choisir, le moment venu, le système le plus efficace ”. De nos jours, on le sait, le luxe, c’est d’avoir le choix…

Retoquage des 75 % : Hollande a écouté son ami, le patron d’Axa

On se plaignait tout à l’heure de l’absence — notamment dans le magazine économique “ Challenges ” — d’analyse sérieuse du retoquage de l’impôt à 75 %. Dans leur chronique “ Double je ”, à la toute dernière page du journal, Pierre-Henri de Menthon et Airy Routier livrent pourtant sur le sujet une information qui mérite d’être relevée. “ Grâce à la révélation de la demande de naturalisation de Bernard Arnault en Belgique, écrivent-ils, François Hollande a vu s’ouvrir un boulevard pour s’expliquer sur sa “ taxe à 75 % ”. Elle sera un peu plus “ light ” qu’annoncé durant la campagne, mais moins “ trouée ” que ce que laissaient entendre les dernières fuites. Le dispositif finalement retenu — qui ressemble point par point aux aménagements suggérés en privé par Henri de Castries, patron d’Axa et camarade de promotion du président — devrait être suffisamment compatible avec leurs intérêts pour que les grands noms des affaires n’aient pas à s’exiler ”. Reniement ou pragmatisme ? A vous de voir. A vous de voir, aussi, si l’annonce du départ de Bernard Arnault a embarrassé Hollande (scénario “ Inrockuptibles ”) ou si elle lui a au contraire simplifié la tâche (scénario “ Challenges ”). Quand on vous disait qu’on n’en avait pas fini avec le “ story-telling ”…

Pourquoi Edouard de Rothschild a soutenu la couverture “ Casse-toi, riche con ! ”

Mais les deux compères ne sont pas au bout de leurs révélations. Si “ les grands noms des affaires ” n’ont en principe plus de réel motif de s’exiler, “ chacun, racontent-ils, reste aux aguets, et les schémas de transferts de personnels ou de sièges sociaux sont prêts. Un dirigeant de Rothschild & Cie nous explique ainsi que le siège de la banque pourrait être installé à Londres “ en un jour ”, sachant qu’une bonne partie du business y est déjà réalisée. Cette option a été évoquée très sérieusement dans le cénacle des associés-gérants de David de Rothschild avant d’être mise aux voix et remisée. Ce qui a permis à Edouard, demi-frère de David et actionnaire de “ Libération ”, de défendre à la télévision la une que consacre le quotidien à Bernard Arnault : “ Casse-toi riche con ! ” ”. Piquantes anecdotes…

Collectivités locales : le scandale caché

Mais il y a plus piquant, plus urticant… comme “ le scandale des collectivités locales ” que dénonce en une “ Le Point ”. “ Dans “ L’Etat au régime ” (Seuil), raconte le news, René Dosière, député divers gauche de l’Aisne met les pieds dans le plat : “ Si le bloc communal surveillait ses finances, on pourrait économiser 15 milliards d’euros ”. Le bloc communal, explique l’hebdo, c’est l’ensemble constitué par les communes et les communautés de communes. Et ce n’est pas rien, car le gros des dépenses des collectivités (56 % sur 219 milliards en 2011) est assuré en effet par ce “ bloc ”. Un engrenage. Lorsqu’elles mettent en commun leurs moyens (eau, propreté, équipements sportifs ou culturels), les communes ouvrent de nouveaux budgets et procèdent à de nouvelles embauches. Mais les élus oublient de réduire les dépenses et les effectifs de leurs mairies à dues proportions. Voilà pourquoi, ces dernières années, ont dérapé les dépenses de nos provinces (l’équivalent de 60 % du budget de l’Etat, tout de même). Elles progressent régulièrement plus vite que le PIB, ce qui crée une poche ” estimée à 30 milliards par René Dosière ”. Au feuuuuuu ! François, ça brûle, là !

L’Ile de France et Jean-Paul Huchon dans le viseur

Vous voulez un peu plus vous arracher les cheveux ? “ Le Point ” a tous les chiffres qu’il vous faut pour finir de vous mettre colère… Mais il a aussi dégoté un petit rapport pas piqué des vers… “ Tout a commencé il y a quelques mois, raconte-t-il, lorsque les chercheurs de la fondation IFRAP ont constaté que les dépenses de fonctionnement des régions françaises avaient augmenté en moyenne de 0, 7 % entre 2010 et 2011. Mais que, en Ile-de-France, celles-ci avaient fait un bond de 2, 3 %. Autre constat intrigant, les effectifs de la région ont augmenté de près de 1 000 agents en quatorze ans. Pour tenter de comprendre cette étonnante inflation par temps de disette budgétaire, l’IFRAP (contrairement à la Cour des comptes, elle ne dispose d’aucun pouvoir d’investigation) a décortiqué toutes les données publiques sur la gestion de la région la plus riche de France. Et le constat de ce rapport d’audit fait froid dans le dos ”. Pour avoir lu le dossier, hélas trop épais pour être résumé ici, on vous le confirme : c’est glaçant. Et surtout affligeant.

Explosif : les retraités, en majorité, vivent mieux que les actifs

Mais il n’y a pas que le rapport de l’IFRAP, il y a aussi celui de la Cour des comptes… “ Rendu public ce jeudi, explique “ Le Point ”, il contient de précieuses indications sur les économies à réaliser. Notamment dans le domaine des retraites, où les propositions de la Cour sont explosives ”. Explosives, vous dites ? Encore ? ! “ L’analyse de la Rue Cambon a de quoi faire hurler les bénéficiaires actuels et à venir de pensions. Avant de s’attaquer à la situation des plus privilégiés, le rapport note avec anxiété celle, désastreuse, des plus démunis : 1 million de retraités vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Raison de plus pour résorber certaines anomalies destinées, depuis la guerre, à rapprocher le niveau de vie des retraités de celui des actifs. L’objectif est aujourd’hui dépassé : le niveau de vie moyen des pensionnés est supérieur à celui des actifs. Certaines dispositions ne se justifieraient donc plus ”

“ Pour les pensionnés les plus chanceux, le système est devenu absurde ”

 Lesquelles ? “ Il y a d’abord, répond “ Le Point ”, les avantages fiscaux liés à l’impôt sur le revenu, notamment l’abattement de 10 %, qui coûte 2, 780 milliards d’euros à l’Etat. Il y a ensuite la niche sociale de la CSG. Ses divers taux réduits ou exemptions forment un manque à gagner de 6 milliards. Au total, la Cour a calculé que les divers dispositifs favorables aux retraités s’élevaient à 11,7 milliards d’euros. Tout n’est pas injustifié, surtout pour les plus démunis. Mais, pour les pensionnés les plus chanceux, le système serait devenu absurde ”. Carrément… Wow ! Ca sent le gros méchant dossier qu’on se refile et pis qu’on fait semblant d’oublier, ça. Reste… reste que vu la conjoncture, l’urgence de réduire les dépenses, le gouvernement ne peut plus trop faire comme s’il n’avait rien vu… Vous voyez le problème, hmmm ?

Avec les retraites, “ on va entrer dans le dur ”

“ François Hollande voudra-t-il s’attaquer au tabou des retraites ?, s’interroge “ Le Point ”. C’est politiquement délicat, mais le problème se pose. Michel Sapin admet que “ c’est une vraie question ”. Et, à l’Elysée, on considère que cela fait partie des sujets de discussions lorsque sera abordé l’examen de l’ensemble des dépenses du domaine social. On fait remarquer que celles-ci (485 milliards) représentent plus d’un tiers du total. Et que l’effort de réduction des dépenses (déjà, dit-on, “ aussi important que celui de la droite ”) continuerait pour égaler, en fin de quinquennat, la hausse des prélèvements. “ On va entrer dans le dur ”, affirme un conseiller du président ”. Ca y ressemble en tout cas...

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