Gaz, aluminium, polluants chimiques : ces poisons qui nous entourent et nous menacent

Les gaz d'échappement des moteurs diesel montrés du doigt

Il s'agira de ne pas y penser dès lors que nous mettrons le nez dehors, mais l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) – la même selon laquelle les particules fines feraient chaque année 1,5 million de victimes – vient de classer les gaz d'échappement des moteurs diesel comme cancérigènes pour l'Homme. Une décision majeure prise mardi à la suite d'une réunion de travail au cours de laquelle les différents spécialistes ont estimé avoir réuni suffisamment d'éléments pour les considérer comme des vecteurs du cancer du poumon.

Lesdits gaz, qui augmenteraient également les risques de cancer de la vessie, doivent de facto être combattus à l'échelle mondiale. On voit cependant mal le secteur accepter sans sourciller une baisse des généreuses subventions et des avantages fiscaux qui lui sont aujourd'hui accordés...

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Sus à l'aluminium

Élément qui purifie le mieux l'eau, ce qui est tout de même un atout majeur, l'aluminium n'en est pas moins trop présent dans nos déodorants. C'est ce qu'a révélé le magazine 60 Millions de Consommateurs dans une enquête publiée en mars dernier.

Il n'est en fait pas rare que les concentrations d'aluminium - que l'on peut par ailleurs retrouver dans le sel, les colorants, les conservateurs ou encore les poudres pour bébé - dépassent les normes préconisées par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de la Santé (AFSSAPS). Quant à la Direction Générale de la Santé (DGS), elle soupçonne un lien avec la maladie d'Alzheimer depuis de longues années.

S'il ne faut évidemment pas céder à la paranoïa, les spécialistes ont tout de même distillé quelques conseils précieux. Parmi eux, privilégier les produits bio (http://www.zegreenweb.com/alimentation), dont la commercialisation suppose le respect de règles très strictes. Et qui sont de toute façon meilleurs pour la santé...

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Les polluants chimiques favoriseraient le surpoids

On pouvait concevoir qu'ils accroissent les risques de maladie, nuisent à la respiration voire rendent stériles, mais rares sont ceux qui auraient imaginé une corrélation entre polluants chimiques et obésité. Deux rapports publiés sur coup sur coup mi-mars l'ont pourtant établie, l'un émanant de l'association britannique CHEM Trust, l'autre rédigé par le Réseau Environnement Santé.

D'après leurs auteurs, la nutrition et la sédentarité ne seraient pas les seules causes de l’obésité : les polluants chimiques « obésogènes » s'avéreraient en effet d’importants perturbateurs endocriniens, lesquels agissent sur l’équilibre hormonal d’espèces vivantes souvent susceptibles d’avoir des effets indésirables sur la santé en altérant des fonctions telles que la croissance, le développement et le comportement. Premiers à être mis en cause : les polluants organiques persistants (POP)...

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