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Galápagos : safari exclusif entre terre et mer
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Au large de l’Amérique du Sud, l’archipel des Galápagos héberge l’une des plus belles faunes de la planète. Sans conteste l’endroit rêvé pour un safari exceptionnel.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Un vent frais souffle sur le pont du bateau, le soleil chauffe les peaux desséchées, le parfum de l'iode émane de l'Océan Pacifique. Pas de tangage, pas d'abordage. Le Pikaia I est parti pour trois jours et deux nuits rejoindre le nord des Galápagos, l’archipel le plus célèbre d’Amérique du Sud. Il regagnera son point de chute, le Pikaia Lodge, avant de repartir pour quelques jours dans une autre direction, explorer d’autres faunes et flores, à la manière d’un safari africain.

Dauphins, baleines, requins, crabes, oiseaux, iguanes… et bien sûr les célèbres tortues géantes. Les Galápagos sont réputées pour héberger une faune exceptionnelle. Un paradis unique en son genre, lieu d’extraordinaires plongées et randonnées. Un paradis dont la survie à un prix. En 2007, six ans après avoir subi une marée noire, l’archipel d’une quarantaine d’île a été classé patrimoine en péril par l’Unesco. Aujourd’hui, les Galápagos sont devenues une destination très protégée, et donc très exclusive. Les quelques hôtels qui y ont été construits se trouvent à Santa Cruz, l’île principale. Presque toutes les autres îles sont vierges, et inaccessibles sans autorisation.

Si plusieurs milliers de personnes visitent chaque année les îles des Galápagos, les autorités font tout pour les préserver au maximum. Seuls quelques bateaux sont autorisés à y accéder, généralement une demi-journée. A chacun son créneau : jamais deux bateaux ne mouillent en même temps au même endroit. De même, une seule activité est possible. Plongée ou rando. Un inconvénient qui se transforme vite en avantage. Que ce soit sous l’eau ou sur terre, jamais l’on ne croise un groupe de touristes descendus d’un autre navire.

Quelle solution pour faire le tour de l’archipel ? Opter pour un pied à terre à Santa Cruz, d’où partent plusieurs excursions par semaine. C’est ce que propose le Pikaia Lodge. Ou plutôt, c’est ce qu’il proposera. Car si l’établissement affiche déjà complet, il n’est encore qu’en rodage, son ouverture officielle n’étant programmée qu’à l’automne prochain. Deux bateaux sont ainsi mis à disposition des clients. Chacun suit ses itinéraires, d’une durée allant d’une matinée à plusieurs jours.

Depuis le pont du Pikaia I, il n'est pas rare d’apercevoir un dauphin ou quelque autre animal marin bondir hors de l'eau, avant d'y replonger aussitôt. Un spectacle qui donne immédiatement envie de s'immerger dans l'environnement de ces créatures à nageoires. Justement, le capitaine coupe les moteurs pour laisser les plongeurs piquer une tête dans l'Océan Pacifique. Quelques tubas dépassent à la surface des flots pendant que d'autres, équipés de palmes et de bouteilles, s'enfoncent à la rencontre de divers mammifères marins. Si les courants sont parfois difficiles, le fond de l’eau répond bel et bien à sa réputation. Nous sommes au large des îles de Wolf et Darwin, tout au nord de l’archipel. Point de rassemblement de dizaines d’espèces, des raies mantas aux tortues, en passant par les otaries, requins et lions de mers. Sans oublier des centaines de poissons de moindres envergures, qui se mêlent dans un poétique ballet désordonné. Le plus beau spectacle sous-marin du monde.

Les jours sans plongée, place à la randonnée à travers les îlots vierges. A la manière d’un safari, on s’engage sur un parcours tout tracé derrière un guide homologué. En réalité, il est aussi interdit de poser le pied sur ces îles sans un guide que de sortir des sentiers dessinés. Au risque de détériorer des plantes ou d’écraser des œufs qui jonchent le sol. Car les Galápagos sont aussi le paradis des oiseaux. Pas moins de 58 espèces y sont recensées, dont 28 sont endémiques à l’archipel. Pas d’autre bruit que celui de la nature, coupé doucement par les quelques explications du guide ou l’envol d’un oiseau. Iguanes, geckos, tortues et autres reptiles se promènent tranquillement sans prêter attention aux visiteurs. Et sur la plage, éléphants de mer et otaries échoués se dorent la pilule. Voir ces animaux évoluer dans un tel décor de liberté donne l’impression d’être soit même dans une cage. Et, parfois, sur une toute autre planète.

Retour à Santa Cruz. Fort d'un nouveau pied marin, on ressent un léger dépaysement face à la végétation mise en valeur par la somptueuse baie vitrée du restaurant de l’hôtel. Là, dans un décor élégant et design, on fixe le paysage verdoyant qui s'étire sur l'ensemble de l'île. De l'herbe à perte de vue : à croire que les Anglais y sont pour quelque chose. Si ce n'est pour la fertilité des terres, la Grande Bretagne a pourtant joué un rôle crucial, en tant que colonisateur, dans le développement des Galápagos. Notamment Charles Darwin, qui n’avait que 26 ans, en 1935, lorsqu’il commença à étudier la faune de l’archipel. C’est justement ici qu’il aurait échafaudé sa célèbre théorie de l’évolution.

En attendant le prochain départ vers une nouvelle île, les activités ne manquent pas. Sur l’île de Santa Cruz, la réglementation est un peu moins stricte. Il est ainsi possible de partir en randonner en kayak ou à cheval. Mais c’est surtout l’occasion de s’intéresser de plus près à l’emblème de la faune de l’archipel équatorien. La tortue géante, connue ici sous le nom de… Galápago.

Pour en savoir plus sur les Galápagos, rendez-vous sur le site de Peplum www.peplum.com

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