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Estelle Denis au bord de la crise de nerfs ; mystères en série à Monaco : Charlène portée disparue, Charlotte Casiraghi, fiancée, enceinte... et/ou abandonnée au bal de la Rose ? ; Kate Middleton, la BIG bévue
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Revue de presse people

« VSD » met en lumière Julie Gayet, « La Première Dame de l’ombre ». L'article déplore sa discrétion. Et qu’en dit le peuple ? L'hebdomadaire l’a interrogée : « Selon notre sondage, près d'un tiers des Français trouve que la non-officialisation de la relation entre les deux est gênante ».

Sandra Freeman

Sandra Freeman

Journaliste et productrice, Sandra Freeman a animé des émissions sur France Inter, LCI, TF1, Europe 1, LCP et Public Sénat. Coautrice de L'École vide son sac (Éditions du Moment, 2009), elle est la fondatrice du média internet MatriochK.

 

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Julie Gayet, « Première Dame de l’ombre » : 8 % des interrogés trouveraient l’officialisation positive pour le chef de l’Etat

« La Première Dame de l’ombre » ! C’est ainsi que le magazine « VSD » met en lumière la compagne du Président, éclairant telle une vierge Marie son visage. Julie Gayet est en couverture, et y apparaît pure, sans chichi, les yeux tournés vers le haut, vers l’avant, vers l’avenir, quoi. « À 14 mois de la présidentielle, elle est de plus en plus présente à l'Élysée, sans la moindre officialisation », souligne le magazine, qui trépigne au point d’avoir commandé un sondage qu’il nous livre ici : « Si François Hollande officialisait leur relation, serait-il-moins impopulaire ? ». L’article propose un détour politique : « Sur les 156 promesses précises que comportaient les 60 engagements du candidat socialiste en 2012, 70 auront été tenues en partie ou totalement, 78 sont en suspens et 8 ont été enterrées ».

Alors oui, il faudrait à François Hollande se concentrer sur ses promesses non tenues, pour montrer que cet homme a une parole… mais, avouons, que l’objectif serait surtout, à lire « VSD », qu’il montre qu’il a une femme !

De fait, l’article déplore sa discrétion : « Ils se connaissent depuis 2011, et il n'existe pourtant qu'une seule image sur laquelle François Hollande et Julie Gayet apparaissent ensemble » (Un cliché, publié par « Voici » en novembre 2014). « Le personnel de l'Élysée l'appelait « Belphégor » tant elle était discrète »… Et qu’en dit le peuple ? « VSD » l’a donc interrogé : « Selon notre sondage, près d'un tiers des Français trouve que la non-officialisation de la relation entre les deux est gênante ». Il semblerait que les sympathisants de droite, et les « 65 ans et plus » seraient les plus chagrins. Mais, si le Président faisait un petit effort, en serait-il remercié ? Pas évident : « une officialisation pèserait peu sur la cote du chef de l'Etat » et seuls « 8 % trouveraient cela positif ». « Pas de quoi redorer son blason » ! Julie Gayet aura sans doute permis d’attirer quelques lecteurs à « VSD », à défaut d’attirer des électeurs en tant que Première Dame.

« Marie Drucker, enfin heureuse »… et à l’image chaleureuse

Les tabloïds préfèrent des reines de l’info et autres animatrices télé épanouies pour couvrir leurs Unes.

Ainsi « Closer » affiche « Marie Drucker, enfin heureuse ». En témoigne des « photos exclusives » dans la rue, à Paris. Outre les informations du quotidien ici apportées (du genre : les « week-ends sont millimétrés pour le Power Couple » ; « combiner son boulot de journaliste et sa vie de jeune maman ? Marie y arrive parfaitement » ; « Il faut dire qu'avec Mathias, elle a un partenaire de choc sur qui elle peut compter » etc.), la véritable information ici, c’est que « la reine de l'info s'est métamorphosée ». Elle apparaît telle une « amoureuse fougueuse, qui profite avec ardeur de sa pause déjeuner avec son homme ». Bref, « loin de son image un peu froide ».

Alessandra Sublet : « Pour elle, tout baigne ! »

« Voici » a préféré cibler les barbotages d’Alessandra Sublet dans les eaux de Saint Barth. « Attendue au tournant avec sa nouvelle émission, « action ou vérité », elle est partie fêter son succès avec son homme ». Photos joyeuses de villégiature où l’animatrice « canon » paraît taquine et permet au magazine de jouer avec elle dans ses légendes : « À Paris, son mari ne l’a pas trop sur le dos. Mais en vacances, elle se rattrape ».

Estelle Denis : « au bord de la crise de nerfs »

Estelle Denis n’est pas en Une. Parce qu’elle n’est pas heureuse. Et en ce moment les couvertures people portent surtout la joie. C’est sans doute ce que vous recherchez, lecteur, en ces temps anxiogènes. « Voici » fait néanmoins cas, dans ses pages intérieures, de cette animatrice de « Touche pas à mon sport ». Elle serait « au bord de la crise de nerfs » parce que « l'ambiance est très tendue ». « On lui avait promis l'émission dédiée au sport. Aujourd'hui, elle se retrouve à la tête d'un talk show trop people, avec certains chroniqueurs qui n'ont pas leur place et qui se retrouvent là par copinage » dévoile une source. Un papier à nouveau à charge, par ricochet, contre la star de la télé du moment, Cyril Hanouna qui produit l’émission.

Charlotte Casiraghi : la bague de fiançailles ? La grossesse ? ou esseulée ?

Incontestablement, Charlotte Casiraghi est l’idole parmi nos peoples. Il lui suffit d’apparaître au Bal de la Rose (somme toute assez banal d’en être, chaque année, quand on est princesse à Monaco) pour qu’une foultitude d’informations (généralement contradictoires) la placarde en couverture des hebdos du genre.

« Fiancée ! Elle porte fièrement sa bague ! ». « Public » l’écrit, mais aussi le prouve par l’image : « À son annulaire, en plus d'une bague qu'elle porte depuis toujours », « elle porte fièrement » un nouvel anneau à son doigt. Passée la Une, le magazine calme ses ardeurs et propose la forme interrogative : « Discret, élégant, le tout nouveau bijou de Charlotte serait-il porteur d'une heureuse nouvelle ? »

Par ailleurs, « après six mois de Love Story sans nuages, la princesse du rocher aurait franchi une nouvelle étape avec son beau réalisateur », Lamberto Sanfelice : « son ventre arrondi fait jaser à Monaco »… sous entendu, pour ceux qui ne sont pas d’ici bas, elle serait enceinte ! Sur la photo publiée lors de la soirée, son ventre (plutôt plat !!?) y est entouré d'un cercle par le journal. « Après le bal de la Rose, bientôt le carnet rose ? » propose « Public ».

Lumineuse et glamour, la même Charlotte apparaît en couverture de « Gala » telle  « l'amoureuse du bal de la Rose ». Selon ce magazine, « elle est heureuse et ne s'en cache pas ». Cependant, pour « Gala » la bague et le bidon ne sont pas des indices. D’ailleurs, ce n’est pas la préoccupation du moment. Pour preuve, dans ces lignes : « Quant à officialiser, ce sera quand elle veut, comme elle veut, sans contrainte, ni pression de qui que ce soit. » Pas même de la presse People.

Dans « Closer », la romance ne semble pas avoir la même saveur. « Au bal de la Rose, Lamberto n'est pas venu ! ». Il « devait l'accompagner (…) Mais, au dernier moment, Charlotte y est apparue solo ». Pourtant, sa « venue était annoncée par le protocole, dans le programme très officiel, édité par la Société des Bains de Mer de Monaco ». « Closer », l’empathique, s’épanche sur une Charlotte (un peu moins heureuse que dans « Gala » ou « Public ») : « on peut imaginer sa grande déception (…) ce soir du 19 mars, alors qu’elle devait apparaître officiellement aux côtés de Lamberto ».

Bal de la Rose : Charlène l’autre grande absente (comme Lamberto)

Mais que Charlotte se rassure, la presse people a notifié que son oncle aussi était « solo » ce soir là. « Charlène n'était pas là non plus ». Pour la deuxième année consécutive, la princesse de Monaco n'a pas assisté au bal de la Rose. Ce qui est toujours intéressant, c’est de lire les commentaires : « Selon certaines sources, ce serait pour ne pas éclipser Caroline de Hanovre, grande ordonnatrice de ce rendez-vous annuel » écrit « Closer » et de poursuivre : « L'an dernier, les jumeaux Jacques et Gabriela, encore petits, pouvaient expliquer son absence. Mais là, la princesse Charlène, épouse du souverain réunion de la principauté, devra trouver un autre motif valable ».

Que les tabloïds – que l’ont croit souvent délurés voire friands du patte-en-l’air - sont moralisateurs et conservateurs, en fait !

Kate Middleton : « dépensière », « incapable de tenir son rang » 

Puisque le Gotha fait rêver au-delà des frontières de principautés et de royaumes, notre presse s’intéresse aussi, encore et toujours à la famille Royale d’Angleterre. En cause, ici, Kate, qui ne « serait plus vraiment dans le cœur des anglais » !

Difficile à croire, mais « Closer » l’affirme et poursuit : « Moderne et respectueuse des traditions, Kate était pourtant tellement aimée des Britanniques ! Mais, en l'espace de quelques semaines, elle est devenue « dépensière », « incapable de tenir son rang » ».

Que s’est-il passé ?

« Un faux pas, et la duchesse est tombée de son piédestal (…) Le 17 mars à la Saint Patrick, elle a commis un imper ». Elle ne s’y est pas rendue ! ouh la la ! Or « une dame de la famille royale se doit de remettre un bouquet de trèfles irlandais aux officiers. Outre-Manche, on ne plaisante pas avec la tradition ».

Bref, c’est la catastrophe, « dans un contexte où la presse, « The Sun » en tête, les accuse de fainéantise ». Le prince n’aurait assumé que 122 de ses engagements officiels – contre 341 pour la reine Elizabeth.

Amélia Windsor : la Lady qui fait de l'ombre à Kate.

Lire la presse people dans son ensemble a un avantage : la mise en perspective ! Ainsi « Gala » nous révèle qui est la « nouvelle coqueluche des Britanniques » : « 20 printemps, jolie comme un cœur » : Amélia Windsor.  La magazine le reconnaît : « c’est vrai qu'elle ressemble à un joli bonbon », « à croquer ». Amélia « a du sang bleu, comme il se doit ». Elle est « la petite fille d'un cousin de la reine Élisabeth II, ce qui n'est pas d'une grande proximité, mais le dit cousin était un duc de Kent ».

Bref, « les médias britanniques l'adorent », et les britanniques aussi semblent-ils : « Ils viennent de l’élire « plus belle femme de la famille d'Angleterre » !

Ceci expliquerait cela.

La presse nous apporte quelques heureuses nouvelles de liaisons renouées :

Retrouvailles entre Olivier Martinez et Halle Berry : « Ben alors, ce divorce ? »

« Voici » publie les photos du couple dont on prévoyait le terrible divorce, il y a peu : Olivier Martinez et Halle Berry semblent ici « se retrouver », ici au Mexique, et « c'est magique ». En vacances avec leurs enfants, le couple en instance de divorce paraît bien « complice », « comme avant ». « Entre eux deux, si ce n'est pas de l'amour, ça y ressemble.  Allez, encore un effort ! » encourage « Voici » misant sur un « retour de flamme ».

Retrouvailles : Christophe Lambert et Alba Parietti, 20 ans après

« Gala » se concentre sur le « retour de flamme » de Christophe Lambert et de la plantureuse italienne Alba Parietti, une « actrice, chanteuse et présentatrice télé avec qui il a vécu une passion torride il y a 20 ans ».  La presse italienne annoncerait même leur mariage pour le mois de mai… « Amoureux comme au premier jour ».

Jeunesses retrouvées : Margarita Louis-Dreyfus, maman à 53 ans ; Jerry Hall - 59 ans - et Rupert Murdoch - 85 ans - en lune de miel

Au rayon jeunesse retrouvée, deux informations majeures marquent cette semaine :

« Closer » inscrit à son carnet rose que Margarita Louis-Dreyfus vient d’être à nouveau maman à 53 ans : « Quand elle aime, elle ne compte pas : ni dans ses affaires, ni dans sa vie privée… Il y a quelques jours, la propriétaire de l'Olympique de Marseille a accouché de jumelles, Isabella et Arina ». Son compagnon est Philipp Hildebrand, un banquier suisse de 52 ans. 

« Gala » de son côté s’intéresse aux jeunes mariés, « l’ex top modèle Jerry Hall, 59 ans, et le magnat de la presse Rupert Murdoch, 85 ans se sont envolés pour Nice » pour une lune de miel, à Saint Paul de Vence.

Renaissance : « Renaud : ça va mieux ! »

Le chanteur est en appel de couverture de « Voici » et en couverture de « Paris Match » qui titre sur un « retour gagnant ». Après sa descente aux enfers, c’est ici son frère jumeau David qui « raconte sa renaissance ». Extrait : «  Mon jumeau on a vu d'autres. Au cours de sa carrière, il est revenu de situations bien plus désespérées, notamment au moment de « boucan d'enfer » en 2000 (…) Quand j'écoute ses nouvelles chansons, je retrouve sa poésie, son humanité ! ».

Khloé, Kylie, Kendall Jenner–Kardashian se griment en filles « normales »

« Public » nous informe que les trois sœurs Jenner–Kardashian se sont offertes une « balade incognito dans les rues de Los Angeles ».

Comment ? « En se grimant à l'aide de prothèses en latex, d’épaisses couches de maquillage et des perruques ». On apprend que les trois frangines se sont faites passer pour une grand-mère avec ses petites filles et que « les touristes n’y ont vu que du feu. Une bonne blague que les fans ont pu suivre en direct sur Snapchat ». En effet quelle blague ! Peut –être que les touristes ne les auraient déjà pas reconnues sans leurs maquillages et artifices habituels telles qu’elles parraissent dans les medias. Ici, déguisées en d’autres personnages que ceux qu’elles se façonnent au quotidien, elles font beaucoup d’efforts : avec des lunettes, des imperfections du visage, et des coupes de cheveux de province... Quand je pense à la quantité d'opérations de chirurgie esthétique pour être belles depuis leurs plus tendres jeunesses… Et aujourd’hui, elles se griment, non pas pour se cacher – ce serait mourir un peu – non, elle se griment pour être moches et se moquer des gens normaux.

Tout ça pour ça. C’est moche.

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