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Les "bons plaisirs" facturés de DSK et le triple A
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Revue de presse des hebdos

Du libertinage en temps de crise… “ Le Point ” nous l’apprend, les parties fines du Carlton passaient en notes de frais. A J- ? ? ? de la perte de l’AAA, on ne sourit plus. Comme Anne Sinclair, on serre les dents. Et on va de l'avant.

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Grosse nausée, cette semaine. La nausée de trop, en fait. Après l’épisode new-yorkais, l’affaire Banon — et son versant Mansouret… —, on pensait reprendre un peu d’air, côté DSK. Dans nos rêves ! Le dossier Carlton nous remet la tête dedans, et franchement, ça sent pas bon. On aurait aimé ne pas en parler : difficile, en même temps, d’évacuer la couv du “ Point ” et ses révélations. Bouchez-vous le nez, on y va — pas de gaieté de cœur, mais on y va.

DSK “ initiateur ” en libertinage

Histoire de faire efficace, on vous campe, vite fait, les protagonistes.  D’abord “ M, la prostituée de 36 ans ”, dont on vous épargnera le témoignage, ceux qui suivent suffisant largement ; David Roquet, “ patron d’une filiale d’Eiffage, 43 ans, marié et père de deux enfants ”, proche de René Kojfer, “ l’affable directeur des relations publiques du Carlton ”, qui lui présente Fabrice Paszkowski, “ 44 ans, patron de la société La pharmacie centrale et fan de DSK ”. “ Fabrice est fasciné (par l’ancien patron du FMI que) lui a présenté le fils de Jacques Mellick, ancien député maire de Béthune, raconte “ Le Point ”. Il veut aider DSK à se faire connaître dans le Nord, il monte l’association A gauche en Europe. (…) Il confiera aux enquêteurs que DSK l’aurait initié au libertinage. Mais ce n’est pas un délit, juste une détente, non ? Fabrice est mis en examen pour proxénétisme, escroquerie et abus de biens sociaux ”.

“ Lors de toutes ces sorties, DSK était invité ”

Venons-en au témoignage de David Roquet, “ mis en examen lui aussi ”, comme le précise le magazine. “ “ C’est Fabrice qui m’a fait connaître M. Strauss-Kahn, raconte-t-il. Il m’a dit qu’il le connaissait très bien, je voulais savoir si c’était vrai, et donc c’est parti comme cela, les soirées se sont organisées. Il m’a dit qu’on avait l’occasion de déjeuner avec DSK et qu’il apprécierait que je ramène des copines. Nous avons pris le train pour Paris, nous nous sommes rendus au restaurant L’Aventure. Sur place, nous avons rejoint DSK. A la fin du déjeuner, je me suis occupé des deux filles dans une salle fermée du restaurant. DSK est venu nous rejoindre. J’ai payé les prostituées entre 400 et 600 euros ”. De retour au bureau, poursuit le news, David Roquet a trié ses factures. Les policiers ont retrouvé celle du 19 février 2009. 1090 euros. “ Nous étions cinq à table ”, s’est excusé David Roquet. “ Lors de toutes ces sorties, DSK était invité, parfois il venait avec une copine. A l’hôtel Murano, il y avait un étage en bas où on prenait un repas et en haut il y avait des chambres où chacun avait des relations sexuelles ”. Fabrice confirmera que DSK ne savait pas qui payait ces plaisirs. “ Le dernier voyage à Paris, c’était milieu 2010. On est allés une fois encore au Murano, on a mangé comme de coutume, on a discuté puis chacun a mené sa soirée comme il voulait. J’ai pratiqué M ; M. Strauss-Kahn aussi. C’est moi qui ai payé M ; dans le train au retour, j’ai dû lui donner 500 euros ” ”.

Des plaisirs passés en notes de frais

Comme le fait remarquer “ Le Point ”, “ DSK ne commet aucune infraction en rencontrant des partenaires multiples, même s’il s’agit de prostituées. Seulement, pouvait-il ignorer qui réglait ces factures ? Savait-il que David Roquet, l’empressé entrepreneur, apposait son nom au dos de ses notes de frais pour se les faire dûment rembourser ? Savait-il encore que Fabrice Paszkowski s’acquittait également d’une partie de ces coûts en les imputant pour certains à son entreprise et pour d’autres en les réglant de sa poche ? 

Comme les virées parisiennes, les voyages à Washington passent eux aussi en notes de frais. “ Dominique Strauss-Kahn, continue le magazine, aurait reçu par trois fois la joyeuse bande des égrillards du Nord à Washington, alors qu’il était encore le puissant patron du FMI. En décembre 2010, en février 2011 et du 11 au 13 mai 2011, soit la veille de son arrestation à New York. (…) Tous ces messieurs sont accompagnés d’accortes “ secrétaires d’Eiffage ”. “ C’est Virginie, une copine de Fabrice, qui réservait les billets d’avion et les chambres. Sa société avançait l’argent et ensuite établissait une facture, confiera David Roquet aux enquêteurs. Fabrice organisait, il prenait la moitié des frais et me disait ce qu’il restait à ma charge ”. Coût estimé de ces visites de travail : 30 000 euros. Les secrétaires d’Eiffage auraient été des amatrices, non professionnelles, toutefois défrayées de 2000 euros chacune ”. No comment.

Anne Sinclair “ par et pour elle-même ”

Avec tout ça, comment va l’épouse de DSK ? D’après “ Le Point ”, toujours, la journaliste “ a confié à des proches ” que la biographie qu’Alain Hertoghe et Marc Tronchot lui ont consacrée “ lui avait fait du bien ”. Le magazine l’explique : “ Anne Sinclair a lu “ Femme de tête, dame de cœur ” (Calmann-Lévy) au moment où sortait l’affreuse affaire des prostituées de Lille, ce week-end “ de honte et de dégoût ” — selon les mots d’un intime. En tournant les pages de ce gros livre dont elle est l’héroïne, elle s’est souvenue qu’elle a eu une vie extraordinaire, ce qu’elle était tentée d’oublier depuis le 14 mai. (…) Elle a bondi quand elle a découvert ce que son amie Elisabth Badinter avait affirmé à ses biographes : “ Aujourd’hui, Anne est une femme docile, passive et soumise. C’est renversant parce qu’il y a vingt-cinq ans Anne était le contraire (…) ” Les deux femmes s’en sont expliquées. Ces phrases serviront-elles d’électrochoc ? “ Anne ne s’est résolue ni à quitter Dominique ni à rester avec lui. Sa seule certitude, c’est qu’elle veut réexister par et pour elle-même ”, rapporte un membre de sa “ tribu ”. On parle d’elle pour être directrice de la version française du célèbre “ Huffington Post ”. Ce serait une belle porte de sortie de l’enfer. Le site doit être lancé fin novembre, date du 20e anniversaire de mariage des Strauss-Kahn. D’ici là, conclut le news, tout est possible ”.

Karachi : la maison de “ Josée ” (Balladur)

Grosse, très grosse semaine. L’affaire DSK rebondit… le dossier Karachi, aussi ! Première révélation dans “ L’Express ” : “ Renaud Van Ruymbeke s’intéresse désormais au patrimoine immobilier d’Edouard Balladur ”. Le problème ? “ En 1996, Marie-Josèphe Delacour, épouse Balladur, débourse 7,3 millions de francs, soit un peu plus de 1 million d’euros (pour acquérir une demeure à Tourgéville dans le Calvados). L’achat, conclu devant deux notaires parisiens, est réglé comptant, sans recourir à un prêt, ce qui est parfaitement légal ”. Bon, et alors ? “ Un homme dit avoir permis le rapprochement entre les vendeurs et le couple Balladur : Thierry Gaubert, alors collaborateur de l’ex-Premier ministre, aujourd’hui mis en examen dans le volet rétrocommissions du dossier ”. Aïe ! Interrogé par le journal, l’homme aux chaussettes rouges dit avoir “ sollicité un crédit-relais à la Société générale ” et parle de “ fausse affaire ”. Bon, c’est tout ?

Karachi (bis) : le hacker

Pas vraiment ! “ VSD ” nous l’apprend : “ Les juges (chargés du dossier Karachi) s’intéressent (aussi) au piratage informatique de deux sociétés liées à d’importants contrats d’armement ”. L’histoire est compliquée, on vous la fait courte. Au centre de l’intrigue, un mystérieux hacker, Alain Quiros, travaillant pour un “ ancien sous-officier de la DGSE, Thierry Lorho ”. “ En enquêtant sur les pratiques suspectes d’Alain Quiros, raconte le mag, des policiers sont tombés par hasard sur des informations confidentielles mentionnant le nom de Jean-Marie Boivin. Ces données, archivées dans des conteneurs informatiques, concernaient les activités financières de deux sociétés luxembourgeoises, Heine et Eurolux, suspectées d’avoir servi de caisses noires à la (Direction des constructions navales) pour le versement de commissions (et peut-être de rétrocommissions) ”. Ils chôment pas, on dirait, au Palais ! Bon, et sinon, c’est tout ?

Karachi (ter) : le douzième mort

Hé ben non ! “ Le Point ” — très en forme, décidément, cette semaine — nous a réservé la meilleure part du gâteau. Et nous sert quoi ? “ Le douzième mort de l’affaire Karachi ”. Rien que ça. La victime, Akim Rouichi, 29 ans, a été retrouvée pendue le 22 août 1995 dans l’appartement de sa sœur dont “ la porte était fermée de l’intérieur. (…) Deux lettres étaient posées sur une table. L’une d’elles s’intitulait : “ Dernières volontés ”. Le suicide paraissait évident ”.

Evident ? Pas pour “ sa mère et ses dix frères et sœurs (qui) ont déposé, en 1996, une plainte contre X pour “ assassinat ” ”. Car Akim “ travaillait pour les Renseignements généraux. (…) Son frère, François, assure qu’il effectuait des “ surveillances ” sur des personnalités haut placées, dans le contexte particulier de la campagne présidentielle ” — de 1995, donc. François raconte que “ son frère lui (aurait) montré un document remis par ses “ sources ” : une sorte de relevé bancaire relatif à une société établie au Luxembourg, qu’il appelait “ la tirelire ”. “ C’est par là qu’ils font passer l’argent ”, lui avait-il lancé ”.

La note confidentielle à Bazire

Elucubrations ? Lâché par les chiraquiens pour lesquels il disait travailler, le jeune homme “ s’est rendu au printemps 1995, alors que la campagne présidentielle touchait à sa fin, au QG du candidat Balladur. Désireux de rencontrer son directeur de campagne, Nicolas Bazire, poursuit le news, il avait été dirigé vers la cellule chargée des “ jeunes ” auprès du candidat. Il fut reçu par Jean-Charles Brisard ”. Or ce dernier, par précaution ?, “ consigna par écrit l’essentiel (de leur entretien) dans une note confidentielle adressée à Nicolas Bazire le 5 avril 1995 ” publiée ce jeudi dans “ Le Point ”. D’où il ressort qu’Akim Rouichi possédait des “ enregistrements de conversations téléphoniques (qu’il) prétendait vendre (aux balladuriens) pour qu’ils révèlent les méthodes illégales utilisées par (leurs) adversaires ”. Et que ces enregistrements portaient notamment sur “ “ la livraison de missiles sol-air à Chypre ” et “ l’état d’avancement du programme Agosta ” — c’est-à-dire, précise le mag, la fameuse vente de sous-marins au Pakistan qui est au cœur de l’enquête sur l’attentat de Karachi ”. Problème : lesdits enregistrements ont mystérieusement disparu, ce qui ne facilite pas l’enquête mais pourrait, par contre, accréditer la thèse de l’assassinat…

Nicolas et le cauchemar de l’AAA

Bon, et sinon, ça va comment du côté de l’Elysée, une semaine après la naissance de Giulia ? A en croire “ Le Point ” — encore, toujours ! — c’est pas la vie en rose. Le président ferait même des “ cauchemars ”. A cause de quoi, de qui ? Alexander Kockerbeck. “ Analyste chargé de la France chez Moody’s, explique l’hebdo, Kockerbeck et quelques-uns de ses collègues (il n’y a pas un Français dans le groupe) ont signé la note d’une vingtaine de pages dans laquelle ils annoncent que, d’ici à février, ils vont se pencher plus particulièrement sur le cas de l’Hexagone, passer en revue sa croissance, ses finances publiques ainsi que ses débats politiques. Et qu’ils décideront ensuite si oui ou non la France mérite pleinement son triple A (sa note depuis 1979). Ou bien si elle est résolument sur le chemin de l’Italie, de l’Espagne ou de la Grèce ”. Ca calme d’un coup, hein ? Pas de quoi se réjouir, en même temps.

L’Elysée ou l’AAA

Où est le loup ? En même temps qu’il donnait des gages aux agences de notation en restant ferme sur les retraites, Nicolas Sarkozy, d’après “ Le Point ”, est resté “ ambigu vis à vis des Français. Au début de la crise, il a même vertement sermonné François Fillon, qui avait osé dire que l’équipe actuelle était “ à la tête d’un Etat en faillite ”. (…) Reconnaître la faillite, cela voulait dire trouver des économies. Et Sarkozy ne voulait pas faire son deuil des “ cadeaux ” fiscaux de la fameuse loi Tepa votée au lendemain de son élection. Jusqu’ici, il n’a jamais voulu revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires (4 milliards d’euros par an), sur la TVA pour la restauration (2,5 milliards d’euros par an) ou sur la baisse des droits de succession (2 milliards d’euros par an). Du coup, les mesures concoctées au cœur de l’été 2011 (taxe sur les sodas, taxation des plus-values immobilières, etc.) pour maintenir à flot les rentrées fiscales et surtout tenir les engagements de déficits budgétaires vont rapporter un petit milliard en 2011 et 11 milliards en 2012. Autant dire une paille quand le déficit annuel dépasse 80 milliards. De la cosmétique, au moment où, pour la première fois dans l’histoire budgétaire, la charge de la dette, une cinquantaine de milliards d’euros, sera en 2012 le premier poste de dépenses de l’Etat (…) ”. L’Elysée ou l’AAA ? Vaste question.

“ La Maison ” des plaisirs et de l’AAA

Vaste question… qui est au cœur d’un drôle de livre qu’on a, perso, dévoré en une nuit. Vous allez rire : “ Le Point ” en parle aussi. Ah, ah. Dans “ La Maison ” (Albin Michel), la journaliste Claire Germouty, très très bien informée, évoque “ un hôtel très particulier du 7e arrondissement de Paris. Cumulant les fonctions des clubs Le Siècle et Les Chandelles, raconte le mag, ce lupanar 5 étoiles accueille discrètement “ grands fauves du CAC 40 ”, responsables politiques et autres représentants de l’élite qui, moyennant une forte cotisation annuelle, peuvent s’adonner à la luxure tout en conversant de l’actualité chaude. Des entretiens de débauche désormais monopolisés par l’explosive situation des dettes publiques ”. Et surtout par la situation on ne peut plus délicate d’un président sortant, en campagne pour sa réélection, qui refuse de déclarer la France en faillite et se bat avec les agences de notation. Troublant, voire même confondant. Perso, toujours, ça nous a pas mal travaillé.

Et comment ça se termine, tout ça ?, vous demandez-vous. Tttttt, nous, on ne dit rien, on laisse la parole au “ Point ”, à vous de vous débrouiller : “ Si elle nous dépeint des puissants bien impuissants face au risque de banqueroute, Claire Germouty n’en conserve pas moins un certain optimisme, conclut le mag. La France n’a certes pas de pétrole et plus guère d’idées, mais il lui reste un savoir-faire séculaire qu’aucune agence de notation n’oserait dégrader : l’art du libertinage ”. Du libertinage à l’AAA, on dirait que la boucle est bouclée.

A lire encore

Et sur le même thème : d’après Nicolas (Cassandre) Baverez, “ la France, pour avoir écarté la rigueur et négligé le risque de dégradation financière, va cumuler l’austérité et la perte de sa notation AAA ” (“ Le Point ”). Hic ? Selon “ Challenges ”, “ la perte du AAA de la France est (déjà) anticipée par les marchés ”.

Au lendemain de la mort de Kadhafi, à laquelle BHL consacre son “ Bloc-notes ”, où il n’est fait aucune mention de la charia (“ Le Point ”), “ Après Kadhafi, Assad ? ” (“ Le Point ”) et “ Son ami Bachar ” sur les raisons du volte-face de Nicolas Sarkozy par rapport au dictateur syrien (“ Le Nouvel Obs ”).

En bref : la Fondation Jean Jaurès a renoncé à organiser un “ G20 de la gauche ” après que le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a réclamé 15 000 euros pour sa participation (“ Obs ”) ; l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy prévue le 27 octobre sur TF1 et France 2 a été reportée parce que “ l’émission devait être livrée par le producteur privé Jérôme Bellay . “ Quand on diffuse, il est bien qu’on sache un peu ce qu’il y a dedans ”, fulmine une huile des médias ” ” (“ Obs ”) ; à la FIAC, Martine Aubry s’est arrêtée devant un tableau de Damien Hirst qu’a finalement acheté Marc Simoncini (“ Challenges ”).

C’est la Toussaint ! “ L’Express ” publie une enquête sur “ les agents de chambre mortuaire ”. Plus facétieux, “ Le Nouvel Obs ”, lui, raconte des “ aventures rocambolesques post-mortem ”.

En vrac, et à part les bonnes feuilles de la biographie de “ Steve Jobs ” signée Walter Isaacson (Lattès) publiées dans “ Challenges ”, “ Le Nouvel Obs ” et “ VSD ” : “ Jean-Cyril Spinetta : le sniper d’Air France ” (“ Obs ”) ; “ Nokia : chute d’une icône ” (“ L’Express ”) ; “ Le Daguestan, ses pétrodollars, son terrorisme ” sur cette république russe “ qui inquiète de plus en plus le Kremlin ”, “ L’empire des “ sans ” sur les “ No sex ” et “ La biennale d’Istanbul serait-elle la plus excitante du monde ? ” (“ Le Point ”) ; “ La petite entreprise de Guaino ” sur le premier meeting du conseiller de Nicolas Sarkozy en Corrèze le jour de l’investiture de François Hollande et “ Moi aussi, j’ai voté pour eux ” sur la victoire du parti islamiste aux premières élections libres tunisiennes (“ Les Inrocks ”).

Côté dossiers : “ Le Nouvel Obs ” propose un spécial “ Sauvez votre argent ” avec une carte de “ La planète des risques ” et un “ Stress test de vos placements ”, “ Le Point ” publie un spécial “ développement durable ” et “ L’Express ”… un “ spécial New York ”. 

Pour leurs 25 ans, “ Les Inrocks ” publient, outre interviews “ classieuses ” (David Lynch, Philip Roth, Joey Starr/Philippe Katerine…), un port-folio plutôt bath, où l’on redécouvre des portraits de Morrissey, Bret Easton Ellis, Nirvana, James Ellroy, Jarvis Cocker, Michel Houellebecq, Björk, ou Bashung… Délicieuses années 90, où, inconscients (ou soigneusement entretenus dans notre ignorance), on ne connaissait pas encore le sens du mot “ AAA ”.

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