Croisière exceptionnelle sur le Danube<!-- --> | Atlantico.fr
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Un fleuve aux bras si longs qu'ils embrassent un large pan de l'Europe.
Un fleuve aux bras si longs qu'ils embrassent un large pan de l'Europe.
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Grand large

Vienne, Budapest, Bratislava, autant de capitales mythiques traversées par le deuxième plus long fleuve d’Europe. Une croisière sur le Danube, c’est le meilleur moyen de combiner tous leurs secrets.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur l’Europe centrale, rendez-vous sur le site de Peplum.

Le Danube. Un fleuve aux bras si longs qu'ils embrassent un large pan de l'Europe. Associé à des capitales centrales, de Vienne à Bucarest, en passant par Budapest ou Bratislava, il se prête à de nombreuses croisières. Parmi les meilleurs parcours :traverser huit pays à bord d’un yacht privé.L'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie et enfin la Roumanie. Un parcours subtilement dosé alliant découvertes historiques et culturelles. Sans compter les paysages européens qui se dessinent dans les hublots du navire de luxe.

Légère tricherie : à Munich, on arrive en avion. Impossible de passer à côté. Visite-éclaire de la capitale de la Bavière, donc, depuis l’hôtel de ville et ses rues adjacentes, jusqu'à la cathédrale et la célèbre rue Maximilien. Départ en hélico, direction Passau, où est amarré le bateau. Embarquement dans la nuit noire allemande pour mettre le cap sur Linz, première étape de cette croisière grand luxe.

Lever aux aurores, pour pouvoir profiter de la troisième ville la plus peuplée d'Autriche. L’occasion pour le guide privé de proposer une première sortie dans les ruelles de Linz et de Salzbourg. Le marathon continue le lendemain, à Melk, dont l'abbaye offre un panorama renversant sur le sud autrichien et le Danube qui, vu de haut, change assurément de profil. C'est avec une avidité croissante que l'on se rend ensuite au village viticole de Durnstein, une bourgade médiévale, dominée par les ruines d'une forteresse où le roi Richard Cœur de Lion fut emprisonné pendant deux ans. Au cœur du village, l'abbaye des Augustins et son clocher bleu-ciel, symbole de raffinement et de richesse. Un tremplin instructif avant Vienne, que l'on rejoint par la région escarpée de Wachau.

Départ pour une visite guidée de la capitale autrichienne, après un petit déjeuner copieux. Le guide revient sur les traits caractéristiques des principaux monuments de la ville. Incontournable, par exemple, le quartier du Ring (le centre, NDLR) qu'occupent l’Opéra et la Hofburg, ainsi que la cathédrale Saint-Etienne. Quelle surprise d'en voir quelques uns partir pour Schönbrunn, le « Versailles viennois », alors qu'il reste tant de sites centraux à parcourir. En prime, après le dîner, un concert de musique classique viennoise. C'est tout de même mieux que d'acheter des chocolats, entre autres friandises à l'effigie de Mozart.

Vient Bratislava, capitale de la Slovaquie, où l'on s'accorde un peu de temps libre. Rien de tel qu'errer à tâtons à travers une cité inconnue. Les moins aventuriers ont toutefois la possibilité de se raccrocher à une visite guidée du Château de Cerveny Kamen.De même plus tard, aux promenades individuelles côté Buda, à travers le Bastion des pêcheurs ; et côté Pest, dans l’Opéra et sur la place des Héros.

Sur la rive ouest du Danube repose Mohacs, siège de plusieurs batailles. Le 29 août 1526, l'armée ottomane de Soliman le Magnifique y écrase les Hongrois. En 1687, c'est au tour des Turcs d'affronter les armées de l'empereur germanique. Fort de ces informations historiques, on retourne à bord, se reposer, enfin, avant d'appréhender la Serbie. Et pour cause, la découverte de Belgrade, le lendemain, commence sur les chapeaux de roues. Au programme : la forteresse de Kalemegdan, la place de la République, la rue Knez Mihajlova, ou encore la cathédrale Saint Sava. Heureusement, l’intensité des visites trouve son pendant dans la quiétude du yacht de luxe.

Passée la forteresse de Smederevo, on emprunte le « défilé des Portes de Fer », la source de diverses métamorphoses. C'est incroyable de voir à quel point le fleuve se rétrécit entre les montagnes, formant ainsi des gorges à couper le souffle. A Djerdap, en revanche, celui-ci se voit entravé par un immense barrage hydroélectrique marquant la frontière avec la Roumanie, dernier pays au programme de cette traversée exceptionnelle.

Mais avant cela, une dernière immersion dans la ville de Sofia, capitale bulgare située à 590 mètres d'altitude au pied du mont Vitocha. Centre économique et culturel important en Europe centrale, c'est la quatrième ville la plus grande des Balkans après Istanbul, Athènes, et Bucarest ; et un centre universitaire dynamique depuis 1888. D'où le tour de Université Saint-Clément d'Ohrid, le campus les plus prestigieux du pays.

Dernière escale : Bucarest. Le fleuve ne traverse pas la ville, que l’on rejoint alors en voiture privée. Mentionnée pour la première fois en 1459 en tant que marché fortifié au carrefour de routes commerciales, la capitale de la Roumanie devrait son nom au berger Bucur(-en), le premier individu ayant jamais habité les lieux. En outre, bucur signifie joie, en roumain. D'où le toponyme littéraire qui en découle, « la ville de la joie ». Détour-express par la place de la Révolution, la place de l’Université, l’Arc de triomphe, et le Palais de « Ceaucescu ». De là, deux choix : regagner l’aéroport pour rentrer, ou finir de remonter le Danube vers la mer Noire et poursuivre son voyage vers Istanbul et la Turquie.

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