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Amber Heard : Marie de Villepin plutôt que Johnny Depp, Tarantino perdu pour l’amour, Pola, fille de l’ogre Klaus Kinski
©DR

Revue de presse people

Scoooop ! Contrairement à ce qu’annonçait “ Public ” samedi dernier, Amber Heard ne serait pas venue roucouler à Paris avec Johnny Depp mais avec… la fille de Dominique de Villepin ! Mais il y a aussi Tarantino sacrifié côté coeur, le témoignage de Pola, abusée par son père Klaus Kinski, Russell Crowe avec Dita Von Teese et Laura Smet de nouveau seule… Du chouette, du moche, il y a de tout dans la revue de presse people...

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Caramba ! “ Public ” nous aurait-il menti ? La semaine dernière, le people rapportait que Johnny Depp et Amber Heard étaient venus roucouler à Paris et que le couple n’avait pas bougé de son hôtel, de peur de croiser Vanessa Paradis… Ce “ détail ” — purement gratuit, si on y réfléchit bien… — semblait de fait justifier l’absence de photos desdits tourtereaux dans la capitale… Coup de théâtre, ce samedi ! D’après “ Voici ”, si Amber Heard est bien venue in the French capital city, ce n’était pas, mais pas du tout avec Johnny. Le mag le précise en effet : entre la blonde et le pirate des Caraïbes, “ depuis novembre, c’est le silence radio ”. Oh, mais qu’est-ce que c’est que ce caramel-là ? En même temps… c’est si important que ça ? Important, non — c’est la revue de presse people, les lapins, pas “ La revue des deux mondes ”, hein ? — mais… c’est pas non plus totalement inintéressant, disons que… c’est surprenant, assez inattendu, un peu étrange, enfin… Oui, bon, ben, tu la craches, ta Valda ? Hou, c’que vous êtes impatients... on y va, zêtes contents, là !

Amber Heard à Paris avec… Marie de Villepin

A en croire “ Voici ”, ce n’est pas avec Johnny Depp, mais avec… Marie de Villepin qu’Amber Heard est venue à Paris. “ Elles sont arrivées ensemble, par le même vol en provenance de Los Angeles le 16 janvier, et c’est encore ensemble qu’elles ont filé vers leur hôtel de la rue de Castiglione, affirme le mag. Entre la star de “ Rhum Express ”, connue pour avoir fait tourner la tête de Johnny Depp, et le mannequin gracile de Givenchy, fille de Dominique de Villepin, s’est tissée depuis un an une belle histoire d’amitié. Présentées par l’intermédiaire d’un ami commun, maquilleur professionnel, lors d’une soirée fashion, les deux filles sont devenues rapidement inséparables. Depuis mai 2012, elles se voient régulièrement, vont ensemble aux mêmes concerts, restaurants et clubs branchés de L.A. Elles ont même passé le réveillon du Nouvel an ensemble ”. Bon, ben, Amber et Marie sont copines et se sont offert une virée dans la Ville Lumière, y’a pas de quoi en faire tout un fromage, hein ? Heu... minute ! “ Voici ” n’a pas tout à fait terminé…

Amber Heard ouvertement bisexuelle

L’air de ne pas y toucher, le people le précise en effet : “ Amber est une fille des plus en vue de Hollywood, non seulement pour sa plastique très “ Scarlett Johansson ” et sa filmographie audacieuse, mais aussi pour son style de vie bohême : ouvertement bisexuelle, elle refuse les étiquettes restrictives. “ J’aime qui j’aime, c’est la personne qui compte. J’ai vécu des relations réussies avec des hommes comme avec des femmes ”. Ouverte, elle reçoit beaucoup d’amis, et papillonne pas mal depuis sa rupture avec la photographe Tasya Van Ree, en juillet dernier ”. Rôô, mais “ Voici ” chercherait-il à nous faire passer un message ?  Ah, ben, c'est vous qui voyez, hmm ? Rôô, la la... Oui, mais Johnny, alors ? Ah, là, mystère... mais, du coup, on peut tout envisager, hé, hé, hé !

Une lesbienne contre le mariage pour tous

Et puisqu’on parle “ ouverture ” et amour libre, l’actualité “ mariage gay ” inspire même les people, ce samedi ! Pas bêbête, “ Grazia ” est allé interroger “ Louise et Maxime qui ont chacun été élevés par des couples homos ” tandis que “ Elle ” propose l’interview d’une militante de la cause lesbienne, farouchement… opposée au projet “ mariage pour tous ”. Opposée, oui ! Et pas pour les raisons que vous croyez… “ Jamais encore on n’avait présenté le mariage comme le parangon de l’égalité entre les sexes ! Il a plutôt été un instrument de domination ”, s’insurge en effet Marie-Josèphe Bonnet. Oh, mais ça mérite une petite explication, ça…

Derrière le désir de mariage et de maternité, le désir de rentrer dans la norme

Pour cette historienne, revendiquer le droit de se marier et de fonder une famille quand on est homosexuelle est “ pire qu’une régression. Nous voulions pouvoir exister socialement en tant que femme, sans être mère et “ femme de ”, explique-t-elle. Cela a été difficile pour notre génération. Car, dans une famille, les filles sont marginalisées quand elles n’ont pas d’enfant et ne peuvent perpétuer la lignée du père. La société vous renvoie l’image de femmes non féminines, pas dignes d’avoir des responsabilités. Nous pensions avoir gagné sur ce terrain. Mais, preuve que non, des lesbiennes revendiquent la maternité parce qu’elle leur permet d’être acceptées socialement ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit : d’un désir de rentrer dans la norme ”. Heu, on entend bien ton argument, Marie-Jo, il se défend, mais, en même temps, ramener le désir d’enfant à un désir d’entrer dans la norme, ce serait pas un peu réducteur ? Il arrive aussi qu’on veuille un enfant par amour, non ? Enfin, ce qu’on en dit… oh, et puis, suffit, la minute Histoire et sociologie ! Revenons à nos pipoles jolis…

Et sur Twitter, l’a pécho qui, Russell Crowe ?

Au rayon couples qui dépotent, “ Voici ” nous a dégoté un Monsieur/Madame assez détonant… “ En théorie ces deux-là vont aussi bien ensemble que les fraises des bois et la sauce barbecue. C’est la grosse surprise de ce début d’année, claironne le people : l’acteur bourru et la plus glamour des effeuilleuses auraient craqué l’un pour l’autre ”. Oh, mais de qui veut-il parler ? De Russell Crowe et Dita Von Teese ! Non ? Si. “ Séparé depuis octobre dernier de sa femme, Danielle Spencer, après neuf ans de mariage et deux enfants, Russell tournait depuis quelque temps autour de Dita sur Twitter, raconte le mag. Apparemment, l’histoire se poursuit ailleurs que sur le réseau social, en vrai de vrai : le mois dernier, ils ont été vus ensemble au Four Seasons de New York, et ont même partagé une séance de massage en couple au spa de l’hôtel ”. Caliente !

Laura Smet, de nouveau seule

... Mais Twitter, gasp !, ne fait pas que réunir les amoureux… “ On était contents pour elle, soupire “ Voici ”. Après quelques années très instables et troubles, la fille de Nathalie Baye et Johnny Halliday avait retrouvé la sérénité depuis mai 2012 dans les bras de Jean-Claude Sindres, un DJ que lui avait présenté son père. Mais le 13 janvier, elle a écrit sur Twitter : “ Et voilà, de nouveau célibataire… ” Un message effacé presque aussitôt. Mais la déception ou la tristesse, elles, ne s’effacent pas comme ça ”. Oui, ben, c’est pas une raison pour replonger, hein, Laura ? Allez, cheerio, tu sais ce qu’on dit : un de perdu… Allez, t’inquiète, poussinette, on est tous passés par là… et on s'en remet, oh la la !

Quentin Tarantino et l’amour

Malheureux en amour, Quentin Tarantino ? Ben, c’est un peu comme s’il avait tiré un trait dessus, on dirait… “ J’ai sacrifié bon nombre de plaisirs de la vie pour réaliser des films, dit-il à “ Paris-Match ”. Je n’ai ni femme ni enfants, mais je ne regrette rien, le cinéma en vaut la peine ”. Quentin, le missionnaire du cinéma ! Wow, un peu plus, et c’est la robe de bure ! Heu, faut pas charrier non plus… Le réalisateur le dit juste après : “ Faire plaisir au public, c’est important. C’est comme lorsque je fais l’amour avec une fille. J’essaie de la faire jouir, et je sais comment m’y prendre ”. Bon, ben, au moins, on est rassuré : t’es pas tout à fait moine, hein, Quentin ? Mais qu’en termes délicats, ces choses-là sont dites… hou, ça fait envie !

Tarantino et son papa

Chapitre paternel, l’a pas l’air d’avoir été trop bien servi, le Maestro Tarantino… “ J’ai été élevé par ma mère à Los Angeles parce que mon père (l’acteur Tony Tarantino) est parti très vite, raconte-t-il. —“ Votre père a-t-il tenté de renouer avec vous depuis que vous êtes célèbre ? ”, rebondit “ Match ”. —“ Il m’a abordé dans un coffee shop de Santa Monica, qui est un endroit où traînent les vieux acteurs et où je prenais mon petit-déjeuner. Je ne l’avais jamais vu, mais cela faisait un ou deux ans qu’il essayait d’entrer en contact avec moi, et je savais qu’un jour on finirait par se croiser, il m’a demandé s’il pouvait s’asseoir, j’ai dit non, j’ai tourné la tête, et il est parti ”. Pas glop, tout ça.

Pola, fille de l’ogre Klaus Kinski

Du pas glop, on va passer au carrément glauque. Attention, âmes sensibles, s’abstenir : après le papa abandonnant, le père incestueux. Vous en avez forcément entendu parler cette semaine : Pola, la fille aînée de Klaus Kinski, a décidé de rompre le silence sur les relations que son père lui a imposées dans un livre qui vient de paraître en Allemagne, dont “ Paris-Match ” a lu des extraits. En voici un résumé. Sob.

Pola, à 9 ans, dans son aube de première communiante

“ “ Mets ta plus belle robe  ce soir ”. Quelques mots, inoffensifs en apparence, mais le ton est sévère, raconte le journal. La petite fille de 9 ans se décide pour son aube de première communiante, avec le manteau assorti, blanc lui aussi. Sa tenue préférée du moment. Pola, ce soir de 1962, va dîner en tête à tête avec son père, l’acteur Klaus Kinski, dans l’un des plus beaux palaces de Munich (…). “ Des hommes en uniforme avec casquette nous ont ouvert les portes de l’hôtel, d’autres nous ont emmenés dans l’ascenseur. La chambre était immense, le lit à baldaquin posé au milieu, comme un trône ”, se souvient-elle plus d’un demi-siècle après (…). Pola est traînée vers ce lit, d’une poigne rude. Ses pieds s’enfoncent dans la moquette épaisse. Elle a du mal à marcher. Son père la porte, la hisse sur le lit. L’attire contre lui, la serre dans ses bras jusqu’à lui couper le souffle. “ Mon petit ange ”, chuchote-t-il. ”

“ Tous les papas du monde font ça avec leur fille ”

“ Des minutes interminables qui suivront, poursuit le journal, (Pola) ne dira rien jusqu’en 2013. Mais elle les revivra sans cesse, avec une horreur intacte, pendant toutes ces années. “ Il m’a rhabillée en quelques instants, remontant ma culotte, me remettant mon aube. Ses yeux ont fixé les miens : “ Tu ne diras rien. Jamais ! Si tu parles, j’irai en prison ” ”. Un autre jour, après un autre viol, Klaus Kinski a recours au stratagème le plus odieux des pères prédateurs : “ Tous les papas du monde font ça avec leur fille. Depuis toujours . C’est naturel ”. Pola a subi, obéi. Longtemps. Abusée de 5 à 9 ans, violée jusqu’à 19 ans. Elle s’est tue du vivant de son père, puis pendant plus de deux décennies après la mort de cet homme “ qui n’était pas un père ”. Sexagénaire, cette maman de trois enfants, toujours mariée à son premier amour, dont la vue au bras de sa fille a un jour désarmé son père, a enfin pu parler ”.

“ Jusqu’à mes 17 ans, du chapeau aux sous-vêtements, je n’ai rien porté qu’il n’ait choisi lui-même ”

“ Pour Pola, l’enfer commence dès ses cinq ans, explique “ Match ”. Ses parents ont divorcé deux ans plus tôt. Sa mère, Gislinde Kühlberg, une chanteuse, s’est remariée, a eu un fils. Pola mange seule sur un tabouret, dos à la famille recomposée, face à la poubelle, derrière un beau-père indifférent. Quand son père vient la chercher pour l’emmener à Rome, Paris ou Madrid au gré de ses tournages, elle profite de cette attention inespérée. “ Il allait dans toutes les boutiques, dépensait énormément d’argent pour m’équiper de la tête aux pieds, du chapeau aux sous-vêtements, raconte-t-elle à “ Stern ”. Jusqu’à mes 17 ans, je n’ai rien porté qu’il n’ait choisi lui-même. Y compris un costume complet de Petit Chaperon rouge ”.

“ A la fin, il m’expédiait acheter des capotes, pour le prochain viol ”

“ Entre 5 et 9 ans, poursuit le journal, la petite fille malheureuse à la maison est abusée quotidiennement par sa star internationale de père. Embrassée, enlacée, étouffée. (…) Jusqu’au jour de ses 9 ans où le cauchemar ne la lâchera plus. “ Jusqu’au bout, j’ai eu l’impression de mourir à chaque seconde. A la fin, il m’expédiait acheter des capotes, pour le prochain viol. A 19 ans, j’ai pris la fuite et j’ai tout raconté à ma mère. Elle n’a pas réagi, mais je n’ai plus revu mon père. La dernière fois que je lui ai parlé, c’était au téléphone, j’avais 25 ans ”

Nastassja Kinski reconnaît avoir échappé de peu au viol

"Sa demi-sœur, Nastassja, plus jeune de neuf ans, a pleuré en découvrant ce témoignage et qualifié Pola d’ “ héroïne ”, précise “ Paris-Match ”. (…) Elle aussi mariée — deux fois — et mère de famille, elle (…) reconnaît avoir échappé de peu au viol : “ Il a essayé, me coinçant contre un mur, tentant de m’embrasser sur la bouche, mais je me suis débattue. Je savais que ce n’était pas normal ”. (…) “ S’il était en vie, je ferais tout pour l’envoyer derrière les barreaux et obtenir qu’il soit condamné à perpétuité. Je suis heureuse qu’il soit mort ”, a déclaré Nastassja, interrogée par le quotidien populaire “ Bild ”. Sur elle, ajoute le news, Klaus a écrit et publié cette phrase : “ Je rêve de passer une semaine entière, très chaude, avec elle, dans un lit immense ” ”. Pour plomber l’ambiance, ça plombe l’ambiance… on va peut-être pas, du coup, vous en remettre une couche avec les déviances de la mère de Christine Boisson, hein ? Pour ceux que ça intéresse, la comédienne raconte tout dans “ Gala ”… Bon, et sinon, y’a de la neige sur mon toît, fait chaud dans la maison, c’est le wikend, et la vie reste belle, non ? Bon samedi, bon dimanche, les ouistitis !

Vous en voulez encore ?

Rayon amour(s) : Britney Spears et Jason Trawick, c’est fini (“ Grazia ”, “ Voici ”, “ Public ”) ; le nouveau toyboy de Demi Moore s’appelle Harry Morton. Il a 31 ans et a déjà à son tableau de chasse Jenifer Aniston, Lindsay Lohan et Hayden Panettiere (“ Voici ”) ; Arthur et Mareva Galanter sont allés roucouler à Saint-Barth (“ Public ”, “ Voici ”).

En vrac, sinon : Lady Gaga veut racheter “ Neverland ” (Public ”) et a fait craquer son pantalon au mauvais endroit en plein concert à Vancouver (“ Voici ”). Histoire d’être tout à fait à l’aise ( ?), elle a enregistré “ Artpop ”, son nouvel album, absolument… toute nue (“ Gala ”) ; entre les roses à 72 000 euros, le gâteau doré à l’or fin à 1800 euros et autres menus frais, le premier anniversaire de Blue Ivy, la fille de Beyonce et Jay Z, a en tout coûté 160 000 euros (“ Voici ”) ; “ Suit and Tie ”, le premier titre du nouvel album de Justin Timberlake vient de sortir en single (“ Grazia ”) ; les Destiny’s Child se reforment le temps d’un album, “ Love Songs ”, qui sortira le 29 janvier (“ Grazia ”) ; d’après le styliste Roland Mouret, Kim Kardashian fait vendre plus de robes que Kate Middleton (“ Grazia ”) ; Charlie Sheen a offert 9 000 euros à la famille du paparazzi décédé après une course-poursuite avec Justin Bieber (“ Gala ”) ; Yann Barthès va faire ses premiers pas au cinéma dans “ la main sur le cœur ” de Samuel Hercule, aux côtés de Charlotte Le Bon (“ Public ”) ; 

Côté tests et dossiers : “ Voici ” propose un spécial “ Teignes du showbiz ” assez fendard et “ Gala ” un test “ Etes-vous un McGyver en jupon ? ”. On l’a pas fait : la perceuse, ça nous connaît. On sait aussi tirer l’enduit, même si c’est pas toujours “ top ”, comme dirait Raoul, qui, apparemment, touche plutôt côté brico, mais ne nous l’a pas encore démontré, hé, hé, hé…

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