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Le pouvoir des directeurs de conscience au XIXème siècle
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Au XIXe siècle, nombre d’hommes et de femmes – de femmes principalement – confient le récit de leur vie personnelle, de leurs pensées et de leurs tourments les plus intimes à un directeur de conscience.

Au XIXe siècle, nombre d’hommes et de femmes – de femmes principalement – confient le récit de leur vie personnelle, de leurs pensées et de leurs tourments les plus intimes à un directeur de conscience. Cet homme d’Église, avec qui l’on évoque ce dont on ne peut parler ailleurs, est tout à la fois un guide moral et le premier confident : si sa charge initiale est de veiller à la bonne tenue des âmes, son écoute devient souvent pour les individus dirigés une occasion de parler d’eux-mêmes et de s’observer, d’ouvrir une « chambre à soi ». Les femmes y content les pesanteurs de la vie conjugale et domestique, les hommes leur difficulté à remplir leurs devoirs : se marier, entretenir une famille. Caroline Muller a mené l’enquête sur ces hommes et ces femmes, mais aussi sur les directeurs de conscience qui les accompagnent, à une époque où la vertu thérapeutique de la parole n’est pas encore une fin en soi. Préoccupations morales et spirituelles, inquiétudes existentielles, désirs de liberté se lisent dans ces lettres, largement retranscrites ici, et qui portent bien souvent la mention « à brûler ». Caroline Muller répond aux questions de Christophe Dickès.
L’invitée: Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université Rennes 2, Carole Muller travaille sur la France dans la seconde moitié du XIXe siècle et particulièrement sur l’histoire du genre et du catholicisme. Elle est l’auteure du livre Au plus près des âmes et du corps, une histoire intime des catholiques au XIXe siècle (PUF, 364 pages, 23€).
La vidéo ci-dessous est une reprise de l’enregistrement audio. L’image est donc fixe.

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