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La démission de De Gaulle en 1969 est-elle une abdication ou le résultat d’une révolution ?
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50 ans après la démission du Général de Gaulle après l’échec du référendum d' avril 1969, Storiavoce, en partenariat avec Atlantico, vous propose de découvrir un De Gaulle prêt à répondre aux nécessités de son époque. C’est ce qu'explique l’historien Arnaud Teyssier, interrogé par Christophe Dickès.

Pour écouter l’émission, appuyez sur la touche “Ecouter” ci-dessous ou téléchargez le fichier audio en cliquant sur l’icône “Télécharger” à droite du player (flèche vers le bas). L’émission est aussi disponible en bas de page sur Youtube. Durée totale de l’émission: 46’29. 

Pour nous Français, les abdications ont toujours une saveur de renoncement et d’échec. A u moment où nous avons enregistré cette émission, l’empereur du Japon Akihito a renoncé au trône au profit de son fils Nahurito dans une forme de scepticisme général. Il en fut de même pour Benoît XVI au profit de François : d’ailleurs, pour la monarchie pontificale élective, on ne parle pas d’abdication mais de renoncement à la charge. Un renoncement codifié. Pour notre république française, les choses sont bien différentes : d’abord parce que les présidents élus exercent un mandat dans le temps. Mais on le sait, la décision par exemple de François Hollande de ne pas se représenter à l’élection présidentielle fut entre autres le résultat d’un constat : celui d’un échec après un quinquennat trop court pour ce qu’il avait de long, trop long pour ce qu’il avait de court. Or, en cette année 2019, nous commémorons la démission d’un autre président de la République, celle du Général de Gaulle après l’échec du référendum du 27 avril 1969. Nous gardons de cette renonciation une série de photos en noir et blanc, un peu floues, prises en Irlande . Une représentation presque romantique : celle d’un retraité, comme perdu sur cette plage dans la froidure irlandaise, un homme en décalage avec son temps, ruminant sur son passé et les occasions manquées. Mais les images peuvent mentir : Storiavoce vous propose de découvrir au cours de cette émission un autre de Gaulle : un de Gaulle qui, au contraire, avait parfaitement conscience des changements qui s’opéraient devant lui; un De Gaulle même disons-le révolutionnaire, prêt à répondre aux nécessités de son époque. C’est ce que nous propose de comprendre l’historien Arnaud Teyssier. Il est interrogé par Christophe Dickès.

L’invité: Ancien élève de l’Ecole normale et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et co-directeur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; également inspecteur général de l’Administration et administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont un Charles Péguy, un Richelieu, et un Philippe Séguin, le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle 1969: l’autre révolution.

Attention, la vidéo ci-dessous est une reprise de l’audio. L’image est donc fixe.

Retrouvez le podcast de l'émission sur le site de Storiavoce

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