Zapping politique spécial élections européennes : toutes les réactions<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Zapping politique spécial élections européennes : toutes les réactions
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce lundi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique après "le séisme" provoqué par les résultats des élections européennes.

Les phrases du jour

Manuel Valls, Premier ministre sur RTL

"On doit agir sur la décentralisation, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat. On va faire des réformes de structure. Il faut s'engager vers la baisse de la fiscalité. On ne peut pas jouer avec la fiscalité. Il faut de nouvelles baisses d'impôts, notamment sur le revenu".

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS sur Europe 1

"Nous avons pris collectivement, tous les partis, une branlée. J'espère que François Hollande portera ces conséquences à Bruxelles pour dire à nos partenaires qu'il faut diamétralement changer de politique".

Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP

"Le président de la République, avec ce niveau d'impopularité et ce désaveu, a-t-il les moyens d'inverser la courbe de l'efficacité (...) ? Il a été absent dans ce débat, il est comme en suspension, il n'est plus le centre de gravité de la politique française"

Les vidéos du jour :

Jean-François Copé, président de l'UMP sur BFMTV

Luc Chatel, député UMP sur iTélé

L'essentiel de ce lundi matin

Henri Guaino, député UMP, sur Europe 1

"Je reste à l'UMP et j'entends m'engager pour que l'UMP change de l'intérieur, de ligne et de discours. Avec déchirement, je n'ai pas pu voter pour ma famille politique. Je ne le dirai pas car je ne veux apporter ma caution à aucune autre famille politique. Je l'ai fait dans le secret de l'urne. J'ai refusé de voter pour la liste conduite par André Lamassoure car il ne portait pas l'idée de l'Europe à laquelle j'adhère. (...) L'UMP aura des comptes à rendre. Nous payons le prix de nos mauvais choix. La ligne que l'on appelle 'gaulliste' doit se réveiller".
Florian Philippot, vice président du FN, élu député européen, sur RMC
"L’abstention recule là où le FN est très haut. C’est un vote d’adhésion de franco convaincus face aux franco sceptiques. Les Français ont donné une leçon à la caste politique : ‘arrêtez de dire que la France est toute petite. Croyez à la France’ ! C’est le message principal passé hier (dimanche). Le FN est largement en tête et le parti au pouvoir finit à moins de 14%, ce qui est un record historique à la baisse pour un gouvernement en place. Comment François Hollande et son gouvernement peuvent-ils gouverner dans ces conditions ? Et je mets l’UMP dans le même sac, parce que l’UMP connaît une contreperformance très forte qui témoigne d’une crise profonde. Il faut reclarifier les choses. La seule vraie opposition, c’est le FN. D’abord on va essayer de bloquer des choses épouvantables qui arrive, comme l’élargissement de l’UE aux pays des Balkans ou à la Turquie, comme le traité de libre-échange transatlantique. On se battra contre. Et puis nous serons les avocats de la France".
Hervé Morin, député UDI, sur RMC
"Je ne m'attends pas un seul instant à ce qu'il démissionne, mais je demande qu'il engage sa responsabilité par un référendum sur la réforme territoriale ou la réduction du nombre de parlementaires. On est dans un système à bout de souffle. Est-ce qu'on peut encore croire François Hollande ? La France ne peut pas perdre encore 3 ans. On ne peut pas attendre 2017 pour une rupture. Il faut un acte qui refonde sa présidence. On a besoin que les Français se prononcent. Encore 3 ans d'immobilisme, sans rupture, on va l'avoir à 30 ou 35% Marine Le Pen"

Robert Badinter ancien ministre sur Europe 1

"Nous assistons à une renaissance de l'antisémitisme. Il faut que l'éducation, l'école, ne rien laisser passer, ne rien tolérer dans les classes dans lesquelles on refuse d'écouter l'enseignement de la Shoah. La République ne peut admettre le racisme, la République ne peut pas supporter l'antisémitisme, c'est aussi clair que cela. Il y va de l'âme de la France : ce sont les valeurs de la République qui sont en question, pas tel ou tel discours politique".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !