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Zapping politique du jour : Ségolène Royal, Juppé, Le Maire... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce mercredi, de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Jérôme Chartier, député UMP et porte-parole de François Fillon, sur RMC

"J'ai pu redire à Jean-François Copé qui n'avait pas bien compris, ce que voulait dire François Fillon. Fillon a toujours été clair : pas d'alliance avec le FN" 

La vidéo du jour : Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, sur iTélé

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L'essentiel de ce mercredi matin

Alain Juppé, maire de Bordeaux, sur Europe 1

La situation en Syrie ? "Obama tient compte des réalités. La Russie reconnaît que se pose la question des armes chimiques. Il reste à savoir si c'est un leurre ou si c'est effectif. Il faut une résolution qui contrôle ce que la Syrie a promis. Il faut que le système de contrôle soit crédible et il ne faut pas se satisfaire du simple contrôle. Il est nécessaire de voir comment une discussion diplomatique peut résoudre la situation générale".

"Il ne faut pas baisser la garde car le résultat n'est pas atteint. Il ne faut pas renoncer à toute utilisation de la force au cas où. La montée du radicalisme en Syrie est la conséquence de la main mise de Bachard el-Assad sur son pays. Il n'a jamais accepté de lâcher un peu de lest et aujourd'hui, nous en sommes là".

L'UMP et les propos de François Fillon ? "Je regrette que François Fillon se soit fait prendre au piège. Nous n'avons rien avoir avec le Front National, je le redis, que ce soit en matière de politique intérieure, politique économique ou internationale. Tout nous sépare. Aucune instance de l'UMP n'a jamais voulu faire d'alliance avec le FN. Je ne mets pas l'idéologie du PS sur le même plan que celle du FN. Je crois que François s'est laissé emporter".

Ségolène Royal, PS, sur RMC

Une pause fiscale ? "Il faut qu’elle soit appliquée. Ça a été dit, ça doit être fait. Je connais les tentations de résoudre les problèmes par des impôts nouveaux, c’est le degré 0 de la politique. Il ne faut pas casser les indices de reprise économique, l’esprit d’entreprendre, le retour de la confiance par des impôts".

La situation en Syrie ? "La France a raison de continuer son rapport de force. Il faut mettre au crédit des présidents français et américain d’avoir mis sur la table cette menace qui va permettre, sans doute, d’éviter la guerre. Je crois que la guerre est évitée, c’est notre responsabilité de construire un monde de paix".

"Tout est préférable à une guerre. Au moins, on ne déclenche pas une guerre mondiale. Il y a un risque d’intervention, mais aussi de non-intervention, car ce serait un feu vert à la dissémination des armes chimiques et nucléaires, c’est pourquoi la solution diplomatique est la meilleure". 

Bruno Le Maire, député UMP, sur RTL

La situation en Syrie ? "Il faut jouer la carte de la diplomatie. Entre le recours à la force et l'inaction, il y avait cette voie et elle semble être prise. Nous sommes en mesure de répondre diplomatiquement à la crise. Il va y avoir une issue politique. La solution militaire n'existe pas. Je souhaite que nous apportions une réponse dans un cadre précis à Bachar el-Assad. François Hollande doit aujourd'hui agir et prendre la parole devant les Français. Pour ramener la sérénité, il doit dire, "voilà ce que je compte faire", il doit dire pourquoi il a fait le choix de vouloir agir ainsi".

"La communauté internationale doit se mettre d'accord sur une solution diplomatique la meilleure qui soit pour le peuple syrien".

L'UMP et les propos de Fillon ? "On doit penser à l'intérêt collectif de l'UMP. (...) Je pense que c'est un mauvais débat pour ma famille politique. Nous devons, nous, apporter les débats. On doit se battre pour que l'UMP trouve des solutions aux problèmes des Français. Le FN n'apporte aucune solution convaincante. Je vais combattre le Front National et je ne mettrait jamais un bulletin de vote pour le FN. Jamais ! (...) Je serai le soutien de tous les candidats de notre famille politique. Il faut que nous soyons force de proposition pour les Français".

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