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Zapping politique du jour : Jean-François Copé, Bayrou, Touraine... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce jeudi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : François Fillon, député UMP, sur BFMTV

"C'est toujours utile qu'un ancien président de la République, qui a joué un rôle important dans l'aventure européenne récente, s'exprime et exprime ses idées. Toutefois cela paraît ne pas mériter plus de commentaire (...) Ce n'est pas l'événement central de la campagne"

La vidéo du jour : François Baroin, député UMP, sur Europe 1


Baroin : "C'est bien que Nicolas Sarkozy donne son avis sur l'Europe"by Europe1fr

L'essentiel de ce jeudi matin

Jean-François Copé, président de l'UMP, sur RTL

Un désenchantement des Français pour la campagne européenne ? "J'ai constaté le désenchantement des Français tout court. C'est un débat national et européen. C'est lié. Il faut voter UMP pour défendre la France et l'Europe. Voter PS ne servirait à rien et voter pour le FN c'est vouloir détruire l'Europe. Je pense qu'il y a un lien entre le destin de la France et celui de l'Europe. La politique de l'Europe est différente quand la gauche ou la doite est au pouvoir en France. On ne doit pas se mentir".

La tribune de Nicolas Sarkozy ? "Je trouve cette tribune remarquable car elle défend les idées de l'UMP sur l'Europe. Il dit qu'il faut faire une Europe à géométrie variable et que 28 c'est trop. Il a raison. Je souhaite que cette tribune apporte des voix. Et ça servira, c'est certain". 

Tensions internes ? "J'ai des interrogations récentes. Dans ce contexte je considère qu'il faut que la lumière soit faite rapidement. Je me réjouis qu'il y ait une enquête de la justice. Je veillerais à ce que la justice ait tous les éléments à sa disposition. Dès la semaine prochaine, je ferai un bureau politique. Je n'ai pas été au fait de la gestion quotidienne des comptes. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. On éclaircira les choses après les élections européennes".

François Bayrou, président du MoDem, dans Le Figaro

La campagne du centre ? "Notre choix, c'est de mener le combat du vrai et du juste contre ce qui est faux et dangereux. Bien sûr qu'il est plus facile d'attiser toutes les peurs et de mettre le feu à la maison. Les temps s'y prêtent. Mais, pour nous, il est passionnant d'être responsables et simplement civiques! Notre engagement est de porter, sans aucune crainte, le seul projet dont nous pouvons être certains qu'il est celui de notre avenir national, à la fois possible et positif, celui de l'unité européenne". 

La montée du FN et du populisme ? "Il faut cesser d'en faire l'obsession de cette élection! Ceux qui ne parlent que du Front national font la campagne des Le Pen à leur place! Le message des pro-européens est si fort que nous ne devrions craindre aucun adversaire: le monde parle pour nous! Le monde aujourd'hui, c'est la Chine, c'est Poutine, la course aux armes et à l'intimidation, et les surpuissances financières, et les réseaux terroristes ou criminels. Dans ce monde, la question est simple: la France et les pays européens seront-ils plus forts s'ils sont unis ou s'ils sont divisés, ensemble ou chacun pour soi? Nous répondons sans hésitation: c'est unis que nous serons plus forts". 

Ce qu'il faut changer en Europe ? "D'abord, les pays de la zone euro, en tout cas le cœur de la zone, doivent fixer un plan crédible et rapide d'effacement de leurs disparités fiscales et sociales. Une partie du mécontentement vient du fait que les taxes ou les charges sociales sont si déséquilibrées d'un pays à l'autre. Ensuite, la construction d'une vraie démocratie européenne: la voix du citoyen européen doit être entendue dans les décisions européennes. Nous devons sortir de cette opacité voulue par les dirigeants des États. Leur choix, c'est que l'Europe reste un lieu d'opaques tractations diplomatiques. Nous, nous voulons que l'Europe devienne un lieu de délibération démocratique".

Marisol Touraine, ministre de la Santé, dans La Nouvelle République

Sa vision de l'Europe actuelle ? "La vérité c'est que depuis dix ans nous avons une Europe libérale qui n'a pas fait le choix du social, elle n'a pas apporté de réponses fortes face à la finance débridée, ni fait le choix du soutien prioritaire à la croissance et à l'emploi. L'enjeu est donc bien de remobiliser".

Ce que l'Europe doit faire ? "Pour l'emploi précisément, il serait nécessaire qu'il y ait une harmonisation des politiques sociales et fiscales. Aujourd'hui, il y a trop de concurrence intra-européenne. Il faut opter pour une politique de croissance, qui infléchisse la politique européenne qui aujourd'hui privilégie l'équilibre budgétaire. Il faut aussi un rapprochement des fiscalités. Enfin, la troisième piste, celle que nous avons faite aboutir, avec la directive sur les travailleurs détachés, est d'empêcher le dumping social".

"La droite ne l'a pas fait au cours des dernières années. Si on veut changer la politique européenne (...) ce n'est pas en réélisant ceux-là mêmes qui sont aux manettes depuis dix ans à l'échelon européen!".

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