Zapping politique du jour : Jean-Claude Gaudin, Sapin, Rebsamen... Tout ce qu'il faut retenir<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Zapping politique du jour : Jean-Claude Gaudin, Sapin, Rebsamen... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce mardi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Delphine Batho, ex-ministre dans le Parisien

"Il faut tout changer, d'équipe gouvernementale, de politique. Tout"

La vidéo du jour : Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille, sur Europe 1


"Le Président a menti, les Français ont désavoué"by Europe1fr

L'essentiel de ce mardi matin

Michel Sapin, ministre du Travail sur RTL

La défaite au premier tour des municipales ? "On ne tire pas de conclusions au soir du premier tour. C'est au soir du second tour qu'on fera les comptes. Ce n'est pas la première fois qu'un gouvernement en place traverse des perturbations et perd des élections municipales. Il est légitime de tirer des conclusions mais ce qui est important c'est préparer le second tour. Il faut que les gens viennent voter et qu'ils votent contre le FN. Les Français vont faire le résultat".

"Je ne sais pas ce que le président fait. Il faut le laisser agir, discuter avec les uns et les autres. Les Français ont dit quelque chose dimanche. Les électeurs sont restés chez eux car ils exprimaient un mécontentement, une colère. Ils ont exprimé leur colère vis à vis de la situation actuelle et vis à vis de ceux qui gouvernent. Il faut le reconnaître. Il va falloir évoluer. Qui ? Quoi ? Comment ? Il faut attendre le second tour pour décider".

"Les Français expriment leur impatience mais les choses sont entrain de bouger. Les actions prennent du temps. On a besoin aujourd'hui d'une France qui repart, qui crée des emplois. C'est ce que nous faisons et c'est ce qui ne se voit pas pour le moment. Et les Français ont jugé ce qui s'est passé. Et avant, c'était dur". 

François Rebsamen, sénateur PS et candidat à la mairie de Dijon dans Le Figaro

L'abstention au premier tour des municipales ? "On constate une surmobilisation dans l'électorat de droite et une sous-mobilisation dans l'électorat de gauche. Manifestement, les électeurs de gauche au sens large ont voulu adresser un sévère avertissement au président de la République et au gouvernement pour critiquer et alerter sur la politique qui était menée et sur l'explication qui en était donnée.

La claque au premier tour ? "Je pense que les Français ont utilisé leur vote local pour envoyer un message au gouvernement. Mais rien n'est joué puisque c'est une élection à deux tours. Le message des électeurs traduit l'inquiétude et l'impatience des Français face à leur avenir. La défaite, à laquelle je ne crois d'ailleurs pas, se jugera au soir du second tour. Je lance un appel à ceux qui se sont abstenus ou détournés du vote pour leur dire l'importance locale de leurs voix dimanche prochain. Car c'est de leur vie quotidienne, de la justice et de la cohésion sociale dans leur ville qu'il s'agit".

Un remaniement ? "C'est le choix du président de la République. Le remaniement n'est pas le sujet".

José Bové, EELV, sur RFI

La défaite de la gauche au premier tour ? "On a un gouvernement qui n'a pas entendu et qui n'a pas compris que les gens en avaient ras-le-bol de l'austérité, ce que vivaient les gens au quotidien, la question de l'austérité, du chômage. Les gens se sont sentis complètement laissés pour compte, ils attendaient vraiment quelque chose depuis deux ans et ce n'est pas arrivé, il y a eu cette déception, cette colère qui est montée qui est une mauvaise colère mais qui est compréhensible. Maintenant, François Hollande doit répondre à l'attente des gens".

L'accord de libre échange transatlantique ? "On veut faire tomber les barrières douanières, on veut donner aux entreprises le pouvoir d'attaquer les législations de l'Europe ou des États si elles vont contre l'intérêt de l'entreprise, c'est incroyable. On veut mettre en place des normes sanitaires environnementales du travail qui seront en fait la volonté des entreprises qui s'imposeront aux États. Il faut que la France dise très clairement qu'elle refuse cet accord"

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !