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Zapping politique du jour : François Bayrou, Estrosi, Dati... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico vous propose de retrouver les moments forts des émissions politiques de ce mercredi matin.

La phrase du jour : Gérard Larcher, ex-président du Sénat, sur Europe 1

"L'UMP n'a pas implosé, elle a pris une décision politique. C'est un principe de responsabilité politique"

La vidéo du jour : Christian Estrosi, député UMP sur iTélé

L'essentiel de ce mercredi matin

François Bayrou, maire de Pau, sur RMC

La démission de Jean-François Copé ? "Je ne sais pas ce qui s'est passé à l'UMP mais je sais que pendant les périodes électorales, chez nous, je regardais si nous étions dans les clous des dépenses. La démocratie ne peut pas marcher si les personnes qui imposent des lois ne les respectent pas eux-mêmes. La moralisation de la vie politique doit être au centre des choses. (...) La responsabilité de ceux qui dirigent un mouvement, c'est de s'arrurer que les règles sont respectées au minimum.

"On dépense trop d'argent quand on fait de la politique. Faire une campagne avec 22 millions d'euros est largement suffisant. Jérôme Lavrilleux a dit que tout le monde triche. C'est faux ! Moi par exemple, lors de mes deux campagnes, je n'ai pas triché". On assiste à une décomposition du système politique français. Cela donne des voix aux extrêmes mais ce n'est pas la solution. Il faut reconstruire".

"On ne peut pas continuer avec des systèmes aussi décalés. Il faut qu'on divise par 2 le nombre de députés et de sénateurs. On doit faire une loi électorale juste avec une part de proportionnelle. Il ne faut pas continuer comme ça".

La situation de François Hollande ? "L'intervention de François Hollande était calamiteuse avec des mots épuisés. Il doit accepter de remettre droit les règles de la politique. On ne peut pas durer trois ans dans la situation dans laquelle on se trouve. Il y a une dévaloriqation du pouvoir. L'orage arrive. Il va y avoir un coup de foudre politique. Il est de la responsabilité de ceux qui ont averti, de faire avancer un projet de reconstruction. Je ne parle pas que de moi. Il y a d'autres personnes. Le centre doit être le centre de reconstruction".

Un rapprochement avec l'UMP ? "Alain Juppé a une responsabilité particulière. Je ne suis pas favorable à un rapprochement mais il doit y avoir des ententes pour un moment choisi. Il doit y avoir un travail sur le fond, un dialogue. Il peut y avoir des constructions d'idées à partir de deux partis distincts". 

Rachida Dati, députée européen, sur RTL

La démission de Jean-François Copé ? "C'était inévitable compte tenu de l'ambiance et du contexte. Il l'a fait avec dignité. Il s'est défendu. Le croire ? Ce n'est pas le sujet mais j'ai tendance à le croire. Les premiers meurtris sont les Français et les militants, je pense à eux, surtout. Le sujet, c'est l'ampleur. La justice doit déterminer l'ampleur des excès sur la campagne. Si les montants concernent la moitié de la campagne, je m'interrogerai. Il faut que la justice détermine les responsabilités".

Bygmalion ? "Je n'avais pas conscience de l'importance qu'avait cette société à l'UMP. Je n'ai jamais été confronté à eux". 

La situation à l'UMP ? "L'UMP s'est fracturée depuis la défait de Nicolas Sarkozy. Les réunions devenaient peu intéressantes dans une ambiance pesante puis il y a eu la bataille entre Copé et Fillon. Cela a généré des haines. Ce n'était pas très digne, pas très facile de travailler dans ces conditions. Tout cela a abouti à ce qu'on a connu mardi". 

Le retour de Nicolas Sarkozy ? "S'il est mis en cause, ça compliquera son retour. S'il n'est pas mis en cause, non. (...) Je veux un chef qui restaure la droite, qui redonne des valeurs à cette droite, pour qu'on gagne en 2017".

Dominique Dord, ex-trésorier de l'UMP, sur Europe 1

La situation à l'UMP ? "Les policiers veulent savoir comment se passait à l'UMP la chaîne qui conduisait jusqu'à la signature d'un chèque quand on recevait une facture". 

Jean-François Copé était-il au courant ? "Il dit qu'il n'était pas au courant, je ne vois pas pourquoi je mettrais en doute sa parole. Je n'ai rien fait dans le dos de Jean-François Copé. J'ai plutôt le sentiment que c'est ma confiance qui a été abusée par au moins une de ces quatre personnes qui me validait les choses avant que je signe. (...) L'UMP n'est pas ruinée mais elle est très endettée, quasi au bord de la banqueroute. Si j'étais banquier, je m’inquiéterais".

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