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Wikileaks : Julian Assange se rendra en cas d’arbitrage défavorable
©Reuters

Du mouvement à Londres

Un arbitrage de l’ONU doit déterminer si ses 3 ans de vie, cloitré dans une ambassade, s’apparentent ou non à de la détention illégale.

Depuis 3 ans, Julian Assange ne sort plus de sa belle bâtisse londonienne aux briques rouges. Visé par un mandat d’arrêt suédois pour une sombre affaire d’agression sexuelle, le fondateur de Wikileaks s’est réfugié dans l’ambassade de l’Equateur, au Royaume-Uni, et ne peut en sortir sans être immédiatement arrêté. L’homme qui supporte de moins en moins cette situation s’en remet donc à un arbitrage de l’ONU, bien que celui-ci ne soit pas contraignant. En 2014, il attaque donc le Royaume-Uni et la Suède pour détention illégale.

‘’Pendant près de quatre ans, M. Assange a été privé d’un certain nombre de ses libertés fondamentales. Durant les 816 derniers jours, il a été confiné dans une zone de 30 m2 au sein de l’ambassade d’Equateur à Londres, sans aucun accès à l’air frais ou à la lumière du soleil, ses communications ont été limitées et souvent perturbées, il n’a pas eu accès à des installations médicales adéquates, il a été soumis à une surveillance continue de son temps, et il réside dans un état constant d’insécurité juridique et procédurale. M. Assange n’a pas été inculpé’’ explique ainsi son texte. Au-delà de cette affaire d’agression sexuelle, l’Australien craint surtout d’être extradé par la Suède aux Etats-Unis où ses révélations pourraient lui coûter cher.

D’ores et déjà, il a annoncé que si l’arbitrage de l’ONU, rendu ce vendredi, lui est défavorable, alors il se rendra le même jour, à midi, à la police britannique. ‘’Cependant, si je l’emporte et s’il est reconnu que les parties étatiques ont agi illégalement, j’attends la restitution immédiate de mon passeport et la fin de toute nouvelle tentative de m’arrêter’’ indique-t-il.

Lu sur Le Monde

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