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Vote des étrangers : Hollande envisage la réforme pour 2013
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Suite dans les idées

L'UMP critique, et certains socialistes, comme Ségolène Royal, estiment que "ce n'est pas une priorité".

[Mis à jour le 25/04/2012 à 8h30]

François Hollande a affirmé aujourd'hui qu'il envisageait pour "2013" sa réforme institutionnelle donnant le droit de vote aux étrangers aux élections locales.

"Il n'y a pas d'échéance particulière, mais je dirais en 2013, avant les élections de 2014, puisqu'il y a des élections locales qui sont prévues en 2014", a ajouté le candidat PS à l'Elysée sur France 2.

C'est une vieille proposition du PS, que François Hollande avait promis de tenir: accorder le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant en France légalement depuis cinq ans. Mais quand l'extrême droite recueille près de 18% au premier tour, elle pourrait être plus hasardeuse à formuler. Cela pourrait effrayer une partie de cet électorat…

C'est pourquoi depuis dimanche, les responsables de l'UMP sont montés au créneau pour interpeller les socialistes. "Ils n'assument pas leurs positions idéologiques, comme le droit de vote des étrangers", a assuré par exemple le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. Depuis le premier tour, le candidat socialiste n'en avait effectivement pas reparlé. Mardi, sur l'instance de la presse, François Hollande a finalement répondu: "Tout ce que j'ai dit dans mon projet et dans mes 60 engagements, ça sera fait dans le quinquennat."

La proposition laisse pourtant sceptiques certains socialistes. "Ça n'a jamais été notre priorité", avait assuré Ségolène Royal, lundi soir en débat face à la porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui l'interrogeait sur le sujet. La présidente de Poitou-Charentes a toujours douté de l'opportunité de cette promesse. D'autres sont plus nuancés dans leur approche. "Le droit de vote n'est pas un sujet embarrassant, explique un membre de la direction du PS. Mais il n'est pas question de dire que c'est la proposition numéro un d'Hollande." L'essentiel reste toujours de parler de la crise et de l'emploi.

Lu sur le Figaro

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