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Voies sur berges : Hidalgo ne lâche rien et signe un nouvel arrêté de piétonnisation
©REUTERS/Pascal Rossignol

Contre-attaque

Le 21 février dernier, la justice a annulé la fermeture à la circulation des voies sur berge sur la rive droite de Paris.

Le 21 février dernier, la justice a annulé la fermeture à la circulation des voies sur berge sur la rive droite de Paris. Le tribunal administratif de Paris a en effet estimé que la décision de piétonniser les berges de la rive droite de la Seine a été prise sur le fondement d'une "procédure irrégulière". Mais la maire PS de Paris Anne Hidalgo ne compte pas se laisser faire ainsi. Ce jeudi 8 mars, elle a annoncé sur France Inter avoir signé un nouvel arrêté de piétonnisation des voies sur berge. Le nouvel arrêté "a été publié hier" [mercredi] et a été "pris en concertation avec l'État et le préfet de police", a affirmé l’édile.

"J'ai pris un nouvel arrêté en tenant compte de ce qu'a dit le tribunal", a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : "On verra quelles sont les décisions ultérieures du tribunal". Anne Hidalgo a également rappelé qu'un sondage Ipsos commandé par la mairie et publié par France Bleu Paris va dans son sens : "66% des Parisiens soutiennent la politique que je conduis en matière de réduction de la place de la voiture. 55% des Parisiens soutiennent aussi cette piétonnisation des voies sur berges. Cela va dans le sens de l'histoire."

Le plan de Pécresse jugé "inopérant"

En outre, la maire de Paris a réagi à la solution "alternative" proposée par la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Cette dernière suggère de rétablir une voie de circulation sur les berges à 30 km/h pendant "deux ou trois ans de transition". Un scénario "inopérant", selon Anne Hidalgo.

"Le plan proposé par Valérie Pécresse est de remettre des voitures sur les voies sur berges, tout en laissant une file pour les piétons. Cela prouve qu'elle n'a pas trop dû aller se promener sur les voies sur berges, parce que cette proposition est totalement inopérante et irréaliste", a-t-elle taclé.  La maire de Paris a ajouté qu'"en plus, elle ne serait pas acceptée par le préfet de police parce qu'elle créerait, pour le coup, un danger".

Lu sur France Inter

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