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Voeux de François Hollande : épreuve à haut risque pour le président
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Tensions

Face aux incertitudes, aux doutes et aux critiques, le chef de l'Etat va tenter de rassurer et d'expliquer que la voie choisie est la bonne.

Comment faire bonne figure pour François Hollande ? Quand rien ne va, comment faire en sorte de convaincre que les réformes entamées sont les bonnes et que la politique menée est efficace ? Le président de la République doit se poser sans cesse la question. A l'heure des voeux ce mardi soir mais aussi du bilan de 2013, le chef de l'Etat va se présenter devant les Français à la télévision. Un exercice à haut risque.

Car il va falloir défendre son action. Pas facile alors que - quoiqu'il en dise - le pari d'inverser la courbe du chômage a été perdu, que les impôts ont été plus nombreux cette année et que la croissance fait toujours défaut. Avec une popularité au plus bas, François Hollande est donc dans une situation d'échec, l'une des plus difficiles. Parmi tous les présidents de la Ve République, il est dans doute celui qui connaît le plus tôt le désaveu. 

Malgré cela, le chef de l'Etat ne veut pas se laisser abattre. "Bien sûr, c'est difficile mais il reste courageux. Ce n'est pas possible que les efforts consentis ne paient pas" disait récemment un de ses proches. Alors François Hollande reste sur ses objectifs. D'abord, celui de faire baisser le chômage. Depuis Riyad où il était en déplacement dimanche, il a affirmé qu'il continuerait "cette bataille pour que le chômage recule et recule encore dans l'année 2014". Puis, calmer le jeu sur la fiscalité. Lundi, il a en effet indiqué vouloir "assurer" la "stabilité fiscale et des normes". "La stabilité fiscale doit être la règle, la simplification doit être le comportement quotidien de l'administration française et l'attractivité doit être la priorité", a-t-il dit. Selon un de ses proches, cela signifie qu'on ne touchera pas à la fiscalité des entreprises, si ce n'est dans le sens de la baisse. 

Enfin, François Hollande va devoir aussi rassurer les siens. Pour les élections municipales, le Parti socialiste affiche peu d'inquiétudes mais il se fait plus de soucis pour les européennes, avec la montée des populismes. À cet égard, le président devrait prendre le contre-pied et vanter ce mardi soir, les mérites de l'Union européenne. Façon de dire qu'il sera là aussi, lors des grandes échéances électorales de 2014

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