Vladimir Poutine remercie son armée ayant empêché une "guerre civile" et musèle Wagner<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine, président de la Russie.
Vladimir Poutine, président de la Russie.
©MIKHAIL TERESHCHENKO / SPUTNIK / AFP

Rébellion de Wagner

Ce mardi, trois jours après la rébellion du groupe Wagner, le président russe Vladimir Poutine a tenu un second discours.

Le président russe Vladimir Poutine a rendu hommage mardi à son armée qui a selon lui empêché une "guerre civile" pendant la rébellion du groupe paramilitaire Wagner, pour l'instant pardonné mais sommé de remettre ses armes lourdes.

Si l'onde de choc de la révolte conduite par les hommes du milliardaire Evguéni Prigojine reste à mesurer, le Kremlin a d'ores et déjà nié que Vladimir Poutine sortait affaibli de cette crise, la pire en plus de deux décennies de règne. "Vous vous êtes opposés à ces troubles dont le résultat aurait inévitablement été le chaos", a salué Vladimir Poutine lors d'une cérémonie devant des militaires à Moscou. "Dans les faits, vous avez empêché une guerre civile", a-t-il ajouté.

La mine grave, la tête baissée, le maître du Kremlin a ensuite fait observer une minute de silence en hommage à des pilotes de l'armée tués par les mutins alors qu'ils "accomplissaient leur devoir avec honneur".

Plus tôt, le ministère russe de la Défense, bête noire du groupe Wagner, avait annoncé que "des préparatifs (étaient) en cours pour le transfert des équipements militaires lourds de Wagner aux unités actives des forces armées" régulières. Une telle mesure semble destinée à neutraliser le groupe Wagner, dont le dirigeant n'est pas reparu en public depuis la fin de la rébellion samedi soir.

Dans un discours lundi soir, le président russe s'était félicité d'avoir évité une "effusion de sang" lors de cette rébellion qui a vu les mutins s'emparer de sites militaires dans le sud-ouest avant de remonter avec leurs chars vers Moscou. Tout en dénonçant une "trahison", Vladimir Poutine a assuré que les combattants de Wagner pouvaient rentrer chez eux, intégrer l'armée régulière ou se rendre au Bélarus, dont le dirigeant Alexandre Loukachenko a servi de médiateur pour stopper la crise.

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