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Vladimir Poutine a signé le traité par lequel la Crimée intègre le territoire russe
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Petite remise au point

Le président russe s'exprimait ce mardi midi au Kremlin devant les deux chambres du Parlement.

Vladimir Poutine a voulu faire preuve (comme d'habitude) de fermeté lors de son discours devant les deux chambres du Parlement russe ce mardi. Le président a d'abord rappelé la longue histoire de l'URSS et de l'Ukraine, puis il a également indiqué qu'il était crucial que la Russie entretienne des relations "fraternelles" avec le peuple ukrainien. Mais il a surtout réaffirmé que "la Crimée était et reste dans le coeur des Russes une partie intégrante de la Russie". Un message fort en direction des Américains et des Etats-Unis.

Puis, il a précisé qu'il y aura désormais "trois langues officielles en Crimée : le russe, l'ukrainien et le tatar de Crimée". "Le référendum a été conduit en toute conformité avec les normes internationales. On parle d'agression. Je ne me souviens pas d'une agression, dans l'histoire, qui se soit faite sans coup de feu(...) les forces russes se trouvaient déjà en Ukraine. Nous n'avons pas dépassé le nombre réglementaire de nos troupes en Crimée" a expliqué le président russe.

"Les habitants de Crimée et de Sébastopol se sont adressés à la Russie pour lui demander de garantir les droits et les libertés des habitants locaux, ne pas accepter ce qui s'est passé et ce qui se passe maintenant à Kiev, Donetsk, Kharkov. (...) Nous ne pouvions pas laisser la Crimée et ses habitants dans le malheur, sinon cela aurait tout simplement été une trahison" a encore dit Vladimir Poutine. "Je propose à l'Assemblée fédérale d'adopter une loi pour inclure dans la Fédération de Russie deux nouveaux sujets, la Crimée et la ville de Sébastopol" a-t-il terminé. 

Vladimir Poutine a ensuite signé le traité par lequel la Crimée intègre le territoire russe.

La semaine passée, la Douma (chambre basse du Parlement russe) avait adopté une déclaration de soutien au peuple de Crimée. Elle lui avait promis "d'assurer la sécurité" des Criméens "indépendamment de leur origine ethnique, de leur langue et de leur religion" et la stabilité économique de la région pendant la période de transition. 

Dans l'après-midi, François Hollande a indiqué que la France ne reconnaissait pas la signature par Moscou du traité intégrant la Crimée à la Russie.  "La France ne reconnaît ni les résultats du référendum tenu en Crimée le 16 mars dernier, ni le rattachement de cette région d'Ukraine à la Russie" écrit le chef de l'Etat dans un communiqué. 

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