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Vladimir Poutine : "J'espère que ce n'est pas une nouvelle étape de la guerre froide"
©Reuters

Analyse

Dans une interview exclusive à TF1 et Europe 1, le président russe a assuré qu'il n'y avait "pas de militaires russes" dans le sud-est de l'Ukraine.

Alors qu'il sera reçu jeudi à l’Elysée par François Hollande et qu’il participera le lendemain aux cérémonies de commémoration du 70ème anniversaire du Débarquement, Vladimir Poutine a accordé un entretien à Europe 1 et à TF1, qui a été diffusé ce mercredi à partir de 19h sur Europe 1 et pendant le 20 heures de TF1.

Ainsi, pour la toute première fois dans des médias français, Vladimir Poutine est revenu sur la crise en Ukraine et le rôle joué par la Russie dans cette histoire. "Aucune force militaire, aucun instructeur russe ne sont présents au sud-est de l'Ukraine", a affirmé tout de go le président russe. Et le chef de l’Etat a ajouté "espérer que ce n'est pas une nouvelle étape de la Guerre froide". Le dirigeant russe assume ses positions : "J'insiste : les gens, quel que soit l'endroit où ils habitent, ils ont des droits et doivent être protégés".

Vladimir Poutine a répondu à la question de savoir si la Russie a l'intention d'annexer son voisin ukrainien. A cela, il se montre catégorique : "Non, on ne l'a jamais fait et on ne le fait pas". Selon lui, "le pouvoir ukrainien doit organiser un dialogue avec sa population : cela ne doit pas se faire avec les chars et les avions mais par la négociation".

Mais alors que cette grave crise internationale  se déroule actuellement, les cérémonies de commémoration du Débarquement auraient pu être l’occasion pour Vladimir Poutine et Barack Obama d’aplanir les relations entre leurs deux pays. Mais le président américain refuse de s’entretenir directement avec le dirigeant russe. "C'est son choix, je suis prêt au dialogue", a pour sa part assuré le président russe, qui en profite pour tacler la politique américaine : "Ce n'est pas un secret que la politique la plus agressive, la plus sévère, c'est la politique américaine". Et de se justifier : "Partout dans le monde, il y a des bases militaires américaines, des troupes américaines à des milliers de kilomètres de leur frontière". C’est dit. 

lu sur Europe 1

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