Violences sexistes : Julien Bayou a été mis en retrait de ses fonctions de coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale<!-- --> | Atlantico.fr
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Julien Bayou
Julien Bayou
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

MeToo

C'est le bureau du groupe, qui l'a annoncé hier dans un communiqué

Sandra Regol est formelle. «La décision a été prise en réunion de groupe. Julien Bayou va observer une période de silence et de réserve médiatique le temps que la cellule de notre parti rende ses conclusions. Il ne résilie pas définitivement ses fonctions tant que l'enquête n'est pas arrivée à son terme...», indique la députée écologiste du Bas-Rhin et ex-numéro deux d'EELV, citée par Le Figaro.

"Et pour cause, selon une information de France Info confirmée au Figaro, Julien Bayou se serait mis en retrait de la coprésidence du groupe écologiste à l'Assemblée nationale. Le patron des Verts est dans la tourmente, notamment depuis que sa collègue députée Sandrine Rousseau a publiquement relayé lundi des accusations portées contre lui pour violences morales" ajoute Le Figaro.

"L'intervention de Sandrine Rousseau a été diversement appréciée : « J’entends Sandrine Rousseau dire qu’elle a reçu la compagne de Julien Bayou, a lancé la députée de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain citée par Le Monde. Je ne sais pas si cette femme a envie que la France entière le sache. »" 

Vingt-quatre heures après La France insoumise, voici donc les écologistes pris dans la tourmente. L’ex-compagne du secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avait effectué en juillet un signalement à la cellule sur les violences sexistes et sexuelles (CVSS) du parti. L’affaire, brièvement éventée cet été par Le Figaro, n’aurait peut-être pas eu de retentissement sans les déclarations faites par Sandrine Rousseau lundi dans « C à vous », sur France 5 ajoute Le Monde.

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