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Vincent Peillon : "Il faut reconstruire l'école française"
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Priorité à l'éducation

Le ministre de l’Éducation nationale a par ailleurs expliqué sur Europe 1 qu'"il n'y avait pas de crise des vocations".

Alors que la rentrée scolaire approche, l'éducation retrouve sa place au centre des débats. Après l'annonce de la création d'"emplois d'avenir professeur" mercredi censés combler le manque de professeurs, Vincent Peillon a affirmé ce matin aux micros d'Europe 1 qu'ils seraient assez pour la rentrée le 4 septembre. Il a en effet répondu au journaliste qui lui posait la question du manque ou non d'effectifs pour cette rentrée qu'"il n'y [avait] pas de crise des vocations".

Pourtant près de 700 places au Capes sont restées vides le mois dernier. La raison : le manque de lauréats. L’Éducation a d'ailleurs décidé pour combler ce manque de demander à des candidats qui ont échoué au concours de l'agrégation d'enseigner. Vincent Peillon a toutefois affirmé qu"il y a déjà 10% de plus d'inscrits cette année".

Le ministre de l’Éducation nationale n'a toutefois pas caché qu'"il y a eu beaucoup de difficultés" ces dernières années, rappelant les "77.000 suppressions de postes par la droite en cinq ans, […] une casse sans précédent".

Le candidat Hollande faisait de l'école un point important de son programme. Vincent Peillon l'a bien rappelé en déclarant ce vendredi qu'"elle contribuera beaucoup au redressement de l'ensemble du pays et au redressement productif", affirmant qu'il faut la "reconstruire". "Il y a du changement. Il faudra le construire avec persévérance, obstination et modestie. Notre idée est de refonder la République par l'école", a-t-il finalement expliqué.

Lu sur Europe 1

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