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Ville de Paris : Antoinette Guhl et ces élus socialistes qui bénéficient de logements sociaux
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Que fait la justice

D’après une enquête exclusive menée par Le Point, de nombreux élus bénéficient d’avantages sociaux, dont de grands appartements bon marché au cœur de Paris.

Cette révélation n'aide pas le gouvernement à améliorer son image du moment. Dans l'édition de ce mardi, on apprend que l'adjointe à mairie de Paris et conseillère générale, Antoinette Guhl, occupe un appartement dans le 20e arrondissement, géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris. "Un des plus grands" logements, selon ses voisins. D'après Le Point, il a été obtenu en 2001 lorsque son mari était fonctionnaire au ministère de l'Agriculture. 

Mais la liste ne s'arrête pas là. Didier Guillot, conseiller municipal socialiste du 18e arrondissement vit dans un appartement de 113 mètres carrés, loué 1 900 euros et géré par la même institution, depuis 2000. Dans le privé, un tel logement est estimé à 2 500 euros par mois. Selon le journal, ce n'est pas la première fois qu'il bénéficie d'une aide de l'Etat. Didier Guillot avait obtenu son premier logement social en 1997, quand il travaillait comme salarié du conseil régional d'Ile-de-France.

Au classement figurent également la conseillère du Front de Gauche et conseillère générale Raphaelle Primet ainsi qu'Anne-Christine Lang, conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l'innovation citoyenne. Cette dernière vit dans un appartement de 110 mètres carrés dans le 13e arrondissement, qu'elle a obtenu en 1999, lorsqu'elle n'exerçait aucun mandat. Elle devrait néanmoins quitter les lieux dès ce mois de juillet. 

Mais les élus de gauche ne sont pas les seuls incriminés. Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, notamment, bénéficie elle aussi d'un logement social dans le 19e arrondissement.  D'après Le Point, les élus concernés sont tous locataires de logements sociaux financés par un prêt locatif intermédiaire, connu sous le nom de PLI. Cette catégorie est normalement réservée aux foyers dont le revenu annuel est compris entre environ 41 500 euros et 118 800 euros. 

"Dès l'été, une commission de déontologie va étudier au cas par cas les situations des conseillers de Paris. Si une irrégularité est constatée, il leur sera demandé de se mettre sans délai en conformité" a assuré pour sa défense l’hôtel de ville de Paris. "Nous avons fait voter une charte de déontologie très claire en la matière. Les élus ont quatre mois pour la signer".

lu sur lepoint

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